La salle d’audience du tribunal a refusé du monde lors de l’audience des flagrants délits. Les populations de la cité du fromager ont voulu être témoins du jugement de Traoré Oumar, âgé de 20 et qui comparaissait devant la présidente du tribunal, Mme Petey Noëlle, aidée dans sa tâche par trois juges accesseurs, toutes des femmes.
Pour vol d’un sac d’oignons le 2 avril dernier, à Gagnoa. A la barre, le prévu ayant connaissance de l’adage qui dit qu’une erreur reconnue est à moitié pardonnée n’a pas tenté de ruser avec les juges. Il a simplement demandé la clémence du tribunal : « Mme, je vous demande pardon. Je regrette mon acte et je promets de ne plus récidiver. Ma situation sociale est ce qui explique mon acte», a-t-il indiqué sur un air très inquiet. Cette confession n’a malheureusement pas eu d’écho favorable auprès de la présidente du tribunal « Vous posez des actes dont vous avez connaissance qu’ils sont ne pas bons, donc condamnables. Mais quand vous arrivez au tribunal, sachant que vous êtes au bord de la prison, vous demandez pardon», a-t-elle répondu avant de s’appuyer sur les articles 392, 393, 394, 396 et 397 du code pénal ivoirien en vigueur pour prononcer la sentence de Traoré Oumar en ces termes : « Le tribunal, en matière pénale et correctionnelle déclare Traoré Oumar coupable en répression le condamne à un peine de deux mois de prison ferme». Les parents et amis du détenu font sentir leur mécontentement à travers des bruits dans la salle d’audience. La présidence ne tarde pas à donner l’ordre aux gardes pénitenciers de vider les spectateurs debout pour faire régner le silence. Ce qui est vite exécuté par ces derniers. La colère ne fait pas changer le verdict. Mieux, Traoré Oumar est ramené au banc des accusés pour la fin de l’audience pour être conduit à la Maison d’arrêt et de correction de Gagnoa.
La plaignante, T.M a brillé par son absence à l’audience mais elle a retrouvé possession de son sac d’oignons.
DOUMBIA Namory
Correspondant
régional du Goh
Pour vol d’un sac d’oignons le 2 avril dernier, à Gagnoa. A la barre, le prévu ayant connaissance de l’adage qui dit qu’une erreur reconnue est à moitié pardonnée n’a pas tenté de ruser avec les juges. Il a simplement demandé la clémence du tribunal : « Mme, je vous demande pardon. Je regrette mon acte et je promets de ne plus récidiver. Ma situation sociale est ce qui explique mon acte», a-t-il indiqué sur un air très inquiet. Cette confession n’a malheureusement pas eu d’écho favorable auprès de la présidente du tribunal « Vous posez des actes dont vous avez connaissance qu’ils sont ne pas bons, donc condamnables. Mais quand vous arrivez au tribunal, sachant que vous êtes au bord de la prison, vous demandez pardon», a-t-elle répondu avant de s’appuyer sur les articles 392, 393, 394, 396 et 397 du code pénal ivoirien en vigueur pour prononcer la sentence de Traoré Oumar en ces termes : « Le tribunal, en matière pénale et correctionnelle déclare Traoré Oumar coupable en répression le condamne à un peine de deux mois de prison ferme». Les parents et amis du détenu font sentir leur mécontentement à travers des bruits dans la salle d’audience. La présidence ne tarde pas à donner l’ordre aux gardes pénitenciers de vider les spectateurs debout pour faire régner le silence. Ce qui est vite exécuté par ces derniers. La colère ne fait pas changer le verdict. Mieux, Traoré Oumar est ramené au banc des accusés pour la fin de l’audience pour être conduit à la Maison d’arrêt et de correction de Gagnoa.
La plaignante, T.M a brillé par son absence à l’audience mais elle a retrouvé possession de son sac d’oignons.
DOUMBIA Namory
Correspondant
régional du Goh
