Il est des choses auxquelles on ne fait toujours pas attention, mais qui sont révélateurs de l’état d’esprit de ceux qui posent parfois des actes ô combien significatifs ou prémonitoires. Papa Wemba avait une idée bien claire de comment il rendrait l’âme. Dans une video postée sur les réseaux sociaux, l’artiste expliquait, dans les échanges qu’il avait eu avec Serges Fatho, qu’il se voyait rendre son dernier souffle sur scène. « Le dernier concert se sera, je crois, sur scène que je partirai quoi … devant tous les fanatiques… puisqu’il y a des moments sur scène ou ça m’arrive de voir que je plane. Je ne sais comment l’expliquer mais peut-être que je partirai comme ça », stupéfiants, ces paroles de Wemba sur le plateau qu’animait Serges Fath. Dans plusieurs autres interviews qu’il donnait çà et là à des chaines de télévision et de radio, Papa Wemba donnait sa vision presque philosophique de la mort.
Bien que âgé, Papa Wemba depuis ces derniers mois ne renonçait pas à des spectacles. Il répondait à toutes les invitations, accompagnait et conseillait de jeunes artistes sur les œuvres de qui, il acceptait de poser gentiment sa voix. On n’avait l’impression qu’il se sentait de plus en plus attiré par la scène et que l’heure de « planer » avait sonnée. C’est d’ailleurs sans hésitation qu’il a donné son accord au groupe Magic système pour un concert au Femua. Il avait envisagé, dans le même temps, se rendre à Abidjan avec son épouse qui peut-être le verrait « planer » sur la scène du Femua et repartir avec lui à Kinshasa.
Consciemment ou inconsciemment, Wemba, on peut le penser, sentait sa fin proche. Ces dernières prestations étaient faites avec beaucoup d’entrain, de détermination comme des spectacles d’adieu. Revoyons avec quelle fougue, il a soutenu sur scène l’artiste ivoirienne Josey au New morning en France, il y a environ un mois. Tout un mystère ! Tirons, enfin, notre chapeau à l’homme. Il a fait et fera, sans doute à jamais, la fierté de l’Afrique toute entière. Il a séduit par sa musique, par son talent. Et la grande consolidation, c’est que « Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l’Ombre qui s’éclaire. Et dans l’ombre qui s’épaissit. Les Morts ne sont pas sous la Terre : Ils sont dans l’Arbre qui frémit, Ils sont dans le Bois qui gémit. Ils sont dans l’Eau qui coule, Ils sont dans l’Eau qui dort. Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule : Les Morts ne sont pas morts ». Nous croyons avec Birago Diop que les morts ne sont pas morts, donc que Wemba n‘est pas mort.
Bien que âgé, Papa Wemba depuis ces derniers mois ne renonçait pas à des spectacles. Il répondait à toutes les invitations, accompagnait et conseillait de jeunes artistes sur les œuvres de qui, il acceptait de poser gentiment sa voix. On n’avait l’impression qu’il se sentait de plus en plus attiré par la scène et que l’heure de « planer » avait sonnée. C’est d’ailleurs sans hésitation qu’il a donné son accord au groupe Magic système pour un concert au Femua. Il avait envisagé, dans le même temps, se rendre à Abidjan avec son épouse qui peut-être le verrait « planer » sur la scène du Femua et repartir avec lui à Kinshasa.
Consciemment ou inconsciemment, Wemba, on peut le penser, sentait sa fin proche. Ces dernières prestations étaient faites avec beaucoup d’entrain, de détermination comme des spectacles d’adieu. Revoyons avec quelle fougue, il a soutenu sur scène l’artiste ivoirienne Josey au New morning en France, il y a environ un mois. Tout un mystère ! Tirons, enfin, notre chapeau à l’homme. Il a fait et fera, sans doute à jamais, la fierté de l’Afrique toute entière. Il a séduit par sa musique, par son talent. Et la grande consolidation, c’est que « Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l’Ombre qui s’éclaire. Et dans l’ombre qui s’épaissit. Les Morts ne sont pas sous la Terre : Ils sont dans l’Arbre qui frémit, Ils sont dans le Bois qui gémit. Ils sont dans l’Eau qui coule, Ils sont dans l’Eau qui dort. Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule : Les Morts ne sont pas morts ». Nous croyons avec Birago Diop que les morts ne sont pas morts, donc que Wemba n‘est pas mort.
