Une mutuelle de santé sera bientôt opérationnelle pour la prise en charge médicale des artisans exerçant dans la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) a appris APA de source officielle.
L’information a été donnée, mardi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) par le président régional de la chambre des métiers de Bouaké, Siaka Ouattara, qui s’exprimait lors d’une cérémonie de mobilisation et de sensibilisation des artisans de sa zone de couverture.
Selon lui, la mise en œuvre de cette mutuelle des artisans va combler ‘’un vide important, parce que notre corporation est exposée à plus de 60% aux risques liés à l’automédication’’.
Aujourd’hui, a-t-il conclu, ‘’quand tu as un palu, le prix minimum pour se traiter varie entre 2000 et 6000 FCFA, pourtant, pour la mise en route effective de cette mutuelle on nous demande de cotiser 5000 FCFA par mois pour une famille de 5 personnes. Je pense que c’est la meilleure des choses’’.
Pour Jean Pierre Séry, le consultant en finance de la santé qui a travaillé sur la faisabilité du projet, toutes les étapes préliminaires pour sa réalisation effective ont déjà été franchies.
« Nous avons déjà travaillé avec les artisans qui ont eux-mêmes déterminé le panier de soin, leur capacité contributive et comment ils voudraient se faire soigner’’ a-t-il expliqué, ajoutant que ‘’nous pouvons maintenant à partir de là, écrire le processus’’.
Mais, a-t-il relevé, compte tenu du fait que ‘’le processus de création d’une mutuelle peut aller jusqu’à deux ans, on leur offre une mutuelle qui existe déjà pour justement servir des prestations jusqu’à ce qu’ils soient assez autonomes pour se prendre en charge’’.
Quant à Lorenzo Manzoni, le représentant de l’ONG italienne, Association volontaire de service
international (AVCI) qui cofinance ce projet avec l’Union Européenne, pense que les artisans, au même titre que les acteurs du secteur formel, ont aussi besoin d’avoir une couverture sanitaire. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, ‘’nous avons opté pour faciliter la création de mutuelles de santé dans trois villes, à savoir Yamoussoukro, Abidjan et Bouaké avec des modalités différentes propres à chaque situation et nous espérons en pouvoir tirer un bilan d’ici six mois’’.
‘’Ce projet est vraiment très intéressant parce que AVCI a réussi à mettre autour de la même table tous les experts en capacité de réaliser réellement un projet à la fois efficace et sécurisé’’ s’est pour sa part réjoui le Directeur du programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé, Jean Phillipe Uché.
CK/ls/APA
L’information a été donnée, mardi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) par le président régional de la chambre des métiers de Bouaké, Siaka Ouattara, qui s’exprimait lors d’une cérémonie de mobilisation et de sensibilisation des artisans de sa zone de couverture.
Selon lui, la mise en œuvre de cette mutuelle des artisans va combler ‘’un vide important, parce que notre corporation est exposée à plus de 60% aux risques liés à l’automédication’’.
Aujourd’hui, a-t-il conclu, ‘’quand tu as un palu, le prix minimum pour se traiter varie entre 2000 et 6000 FCFA, pourtant, pour la mise en route effective de cette mutuelle on nous demande de cotiser 5000 FCFA par mois pour une famille de 5 personnes. Je pense que c’est la meilleure des choses’’.
Pour Jean Pierre Séry, le consultant en finance de la santé qui a travaillé sur la faisabilité du projet, toutes les étapes préliminaires pour sa réalisation effective ont déjà été franchies.
« Nous avons déjà travaillé avec les artisans qui ont eux-mêmes déterminé le panier de soin, leur capacité contributive et comment ils voudraient se faire soigner’’ a-t-il expliqué, ajoutant que ‘’nous pouvons maintenant à partir de là, écrire le processus’’.
Mais, a-t-il relevé, compte tenu du fait que ‘’le processus de création d’une mutuelle peut aller jusqu’à deux ans, on leur offre une mutuelle qui existe déjà pour justement servir des prestations jusqu’à ce qu’ils soient assez autonomes pour se prendre en charge’’.
Quant à Lorenzo Manzoni, le représentant de l’ONG italienne, Association volontaire de service
international (AVCI) qui cofinance ce projet avec l’Union Européenne, pense que les artisans, au même titre que les acteurs du secteur formel, ont aussi besoin d’avoir une couverture sanitaire. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, ‘’nous avons opté pour faciliter la création de mutuelles de santé dans trois villes, à savoir Yamoussoukro, Abidjan et Bouaké avec des modalités différentes propres à chaque situation et nous espérons en pouvoir tirer un bilan d’ici six mois’’.
‘’Ce projet est vraiment très intéressant parce que AVCI a réussi à mettre autour de la même table tous les experts en capacité de réaliser réellement un projet à la fois efficace et sécurisé’’ s’est pour sa part réjoui le Directeur du programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé, Jean Phillipe Uché.
CK/ls/APA