LECAP est l’acronyme de « Laboratoire d’Etudes constitutionnelle, administrative et politique ». Ce Laboratoire est dirigé par le Professeur LATH Yedoh Sébastien, Maître de Conférences en Droit Public, Agrégé des facultés de Droit, enseignant-chercheur à l’UFR des Sciences Juridique, Administrative et Politique (UFR-SJAP) de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Il travaille en collaboration avec une équipe d’enseignants- chercheurs, parmi lesquels:
-Dr DIOMANDE Aboubacar Sidiki, Maitre-assistant à Université Alassane OUATTARA de Bouaké, spécialiste en droit constitutionnel, Droit international public et marchés publics ;
-KOFFI Ozigré Privat Modeste, Assistant à Université l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, spécialiste en droit international public et droit constitutionnel ;
-ESSIS Botiagne Marc, Assistant à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, spécialiste en Relations internationales et politiques publiques ;
-Dr DOUMBIA Souleymane, spécialiste en droit administratif, droit constitutionnel et droit de la fonction publique ;
-Dr KETOURE Philipe, Assistant à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, spécialiste en Politique internationale, systèmes politiques, relations internationales, gestion de projet ;
-Dr OUFFOUE Allomo Marina, Assistant à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, Droit administratif, droit international, genre et développement.
En outre, le LECAP compte parmi ses membres des enseignants chercheurs issus d’Universités et structures partenaires étrangères, notamment le Professeur Christian GAMBOTTI, directeur général de l’Institut Choiseul (France).
Comme sa dénomination l’indique, les champs d’étude et de recherche du LECAP sont : le Droit constitutionnel, le Droit Administratif, le Droit international et la Science Politique.
Les activités
Dans le cadre de ses activités, le LECAP a organisé plusieurs événements : une journée d’études sur le thème « l’évolution de la jurisprudence en Côte d’Ivoire » dans le cadre de la parution, en 2013, des ouvrages des professeurs Martin BLEOU et MELEDJE Djedjro, intitulé respectivement « Les grands arrêts de la jurisprudence administrative ivoirienne» et « Les grands arrêts de la jurisprudence constitutionnelle ivoirienne »; un colloque sur le thème : « La Loi en Côte-d’Ivoire : entre singularité et diversité », le 24 mai 2015 à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan ; plusieurs séminaires doctoraux sur la méthodologie de recherche et de rédaction de mémoire de master et de Thèse en Droit. Le Laboratoire a aussi préparé les enseignants-chercheurs candidats au 17ème concours d’Agrégation CAMES 2015 (à Lomé).
Pour l’année 2016, le LECAP prévoit, comme activités :
-début avril 2016, un séminaire méthodologique ;
-le 15 avril, une journée d’études sur le thème « les dynamiques de la jurisprudence administrative en Côte d’Ivoire »;
-le 10 juin, les doctorales du LECAP ;
-la publication des actes colloque du 24 mai 2015 sur le thème : « La Loi en Côte-d’Ivoire : entre singularité et diversité » ;
-la réalisation et la publication du Commentaire de la constitution ivoirienne article par article ;
-la publication d’un Bulletin d’analyse de la jurisprudence des Hautes Juridictions ivoiriennes.
-En novembre, un colloque sur le thème « Cinquante ans de justice administrative dans les Etats de l’espace africain francophone : points de repère, trajectoires et perspectives ». Ce colloque de novembre mobilise déjà toutes les énergies du LECAP.
L’Etat, le pouvoir et le droit
Les enseignants-chercheurs du LECAP souhaitent participer activement à la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Rien n’est plus important en effet que le droit administratif et constitutionnel pour consolider, à travers la loi, la démocratie, les libertés individuelles et la défense de l’intérêt général. Le législateur est en réalité le principal artisan du progrès démocratique. Ce qui n’est pas dans la loi n’existe pas, disent les juristes. Ils ont raison. Avant le droit écrit, existait-il, en Afrique, uniquement le chaos juridique ? Non, car ce qui est faussement appréhendé comme « droit coutumier », c’est-à-dire un droit oral avant la colonisation, définissait déjà des règles imposées par la société.
Que disent les sciences humaines ? L’économie ne peut pas constituer à elle seule un projet de société. Ce qui fonde réellement la société, ce sont les règles qui permettent de vivre ensemble sous l’autorité d’un Etat démocratique. Le droit constitutionnel et le droit administratif libèrent l’homme de l’arbitraire du pouvoir. La science politique étudie cette « judiciarisation » de l’Etat. Le droit constitutionnel et le droit administratif se situent ainsi au sommet de la pyramide des normes qui encadrent le pouvoir politique.
Une Afrique démocratique doit, dans tous les domaines, se doter d’un droit écrit garant des libertés. Se pose alors, en en Afrique, la question de l’articulation du droit qui consolide l’Etat-nation, garantit les libertés de chacun, libère l’économie et le droit qui résulte de la coutume. Comment permettre le bon fonctionnement d’une société de plus en plus soumise aux normes juridiques et à la régulation juridictionnelle ? C’est une des questions auxquelles s’efforce de répondre le LECAP en interrogeant sans cesse la loi, afin de vérifier que cette dernière respecte et consolide les droits fondamentaux.
Objet d’étude du LECAP, le droit constitutionnel se définit comme le droit de l’Etat. Sans Etat, il n’y a pas de droit, ce dernier ayant pour fonction de définir la manière d’exercer le pouvoir. Autre objet d’étude, le droit administratif, c’est-à-dire l’ensemble des règles définissant les droits et les obligations de l’administration dans ses rapports avec les administrés. Dernier objet d’étude du LECAP, la science politique, qui se définit comme l’étude du pouvoir.
Seuls les peuples isolés, que ce soit une société tribale, un clan ou une chefferie, n’ont pas d’Etat. Une nation moderne ne peut pas exister sans Etat et aucune une société contemporaine ne peut se passer du droit, tant les relations entre l’Etat et les citoyens, mais aussi entre les individus, sont devenues complexes. Et lorsque l’Etat existe, l’appareil étatique est-il garant de l’égalité et des libertés ? Seul le droit peut répondre à cette question.
La réflexion que conduit le LECAP tourne alors autour de deux grandes questions : le droit est-il en haut de la pyramide des normes ? Comment donner au droit cette dimension de sagesse et d’équilibre et cette éthique qui en font le socle d’une société démocratique ?
Wakili Alafé
-Dr DIOMANDE Aboubacar Sidiki, Maitre-assistant à Université Alassane OUATTARA de Bouaké, spécialiste en droit constitutionnel, Droit international public et marchés publics ;
-KOFFI Ozigré Privat Modeste, Assistant à Université l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, spécialiste en droit international public et droit constitutionnel ;
-ESSIS Botiagne Marc, Assistant à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, spécialiste en Relations internationales et politiques publiques ;
-Dr DOUMBIA Souleymane, spécialiste en droit administratif, droit constitutionnel et droit de la fonction publique ;
-Dr KETOURE Philipe, Assistant à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, spécialiste en Politique internationale, systèmes politiques, relations internationales, gestion de projet ;
-Dr OUFFOUE Allomo Marina, Assistant à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, Droit administratif, droit international, genre et développement.
En outre, le LECAP compte parmi ses membres des enseignants chercheurs issus d’Universités et structures partenaires étrangères, notamment le Professeur Christian GAMBOTTI, directeur général de l’Institut Choiseul (France).
Comme sa dénomination l’indique, les champs d’étude et de recherche du LECAP sont : le Droit constitutionnel, le Droit Administratif, le Droit international et la Science Politique.
Les activités
Dans le cadre de ses activités, le LECAP a organisé plusieurs événements : une journée d’études sur le thème « l’évolution de la jurisprudence en Côte d’Ivoire » dans le cadre de la parution, en 2013, des ouvrages des professeurs Martin BLEOU et MELEDJE Djedjro, intitulé respectivement « Les grands arrêts de la jurisprudence administrative ivoirienne» et « Les grands arrêts de la jurisprudence constitutionnelle ivoirienne »; un colloque sur le thème : « La Loi en Côte-d’Ivoire : entre singularité et diversité », le 24 mai 2015 à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan ; plusieurs séminaires doctoraux sur la méthodologie de recherche et de rédaction de mémoire de master et de Thèse en Droit. Le Laboratoire a aussi préparé les enseignants-chercheurs candidats au 17ème concours d’Agrégation CAMES 2015 (à Lomé).
Pour l’année 2016, le LECAP prévoit, comme activités :
-début avril 2016, un séminaire méthodologique ;
-le 15 avril, une journée d’études sur le thème « les dynamiques de la jurisprudence administrative en Côte d’Ivoire »;
-le 10 juin, les doctorales du LECAP ;
-la publication des actes colloque du 24 mai 2015 sur le thème : « La Loi en Côte-d’Ivoire : entre singularité et diversité » ;
-la réalisation et la publication du Commentaire de la constitution ivoirienne article par article ;
-la publication d’un Bulletin d’analyse de la jurisprudence des Hautes Juridictions ivoiriennes.
-En novembre, un colloque sur le thème « Cinquante ans de justice administrative dans les Etats de l’espace africain francophone : points de repère, trajectoires et perspectives ». Ce colloque de novembre mobilise déjà toutes les énergies du LECAP.
L’Etat, le pouvoir et le droit
Les enseignants-chercheurs du LECAP souhaitent participer activement à la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Rien n’est plus important en effet que le droit administratif et constitutionnel pour consolider, à travers la loi, la démocratie, les libertés individuelles et la défense de l’intérêt général. Le législateur est en réalité le principal artisan du progrès démocratique. Ce qui n’est pas dans la loi n’existe pas, disent les juristes. Ils ont raison. Avant le droit écrit, existait-il, en Afrique, uniquement le chaos juridique ? Non, car ce qui est faussement appréhendé comme « droit coutumier », c’est-à-dire un droit oral avant la colonisation, définissait déjà des règles imposées par la société.
Que disent les sciences humaines ? L’économie ne peut pas constituer à elle seule un projet de société. Ce qui fonde réellement la société, ce sont les règles qui permettent de vivre ensemble sous l’autorité d’un Etat démocratique. Le droit constitutionnel et le droit administratif libèrent l’homme de l’arbitraire du pouvoir. La science politique étudie cette « judiciarisation » de l’Etat. Le droit constitutionnel et le droit administratif se situent ainsi au sommet de la pyramide des normes qui encadrent le pouvoir politique.
Une Afrique démocratique doit, dans tous les domaines, se doter d’un droit écrit garant des libertés. Se pose alors, en en Afrique, la question de l’articulation du droit qui consolide l’Etat-nation, garantit les libertés de chacun, libère l’économie et le droit qui résulte de la coutume. Comment permettre le bon fonctionnement d’une société de plus en plus soumise aux normes juridiques et à la régulation juridictionnelle ? C’est une des questions auxquelles s’efforce de répondre le LECAP en interrogeant sans cesse la loi, afin de vérifier que cette dernière respecte et consolide les droits fondamentaux.
Objet d’étude du LECAP, le droit constitutionnel se définit comme le droit de l’Etat. Sans Etat, il n’y a pas de droit, ce dernier ayant pour fonction de définir la manière d’exercer le pouvoir. Autre objet d’étude, le droit administratif, c’est-à-dire l’ensemble des règles définissant les droits et les obligations de l’administration dans ses rapports avec les administrés. Dernier objet d’étude du LECAP, la science politique, qui se définit comme l’étude du pouvoir.
Seuls les peuples isolés, que ce soit une société tribale, un clan ou une chefferie, n’ont pas d’Etat. Une nation moderne ne peut pas exister sans Etat et aucune une société contemporaine ne peut se passer du droit, tant les relations entre l’Etat et les citoyens, mais aussi entre les individus, sont devenues complexes. Et lorsque l’Etat existe, l’appareil étatique est-il garant de l’égalité et des libertés ? Seul le droit peut répondre à cette question.
La réflexion que conduit le LECAP tourne alors autour de deux grandes questions : le droit est-il en haut de la pyramide des normes ? Comment donner au droit cette dimension de sagesse et d’équilibre et cette éthique qui en font le socle d’une société démocratique ?
Wakili Alafé