Dans la commune de Koumassi où il réside, Dramé est le gérant d’un immeuble d’une vingtaine de portes. Mais cette activité, ce jeune homme d’une trentaine d’années semble ne pas s’en contenter et a tenu à ajouter d’autres cordes à son arc.
Avoir plusieurs activités. Une bonne idée dans la forme, mais le choix de l’activité, lui, par contre a été compromettant dans la mesure où Dramé a décidé de se substituer à la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) en distribuant du courant. Un branchement parallèle qui a fait le bonheur de cet homme pendant plus de cinq mois. Les abonnés de Dramé lui versaient chaque mois entre 3.000 et 5.000 Fcfa selon les appareils électriques que les habitants déclarent eux-mêmes avant tout abonnement. Du coup, cette Cie bis était pire que la Compagnie ivoirienne d’électricité elle-même, puisqu’il veillait régulièrement à ce que les appareils déclarés soient effectivement ceux qui consomment ‘‘son courant’’. Car un appareil de trop est synonyme d’une augmentation systématique de la facture. Cette magouille, Dramé en a tellement profité des mois durant qu’il a fini par croire réellement qu’il est un fournisseur agréé d’électricité. Une illusion qui lui a été très vite enlevée. En effet, après environ six mois de règne électrique dans ce bâtiment à Koumassi, Dramé est surpris fin mars 2016 par un contrôle des agents de la Cie sur la ligne qui alimente l’immeuble qu’il gère. Là, les agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité découvrent le trafic. Sur le champ, ils repartent, mais avec beaucoup d’informations livrées par les habitants du bâtiment. Ils reviennent quelques jours plus tard, cette fois avec la police et mettent la main sur Dramé, le cerveau du branchement parallèle. L’indélicat est conduit au poste de police où il avoue les faits. Poursuivi en justice par la Cie pour vol et commercialisation illicite d’électricité, Dramé est condamné à un mois de prison ferme. Mais en plus, il devra payer à la Cie la somme de 25 millions de Fcfa à titre de dommage et intérêt. Une somme que cette société estime avoir perdu dans cette zone lors de la période d’activité de Dramé.
Ange Tiémoko
Légende : C’est au cours de contrôles de ce type que les agents de la Cie font des découvertes de trafic
Avoir plusieurs activités. Une bonne idée dans la forme, mais le choix de l’activité, lui, par contre a été compromettant dans la mesure où Dramé a décidé de se substituer à la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) en distribuant du courant. Un branchement parallèle qui a fait le bonheur de cet homme pendant plus de cinq mois. Les abonnés de Dramé lui versaient chaque mois entre 3.000 et 5.000 Fcfa selon les appareils électriques que les habitants déclarent eux-mêmes avant tout abonnement. Du coup, cette Cie bis était pire que la Compagnie ivoirienne d’électricité elle-même, puisqu’il veillait régulièrement à ce que les appareils déclarés soient effectivement ceux qui consomment ‘‘son courant’’. Car un appareil de trop est synonyme d’une augmentation systématique de la facture. Cette magouille, Dramé en a tellement profité des mois durant qu’il a fini par croire réellement qu’il est un fournisseur agréé d’électricité. Une illusion qui lui a été très vite enlevée. En effet, après environ six mois de règne électrique dans ce bâtiment à Koumassi, Dramé est surpris fin mars 2016 par un contrôle des agents de la Cie sur la ligne qui alimente l’immeuble qu’il gère. Là, les agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité découvrent le trafic. Sur le champ, ils repartent, mais avec beaucoup d’informations livrées par les habitants du bâtiment. Ils reviennent quelques jours plus tard, cette fois avec la police et mettent la main sur Dramé, le cerveau du branchement parallèle. L’indélicat est conduit au poste de police où il avoue les faits. Poursuivi en justice par la Cie pour vol et commercialisation illicite d’électricité, Dramé est condamné à un mois de prison ferme. Mais en plus, il devra payer à la Cie la somme de 25 millions de Fcfa à titre de dommage et intérêt. Une somme que cette société estime avoir perdu dans cette zone lors de la période d’activité de Dramé.
Ange Tiémoko
Légende : C’est au cours de contrôles de ce type que les agents de la Cie font des découvertes de trafic