Le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé samedi qu’"une enquête sera diligentée pour punir les coupables" qui ont "tiré les ficelles" lors des affrontements inter-communautaires survenus en mars dans la ville de Bouna (603 Km au Nord-Est) et qui ont fait 33 morts et 52 blessés.
"Une enquête sera diligentée et nous punirons tous les coupables que nous trouverons", a annoncé sur un ton ferme Alassane Ouattara dans un discours face aux populations de Bouna.
"L’ampleur des dégâts et des tueries ne peut être justifiée par un simple conflit entre agriculteurs et éleveurs (...) Nous savons que des mains occultes ont dû manipuler à un moment donné les populations et poussé les communautés à s’affronter", a ajouté M. Ouattara qui a par ailleurs "condamné" ces évènements.
La visite du chef de l’Etat ivoirien sur fonds d’"apaisement" intervient plus d’un mois après les sanglants affrontements inter-communautaires dans la ville de Bouna, près de la frontalière avec le Ghana.
Fin mars, des Lobis, population autochtone principalement agricole, ont brûlé des cases appartenant à des Peuhls, des éleveurs allogènes, leur reprochant de laisser leurs bétails saccager les champs.
Ces affrontements ont fait 33 morts dont un gendarme, 52 blessés parmi lesquels des éléments des forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et 2.640 déplacés.
Pour M. Ouattara, "la violence ne devrait pas être un moyen de règlement de compte", appelant les populations de Bouna "à consolider les acquis du climat social" après l’élection présidentielle d’octobre 2015.
Le président ivoirien a par ailleurs salué l’"excellent travail" des forces de sécurité de son pays appuyées par des soldats de la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire.
"Une brigade de la gendarmerie sera construite à Bouna et le commissariat érigé en district", a annoncé M. Ouattara.
LIB
"Une enquête sera diligentée et nous punirons tous les coupables que nous trouverons", a annoncé sur un ton ferme Alassane Ouattara dans un discours face aux populations de Bouna.
"L’ampleur des dégâts et des tueries ne peut être justifiée par un simple conflit entre agriculteurs et éleveurs (...) Nous savons que des mains occultes ont dû manipuler à un moment donné les populations et poussé les communautés à s’affronter", a ajouté M. Ouattara qui a par ailleurs "condamné" ces évènements.
La visite du chef de l’Etat ivoirien sur fonds d’"apaisement" intervient plus d’un mois après les sanglants affrontements inter-communautaires dans la ville de Bouna, près de la frontalière avec le Ghana.
Fin mars, des Lobis, population autochtone principalement agricole, ont brûlé des cases appartenant à des Peuhls, des éleveurs allogènes, leur reprochant de laisser leurs bétails saccager les champs.
Ces affrontements ont fait 33 morts dont un gendarme, 52 blessés parmi lesquels des éléments des forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et 2.640 déplacés.
Pour M. Ouattara, "la violence ne devrait pas être un moyen de règlement de compte", appelant les populations de Bouna "à consolider les acquis du climat social" après l’élection présidentielle d’octobre 2015.
Le président ivoirien a par ailleurs salué l’"excellent travail" des forces de sécurité de son pays appuyées par des soldats de la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire.
"Une brigade de la gendarmerie sera construite à Bouna et le commissariat érigé en district", a annoncé M. Ouattara.
LIB