Abidjan (Côte d'Ivoire) - La star de reggae, Tiken Jah Fakoly, l’une des têtes d’affiche de la deuxième édition du Festival international de Reggae d’Abidjan (AbiReggae) a recommandé dans la nuit de samedi à dimanche, à Abidjan, «un seul passeport pour les enfants d’Afrique », a constaté l’Agence de presse africaine (APA) sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Moussa Doumbia de son nom à l'état civil a revisité sur la scène plein air, du palais de la culture de Treichville, au bord de la lagune son riche répertoire et profiter pour lancer de nombreux messages d'union, de paix, de panafricanisme pendant plus d'une heure d'horloge.
« Nous sommes 54 pays (africains). Nous serons balaises et gagnerons les combats si nous nous sommes ensembles », a averti Tiken Jah Facoly en marge de son titre « le dernier appel ». «Nous demandons un seul passeport pour les enfants d'Afrique », a-t-il lancé.A la jeunesse africaine, Tiken Jah Fakoly a conseillé de ne pas abandonner son continent destiné à un bel avenir, dénonçant dans la foulée l'immigration clandestine.
« Si nos ancêtres étaient partis, qui allait combattre l'esclavage, la colonisation…ils sont restés ici et se sont battus, si toute la jeunesse part de l'Afrique qui va changer les choses?», a interpellé le panafricaniste qui a égaillé le beau public avec ses titres phares dont des interprétations des chansons d'autres artistes à l'instar de «brigadier sabari» de son devancier Alpha Blondy.
La question des visas a été au sujet des préoccupations de l'artiste très en phase avec son public. Pour le natif d'Odienné (nord-ouest ivoirien), « c'est une injustice qui doit être dénoncée devant la tribune des Nations-unies » de demander à des jeunes africains des visas pendant que tout le monde peut venir en Afrique à tout moment.
L'invité spécial d'AbiReggae a salué les promoteurs de cette tribune qui « renforce notre position sur le plan au reggae ».«Le reggae apporte beaucoup sur le plan économique à la Jamaïque. Si nous continuons, un jour le reggae apportera quelque chose à la Côte d'Ivoire car nous sommes plus grand que la Jamaïque », a-t-il souligné.
Avant lui, plusieurs artistes notamment l'orchestre de Lucky Dube Azania Band, Sydney Salmon d'Ethiopie, Naftaly de Côte d'Ivoire, Julian Marley, le fils de Bob Marley qui a repris des chansons populaires de son père, « One love, Woman no cry » se sont succédés au troisième jour de ce festival de reggae d'Abidjan.
Ouverte le jeudi dernier à l'initiative du ministre ivoirien de l'emploi et de la protection sociale, Moussa Dosso, AbiReggae a refermé ses portes dans la nuit de dimanche à lundi avec une prestation du mythique groupe « Morgan héritage » de la Jamaïque.
Outres les concerts, des thèmes tels que le panafricaniste, l'esclavage, le reggae en Côte d'Ivoire ont été abordés au cours de ce Festival à travers un colloque.
SY/ls
Moussa Doumbia de son nom à l'état civil a revisité sur la scène plein air, du palais de la culture de Treichville, au bord de la lagune son riche répertoire et profiter pour lancer de nombreux messages d'union, de paix, de panafricanisme pendant plus d'une heure d'horloge.
« Nous sommes 54 pays (africains). Nous serons balaises et gagnerons les combats si nous nous sommes ensembles », a averti Tiken Jah Facoly en marge de son titre « le dernier appel ». «Nous demandons un seul passeport pour les enfants d'Afrique », a-t-il lancé.A la jeunesse africaine, Tiken Jah Fakoly a conseillé de ne pas abandonner son continent destiné à un bel avenir, dénonçant dans la foulée l'immigration clandestine.
« Si nos ancêtres étaient partis, qui allait combattre l'esclavage, la colonisation…ils sont restés ici et se sont battus, si toute la jeunesse part de l'Afrique qui va changer les choses?», a interpellé le panafricaniste qui a égaillé le beau public avec ses titres phares dont des interprétations des chansons d'autres artistes à l'instar de «brigadier sabari» de son devancier Alpha Blondy.
La question des visas a été au sujet des préoccupations de l'artiste très en phase avec son public. Pour le natif d'Odienné (nord-ouest ivoirien), « c'est une injustice qui doit être dénoncée devant la tribune des Nations-unies » de demander à des jeunes africains des visas pendant que tout le monde peut venir en Afrique à tout moment.
L'invité spécial d'AbiReggae a salué les promoteurs de cette tribune qui « renforce notre position sur le plan au reggae ».«Le reggae apporte beaucoup sur le plan économique à la Jamaïque. Si nous continuons, un jour le reggae apportera quelque chose à la Côte d'Ivoire car nous sommes plus grand que la Jamaïque », a-t-il souligné.
Avant lui, plusieurs artistes notamment l'orchestre de Lucky Dube Azania Band, Sydney Salmon d'Ethiopie, Naftaly de Côte d'Ivoire, Julian Marley, le fils de Bob Marley qui a repris des chansons populaires de son père, « One love, Woman no cry » se sont succédés au troisième jour de ce festival de reggae d'Abidjan.
Ouverte le jeudi dernier à l'initiative du ministre ivoirien de l'emploi et de la protection sociale, Moussa Dosso, AbiReggae a refermé ses portes dans la nuit de dimanche à lundi avec une prestation du mythique groupe « Morgan héritage » de la Jamaïque.
Outres les concerts, des thèmes tels que le panafricaniste, l'esclavage, le reggae en Côte d'Ivoire ont été abordés au cours de ce Festival à travers un colloque.
SY/ls