Les arrestations d’étudiants se poursuivent depuis le déclenchement, lundi dernier, du mot d’ordre de grève de cinq jours lancé par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Hier matin, à Koumassi, quatre étudiants des grandes écoles ont été arrêtés par les forces de l’ordre pendant qu’ils sensibilisaient leurs camarades à se mobiliser à l’effet d’obtenir de meilleures conditions de vie et d’études. Ils ont ensuite été emmenés au commissariat du 6ème arrondissement où ils ont été mis au violon. Au moment où nous mettions sous presse, ces étudiants étaient toujours dans les geôles de l’Etat. Ces arrestations portent à 39, le nombre d’étudiants et élèves mis sous les verrous.
Lundi dernier déjà, 35 étudiants et élèves avaient été arrêtés et emprisonnés à la préfecture de police d’Abidjan-Plateau, au motif, selon des sources policières, qu’ils sont coupables de troubles à l’ordre public. Ce que conteste le bureau exécutif national de la Fesci qui affirme qu’il ne se laissera pas intimider par ces arrestations et entend d’ailleurs durcir la grève s’il n’obtient rien de concret du gouvernement. En effet, la Fesci exige du régime Ouattara, depuis plusieurs mois, la réhabilitation des cités universitaires de Port-Bouët, Adjamé 220 logements et Williamsville pour y loger les étudiants demandeurs ; le logement des étudiants demandeurs dans les cités de Mermoz et de la Cité Rouge déjà réhabilitées ; la non expulsion des étudiants logés sur le campus de Cocody au profit des athlètes des prochains 8ème Jeux de la Francophonie ; la suppression des passerelles entre la licence et le master ; l’octroi de bourses aux étudiants des grandes écoles etc.
La grève de la Fesci tout comme celle du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) et du Mouvement des enseignants du secteur éducation formation (Mesef), et du Syndicat libre des enseignants du secondaire général (Syleg), ont connu un franc succès.
Charles Bédé
Lundi dernier déjà, 35 étudiants et élèves avaient été arrêtés et emprisonnés à la préfecture de police d’Abidjan-Plateau, au motif, selon des sources policières, qu’ils sont coupables de troubles à l’ordre public. Ce que conteste le bureau exécutif national de la Fesci qui affirme qu’il ne se laissera pas intimider par ces arrestations et entend d’ailleurs durcir la grève s’il n’obtient rien de concret du gouvernement. En effet, la Fesci exige du régime Ouattara, depuis plusieurs mois, la réhabilitation des cités universitaires de Port-Bouët, Adjamé 220 logements et Williamsville pour y loger les étudiants demandeurs ; le logement des étudiants demandeurs dans les cités de Mermoz et de la Cité Rouge déjà réhabilitées ; la non expulsion des étudiants logés sur le campus de Cocody au profit des athlètes des prochains 8ème Jeux de la Francophonie ; la suppression des passerelles entre la licence et le master ; l’octroi de bourses aux étudiants des grandes écoles etc.
La grève de la Fesci tout comme celle du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) et du Mouvement des enseignants du secteur éducation formation (Mesef), et du Syndicat libre des enseignants du secondaire général (Syleg), ont connu un franc succès.
Charles Bédé