Le personnel des entreprises de téléphonie mobile Comium, GreenN, Warid et Café mobile seront bientôt à la rue. 500 employés perdront leur emploi et viendront augmenter le nombre déjà effrayant de chômeurs…
Le personnel des entreprises de téléphonie mobile, Comium, GreenN, Warid et Café mobile seront confrontés dans les jours avenir à une vague de licenciements collectifs. 500 employés sont concernés par cette mesure. En effet, depuis le 29 mars 2016, l'Autorité de régulation de télécommunication de Côte d'Ivoire (Artci) dans un courrier a annoncé le retrait de la licence d’exploitation de Comium, GreenN, Warid et Café mobile. Le régulateur a autorisé les opérateurs Mtn, Moov et Orange à procéder sans délai à l’arrêt des liens d’interconnexion avec ces opérateurs, et a maintenu sur 30 jours les appels intra-réseau de ses compagnies avant leur désactivation définitive. Pour les travailleurs de ces entreprises qui perdront sûrement leur emploi, des mesures et des dispositions de suivi social ont-elles été prises ? Ces employés auront-ils droit aux allocations de chômage et à une indemnité complémentaire appelée complément d’entreprise à charge de leur ex-employeur ? Pas évident !
Bilé Diéméléou, Directeur général de l’Artci, a affirmé qu’une nouvelle maison de téléphonie mobile serait bientôt créée, elle privilégierait les employés de ces sociétés dans les différents recrutements. Une employée d’une des sociétés concernées s’est poser la question de savoir si cette nouvelle société aurait la capacité d’employer les 500 travailleurs de Comium, GreenN, Warid et Café mobile.
Le personnel de l'entreprise de téléphonie mobile Comium, exige de la direction, 6 mois de salaire comme mesure d’accompagnement. « Depuis que l'Etat ivoirien a décidé du retrait de la licence d'exploitation, nos patrons ne nous disent rien de concret. Face à ce silence méprisant, nous avons proposé à la direction de nous verser 6 mois de salaire », a confié un employé de Comium à un confrère. Selon un autre employé, la direction aurait demandé aux travailleurs de « patienter », car elle serait en pourparlers avec le gouvernement pour reconsidérer la décision. Ce qui est peu probable, car le ministre Bruno Nabagné Koné lors d’une interview avait déclaré ceci : « Un marché à quatre opérateurs se vend mieux que sur un marché à sept opérateurs ». Une chose est sûre, des centaines de pères de famille se retrouveront à la rue sans la moindre allocation.
Arnaud HOUSSOU
Le personnel des entreprises de téléphonie mobile, Comium, GreenN, Warid et Café mobile seront confrontés dans les jours avenir à une vague de licenciements collectifs. 500 employés sont concernés par cette mesure. En effet, depuis le 29 mars 2016, l'Autorité de régulation de télécommunication de Côte d'Ivoire (Artci) dans un courrier a annoncé le retrait de la licence d’exploitation de Comium, GreenN, Warid et Café mobile. Le régulateur a autorisé les opérateurs Mtn, Moov et Orange à procéder sans délai à l’arrêt des liens d’interconnexion avec ces opérateurs, et a maintenu sur 30 jours les appels intra-réseau de ses compagnies avant leur désactivation définitive. Pour les travailleurs de ces entreprises qui perdront sûrement leur emploi, des mesures et des dispositions de suivi social ont-elles été prises ? Ces employés auront-ils droit aux allocations de chômage et à une indemnité complémentaire appelée complément d’entreprise à charge de leur ex-employeur ? Pas évident !
Bilé Diéméléou, Directeur général de l’Artci, a affirmé qu’une nouvelle maison de téléphonie mobile serait bientôt créée, elle privilégierait les employés de ces sociétés dans les différents recrutements. Une employée d’une des sociétés concernées s’est poser la question de savoir si cette nouvelle société aurait la capacité d’employer les 500 travailleurs de Comium, GreenN, Warid et Café mobile.
Le personnel de l'entreprise de téléphonie mobile Comium, exige de la direction, 6 mois de salaire comme mesure d’accompagnement. « Depuis que l'Etat ivoirien a décidé du retrait de la licence d'exploitation, nos patrons ne nous disent rien de concret. Face à ce silence méprisant, nous avons proposé à la direction de nous verser 6 mois de salaire », a confié un employé de Comium à un confrère. Selon un autre employé, la direction aurait demandé aux travailleurs de « patienter », car elle serait en pourparlers avec le gouvernement pour reconsidérer la décision. Ce qui est peu probable, car le ministre Bruno Nabagné Koné lors d’une interview avait déclaré ceci : « Un marché à quatre opérateurs se vend mieux que sur un marché à sept opérateurs ». Une chose est sûre, des centaines de pères de famille se retrouveront à la rue sans la moindre allocation.
Arnaud HOUSSOU