Les ressortissants du Zanzan résidant de la Vallée du Bandama ont décidé de mutualiser leurs efforts à travers une fédération qui a été portée sur les fonts baptismaux le 2 avril 2016. C’est pour saluer cet acte de solidarité et d’union retrouvée que Sansan Kambilé, ministre de la Justice, a effectué le déplacement de Bouaké, samedi dernier, pour parrainer la sortie de la Fédération des associations des ressortissants du Zanzan (Faz). A la lumière de l’actualité brûlante qu’a connue le pays, singulièrement, la région du Boukani dont il est originaire, le Garde des sceaux a saisi cette tribune pour appeler tout le Boukani à la paix. Car, a-t-il souligné, ces tristes événements qui ont secoué la région "rappellent à chacun de nous qu’il faut savoir raison garder et avoir des comportements qui ne fâchent pas". «Nous appelons à la paix, à la cohésion sociale, à la fraternité», a-t-il lancé. Pour Sansan Kambilé, c’est ce dont le Boukani a besoin pour assurer son développement. «Le Bounkani n’a pas besoin de haine et de division qui vont précipiter toute la région vers sa destruction », a-t-il martelé. C’est pourquoi, il a estimé qu’en se constituant en fédération, les ressortissants du Zanzan ont voulu affirmer leur union dans leur diversité ethnique. « Il n’y a pas de division entre Koulango, Bron, Malinké, Agni, Lobi…», a-t-il rassuré. Aussi a-t-il fait cette confidence à ses parents de Bouaké: «Cette région est très chère au président de la République Alassane Ouattara». C’est la raison pour laquelle, a-t-il révélé aux premières heures de ces tristes événements, le chef de l’Etat a demandé que le gouvernement s’y rende pour s’enquérir des nouvelles et appeler à l’apaisement. Et de porter cette bonne nouvelle: «Le président de la République a décidé lui-même de s’y rendre bientôt». Mais quelle est la situation qui prévaut à l’heure actuelle dans le Boukani après que tous ces émissaires du gouvernement se sont rendus au chevet du grand malade ? Sansan Kambilé a tenu à être rassurant. « La situation est calme», a-t-il indiqué. Toutefois, le ministre a été formel. « La justice fera son travail», a-t-il dit sur un ton ferme. Bien avant, Boko Koffi Alexandre, porte-parole de la Faz, a souligné qu’au-delà de la sortie officielle de leur fédération, ils ont voulu magnifier l’union, la fraternité entre les frères du Zanzan qui vivent dans la région de la vallée du Bandama.
Annoncia Sehoué avec Sercom
Annoncia Sehoué avec Sercom
