La police ivoirienne a empêché mercredi vers 22h00 GMT un rassemblement d’étudiants qui tentaient de protester contre l’interpellation du secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), principal syndicat estudiantin, a appris jeudi ALERTE INFO de source syndicale.
"Vers 22H00 GMT, il y a eu des échauffourées sur le campus, un groupe d’étudiants qui voulaient tenir un meeting par rapport à la situation qui prévaut a été dispersé par la police à l’aide de gaz lacrymogène", a indiqué la source.
Le secrétaire général de la Fesci, Fulgence Assi, a été interpellé dans la matinée de mercredi et "conduit" à la préfecture de police d’Abidjan, où sont détenus une trentaine d’autres étudiants, selon son entourage.
Cette interpellation est survenue après des heurts lundi entre des policiers et des étudiants qui manifestaient pour réclamer de "meilleures conditions d’étude" et à l’issue desquels 15 étudiants ont été blessés et 41 autres interpellés dans le pays, selon la Fesci.
Les étudiants dénonçaient entre autres "le manque d’équipements des laboratoires spécialisés, l’année blanche des facultés de médecine et de pharmacie" et protestaient contre la "réquisition" des chambres universitaires au profit des athlètes des jeux de la Francophonie prévus en 2017.
"L’administration demande à plus de 3.000 étudiants de quitter les lieux, c’est pour ces raisons que (les étudiants) ont décidé d’arrêter les cours", avait indiqué Fulgence Assi à ALERTE INFO lundi, annonçant une "grève de cinq jours renouvelable".
ABL
"Vers 22H00 GMT, il y a eu des échauffourées sur le campus, un groupe d’étudiants qui voulaient tenir un meeting par rapport à la situation qui prévaut a été dispersé par la police à l’aide de gaz lacrymogène", a indiqué la source.
Le secrétaire général de la Fesci, Fulgence Assi, a été interpellé dans la matinée de mercredi et "conduit" à la préfecture de police d’Abidjan, où sont détenus une trentaine d’autres étudiants, selon son entourage.
Cette interpellation est survenue après des heurts lundi entre des policiers et des étudiants qui manifestaient pour réclamer de "meilleures conditions d’étude" et à l’issue desquels 15 étudiants ont été blessés et 41 autres interpellés dans le pays, selon la Fesci.
Les étudiants dénonçaient entre autres "le manque d’équipements des laboratoires spécialisés, l’année blanche des facultés de médecine et de pharmacie" et protestaient contre la "réquisition" des chambres universitaires au profit des athlètes des jeux de la Francophonie prévus en 2017.
"L’administration demande à plus de 3.000 étudiants de quitter les lieux, c’est pour ces raisons que (les étudiants) ont décidé d’arrêter les cours", avait indiqué Fulgence Assi à ALERTE INFO lundi, annonçant une "grève de cinq jours renouvelable".
ABL