Les travaux de la 29ème conférence régionale de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) se sont ouverts le lundi 4 avril 2016 à l’hôtel Ivoire par la réunion des hauts fonctionnaires. Ces travaux ont été ouverts par le ministre des Ressources animales et Halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, qui avait à ses côtés le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly et le directeur général adjoint de la FAO, représentant pour l’Afrique, Bukar Tijani. Le ministre Adjoumani a exhorté les participants à cette 29ème conférence de la FAO pour l’Afrique, qui se tient pour la troisième fois en Côte d’Ivoire, à faire des propositions concrètes en vue de l’amélioration de la transformation des produits agricoles africains, notamment la petite transformation, afin de mieux orienter les nouvelles actions de la FAO en Afrique : «Les retombées positives de la transformations sont nombreuses», a-t-il indiqué en citant entre autres, le renforcement de la chaîne des valeurs, la prévention et la réduction des pertes post-récoltes et post-capture, l’amélioration et la répartition équitable des revenus et le développement de l’agro-industrie et de l’agro-business. «En Côte d’Ivoire, les productions agricoles, notamment le cacao et l’anacarde ont atteint des niveaux de production record. En effet, la production cacaoyère a atteint la barre de 1 700 000 tonnes de fèves en 2015 et celle de l’anacarde 700 000 tonnes, pour ne citer que cela. Aujourd’hui, le défi à relever est de transformer une bonne partie de cette production en produits semi-finis et finis, comme défini par la vision du Président de la République pour l’émergence à l’horizon 2020. La Côte d’Ivoire ne transforme que 30% de son cacao et moins de 5% des autres produits d’exportation comme l’anacarde, le café, l’hévéa, la mangue et l’ananas. Certes, des progrès sont enregistrés, mais ils demeurent encore insuffisants.
L’objectif pour le pays est de parvenir à un taux de transformation de 50% de la production cacaoyère et d’aller jusqu’au stade de produits finis plus élaborés. La dynamique de la transformation s’étend aux autres filières agricoles telles que le Thon pour la pêche et l’aviculture pour l’élevage. Cela entrainera une plus-value capable d’induire une croissance dans le secteur agricole, de relever le revenu de l’agriculteur et de réduire la pauvreté en milieu rural. A l’instar de la Côte d’Ivoire, le niveau de transformation des produits en Afrique est encore bas», a rappelé Kobenan Kouassi Adjoumani. Le thème de cette rencontre internationale, «La transformation du système agroalimentaire africain pour une croissance inclusive et une prospérité partagée», sera aussi l’occasion d’aborder le sujet pertinent du changement climatique mondial, au moment où le monde entier réuni pour la COP 21, vient d’en définir les grandes orientations. Il vous appartiendra, à la lumière des résolutions de la COP 21 d’analyser son impact sur nos pays africains et de proposer des programmes cohérents susceptibles de garantir une agriculture durable et productive pour l’Afrique. Vos suggestions aideront la FAO à une meilleure programmation de son intervention pour le bonheur de nos populations (…) Le résultat de ces intenses réflexions permettra un nouvel envol de l’agriculture en Afrique», a poursuivi le ministre Adjoumani en s’adressant aux hauts fonctionnaires africains.
Olivier Dion
L’objectif pour le pays est de parvenir à un taux de transformation de 50% de la production cacaoyère et d’aller jusqu’au stade de produits finis plus élaborés. La dynamique de la transformation s’étend aux autres filières agricoles telles que le Thon pour la pêche et l’aviculture pour l’élevage. Cela entrainera une plus-value capable d’induire une croissance dans le secteur agricole, de relever le revenu de l’agriculteur et de réduire la pauvreté en milieu rural. A l’instar de la Côte d’Ivoire, le niveau de transformation des produits en Afrique est encore bas», a rappelé Kobenan Kouassi Adjoumani. Le thème de cette rencontre internationale, «La transformation du système agroalimentaire africain pour une croissance inclusive et une prospérité partagée», sera aussi l’occasion d’aborder le sujet pertinent du changement climatique mondial, au moment où le monde entier réuni pour la COP 21, vient d’en définir les grandes orientations. Il vous appartiendra, à la lumière des résolutions de la COP 21 d’analyser son impact sur nos pays africains et de proposer des programmes cohérents susceptibles de garantir une agriculture durable et productive pour l’Afrique. Vos suggestions aideront la FAO à une meilleure programmation de son intervention pour le bonheur de nos populations (…) Le résultat de ces intenses réflexions permettra un nouvel envol de l’agriculture en Afrique», a poursuivi le ministre Adjoumani en s’adressant aux hauts fonctionnaires africains.
Olivier Dion