Face aux journalistes, le secrétaire général de la Coordination des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Coeeci) a déploré vendredi 22 avril 2016 la descente policière sur le campus de Cocody pendant laquelle violence, vol et viol étaient au menu, selon les termes du secrétaire général Aristide Ozoukou.
« La Coeeci condamne fermement et accuse directement les autorités qui refusent toujours d’apporter des solutions à nos conditions misérables d’études. Les autorités cherchent plutôt à nous museler. Or cette obsession ne produira pas ses effets escomptés. C’est pourquoi nous les invitons à choisir comme seule alternative le dialogue », a analysé Aristide Ozoukou.
Revenant sur les violences policières à l’université ces derniers jours, il s’est dit surpris de la « déclaration précipitée du gouvernement » qui, sans condamner la barbarie veut « classer rapidement ce dossier de la honte ». « Les autorités ont-elles objectivement mené les enquêtes ? Nous en doutons », ajoute le leader estudiantin. Lequel exprime la position de son syndicat en ces termes : « Pour éviter de telles situations, la Coeeci exige la résolution des revendications et par la même occasion annonce l’opération ‘’No policier sur l’espace universitaire’’ ».
Une opération, qui, si elle était mise en œuvre augure, de nouvelles tensions sur le campus. Ce n’est pas un secret, les cargos de policiers sont stationnés dans des recoins de l’université. Des contingents de la Crs et du Ccdo patrouillent en permanence. Nous en avons fait le constat lors de cette conférence de presse au foyer du Crou.
S. DEBAILLY
« La Coeeci condamne fermement et accuse directement les autorités qui refusent toujours d’apporter des solutions à nos conditions misérables d’études. Les autorités cherchent plutôt à nous museler. Or cette obsession ne produira pas ses effets escomptés. C’est pourquoi nous les invitons à choisir comme seule alternative le dialogue », a analysé Aristide Ozoukou.
Revenant sur les violences policières à l’université ces derniers jours, il s’est dit surpris de la « déclaration précipitée du gouvernement » qui, sans condamner la barbarie veut « classer rapidement ce dossier de la honte ». « Les autorités ont-elles objectivement mené les enquêtes ? Nous en doutons », ajoute le leader estudiantin. Lequel exprime la position de son syndicat en ces termes : « Pour éviter de telles situations, la Coeeci exige la résolution des revendications et par la même occasion annonce l’opération ‘’No policier sur l’espace universitaire’’ ».
Une opération, qui, si elle était mise en œuvre augure, de nouvelles tensions sur le campus. Ce n’est pas un secret, les cargos de policiers sont stationnés dans des recoins de l’université. Des contingents de la Crs et du Ccdo patrouillent en permanence. Nous en avons fait le constat lors de cette conférence de presse au foyer du Crou.
S. DEBAILLY
