« Créer un monde sans SIDA passe par des actions plus concertées et systématiques »
« C’est ensemble que nous pourrons venir à bout de l’épidémie du SIDA »
La Première Dame, Dominique Ouattara a présidé la cérémonie d’ouverture de la réunion ministérielle internationale des ministres de la Santé de 10 pays africains, le mardi 10 mai 2016 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. L’objectif de cette réunion de haut niveau est la mise en place d’une coalition mondiale pour combler les lacunes en matière de traitement des enfants vivant avec le VIH/SIDA. A cette occasion, la Première Dame, par ailleurs, Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA pour l’Elimination de la Transmission Mère-Enfant du VIH et pour la promotion du Traitement pédiatrique a appelé les différents acteurs et les gouvernements à une coalition mondiale contre la pandémie.
Mesdames et Messieurs,
C’est avec un grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui à Abidjan, à l’occasion de cette cérémonie d’ouverture de la réunion continentale des Ministres de la Santé, sur le traitement pédiatrique du VIH/sida.
Avant tout propos, je tiens à remercier chaleureusement, mon frère, Monsieur Michel SIDIBE, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, qui m’a demandé de parrainer cet événement majeur, organisé pour la première fois en Côte d’Ivoire. Cher Michel, je voudrais vous féliciter, de même que toute votre équipe, pour l’excellent travail que vous réalisez chaque jour à la tête de cette institution, afin de donner plus d’espoir aux populations face à ce fléau qui frappe nos pays.
Je souhaiterais aussi adresser mes salutations à tous les Ministres ici présents, venus des pays frères, ainsi que toutes les autres personnalités qui ont fait le déplacement jusqu’à Abidjan.
Mesdames et Messieurs les Ministres, votre mobilisation exemplaire de ce jour, traduit l’intérêt que nos pays accordent au plus haut niveau à la problématique du VIH. Et je vous en félicite.
Je souhaiterais également saluer Madame Raymonde Goudou COFFIE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique de Côte d’Ivoire, que je félicite pour l’organisation de ce bel événement.
Je salue aussi, tous les experts présents aujourd’hui, ainsi que l’ensemble des partenaires au développement pour les importants appuis techniques, matériels et financiers qu’ils apportent à nos pays, en vue de l’élimination de l’épidémie du VIH sur notre continent et dans le monde.
Enfin, je n’oublie pas de saluer chaleureusement Madame Rose DOSSO et Madame Jeanne CAPIYA, dont les témoignages poignants nous ont arrachés des larmes.
Mesdames et Messieurs,
Le thème de cette rencontre : « Vers la fin du sida pédiatrique : catalyser l’action mondiale en vue de réduire l’écart du traitement VIH pour les enfants », revêt un caractère important et urgent, car il situe la priorité de notre combat pour l’éradication de cette maladie.
En effet, parvenir à la fin du SIDA pédiatrique, nécessite une intervention à deux niveaux :
d’une part, éliminer la transmission Mère-Enfant du VIH,
et d’autre part, procurer des soins adéquats aux enfants malades du SIDA.
Tels sont les principaux axes autour desquels je mène ma mission en tant qu’Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA, mais également, en raison de mon engagement personnel, en faveur du bien-être des enfants.
Mesdames et Messieurs,
Dès 1998, j’ai créé la Fondation Children of Africa pour apporter secours et assistance aux enfants défavorisés d’Afrique.
Et grâce au soutien de généreux donateurs et au travail acharné de bénévoles, la Fondation Children of Africa apporte quotidiennement le sourire à des milliers d’enfants vulnérables.
Du fait de mon engagement, l’ONUSIDA m’a conféré depuis 2014, la charge de mener le combat contre la transmission Mère-Enfant du VIH, ainsi que la promotion du traitement pédiatrique sur notre continent et à travers le monde entier.
En cette qualité, la mission qui nous incombe est d’autant plus grande, que les chiffres enregistrés lors des récentes études sur le sujet sont inquiétants. En effet, selon ces enquêtes, sur la totalité des enfants qui naissent avec le VIH, 50% d’entre eux meurent avant leur deuxième anniversaire et 80% avant leur cinquième année de vie.
Ces mêmes enquêtes révèlent aussi que, 40% des nouvelles infections à VIH dans le monde surviennent chez l’enfant,
et bon nombre d’entre eux n’ont pas accès au traitement antirétroviral, qui pourrait leur sauver la vie.
Quant aux taux de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes, ils sont malheureusement encore trop élevés sur notre continent.
Cette situation dramatique nous interpelle au plus haut point. Il nous faut agir rapidement.
Mesdames et Messieurs,
Il importe de souligner cependant, que sur le plan mondial, les grandes avancées réalisées en réponse à l’épidémie du VIH, sont source d’espoir et d’enthousiasme.
Et Je tiens à saluer ici, les progrès notables, en ce qui concerne le diagnostic précoce de l’infection à VIH, et l’existence d’une gamme de traitements antirétroviraux adaptés aux enfants.
Toutefois, afin d’atteindre l’objectif d’éradication de la maladie d’ici à 2030, nous devons redoubler d’efforts, susciter plus d’engagement et aller au-delà des acquis autant sur le plan national, qu’international. C’est le combat que je mène en Côte d’Ivoire, sur notre continent et dans le monde avec mes consœurs Premières Dames d’Afrique au sein de l’OPDAS.
En effet, parvenir à l’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH, nécessite une coalition de tous, et la réaffirmation de notre engagement.
L’atteinte de nos objectifs communs, requiert la participation de chaque acteur de cette lutte, afin d’atteindre l’objectif de « zéro nouvelle infection » dans les prochaines années, et bâtir ensemble une génération sans sida.
Mesdames et Messieurs,
Chers participants,
Créer un monde sans sida, passe par des actions plus concertées et systématiques, pour que les femmes et les enfants continuent de recevoir de façon durable, des soins et un traitement adapté contre le VIH.
Nous devons donc, travailler ensemble dans un partenariat mondial fort, en vue de mettre en œuvre des actions coordonnées et en synergie pour qu’au cours des cinq prochaines années qui seront critiques selon l’ONUSIDA, nous puissions venir à bout de l’épidémie du sida.
Notre action commune permettra de faciliter un accès équitable au traitement antirétroviral.
Cette étape est vitale pour combler le fossé pédiatrique de traitement du VIH et constitue un des piliers de l’objectif de l’ONUSIDA à savoir : 90% d’enfants dépistés, 90% d’enfants sous traitement, 90% de charge virale supprimée.
J’en appelle donc à une mobilisation de tous, à un engagement de chacun, pour des campagnes à grande échelle du traitement pédiatrique, et pour la mise à disposition des antirétroviraux en plus grand nombre. C’est à cette condition, que chaque enfant qui naitra sans VIH, restera séronégatif et aura de meilleures chances de grandir et s’épanouir.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais pour terminer, vous encourager à parvenir à des recommandations consensuelles visant à influer sur la déclaration finale de la prochaine réunion de haut niveau sur le VIH / SIDA, à l’Assemblée Générale des Nations Unies en juin prochain.
Je vous encourage à poser à partir d’Abidjan, les fondations d’un partenariat mondial fort, en vue d’accélérer l’élimination de la Transmission Mère-Enfant ; et promouvoir le traitement du sida pédiatrique, pour atteindre la fin du sida d’ici à 2030.
Sur ces mots, je déclare ouverte la réunion continentale sur la fin du sida pédiatrique.
Je vous remercie.
« C’est ensemble que nous pourrons venir à bout de l’épidémie du SIDA »
La Première Dame, Dominique Ouattara a présidé la cérémonie d’ouverture de la réunion ministérielle internationale des ministres de la Santé de 10 pays africains, le mardi 10 mai 2016 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. L’objectif de cette réunion de haut niveau est la mise en place d’une coalition mondiale pour combler les lacunes en matière de traitement des enfants vivant avec le VIH/SIDA. A cette occasion, la Première Dame, par ailleurs, Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA pour l’Elimination de la Transmission Mère-Enfant du VIH et pour la promotion du Traitement pédiatrique a appelé les différents acteurs et les gouvernements à une coalition mondiale contre la pandémie.
Mesdames et Messieurs,
C’est avec un grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui à Abidjan, à l’occasion de cette cérémonie d’ouverture de la réunion continentale des Ministres de la Santé, sur le traitement pédiatrique du VIH/sida.
Avant tout propos, je tiens à remercier chaleureusement, mon frère, Monsieur Michel SIDIBE, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, qui m’a demandé de parrainer cet événement majeur, organisé pour la première fois en Côte d’Ivoire. Cher Michel, je voudrais vous féliciter, de même que toute votre équipe, pour l’excellent travail que vous réalisez chaque jour à la tête de cette institution, afin de donner plus d’espoir aux populations face à ce fléau qui frappe nos pays.
Je souhaiterais aussi adresser mes salutations à tous les Ministres ici présents, venus des pays frères, ainsi que toutes les autres personnalités qui ont fait le déplacement jusqu’à Abidjan.
Mesdames et Messieurs les Ministres, votre mobilisation exemplaire de ce jour, traduit l’intérêt que nos pays accordent au plus haut niveau à la problématique du VIH. Et je vous en félicite.
Je souhaiterais également saluer Madame Raymonde Goudou COFFIE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique de Côte d’Ivoire, que je félicite pour l’organisation de ce bel événement.
Je salue aussi, tous les experts présents aujourd’hui, ainsi que l’ensemble des partenaires au développement pour les importants appuis techniques, matériels et financiers qu’ils apportent à nos pays, en vue de l’élimination de l’épidémie du VIH sur notre continent et dans le monde.
Enfin, je n’oublie pas de saluer chaleureusement Madame Rose DOSSO et Madame Jeanne CAPIYA, dont les témoignages poignants nous ont arrachés des larmes.
Mesdames et Messieurs,
Le thème de cette rencontre : « Vers la fin du sida pédiatrique : catalyser l’action mondiale en vue de réduire l’écart du traitement VIH pour les enfants », revêt un caractère important et urgent, car il situe la priorité de notre combat pour l’éradication de cette maladie.
En effet, parvenir à la fin du SIDA pédiatrique, nécessite une intervention à deux niveaux :
d’une part, éliminer la transmission Mère-Enfant du VIH,
et d’autre part, procurer des soins adéquats aux enfants malades du SIDA.
Tels sont les principaux axes autour desquels je mène ma mission en tant qu’Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA, mais également, en raison de mon engagement personnel, en faveur du bien-être des enfants.
Mesdames et Messieurs,
Dès 1998, j’ai créé la Fondation Children of Africa pour apporter secours et assistance aux enfants défavorisés d’Afrique.
Et grâce au soutien de généreux donateurs et au travail acharné de bénévoles, la Fondation Children of Africa apporte quotidiennement le sourire à des milliers d’enfants vulnérables.
Du fait de mon engagement, l’ONUSIDA m’a conféré depuis 2014, la charge de mener le combat contre la transmission Mère-Enfant du VIH, ainsi que la promotion du traitement pédiatrique sur notre continent et à travers le monde entier.
En cette qualité, la mission qui nous incombe est d’autant plus grande, que les chiffres enregistrés lors des récentes études sur le sujet sont inquiétants. En effet, selon ces enquêtes, sur la totalité des enfants qui naissent avec le VIH, 50% d’entre eux meurent avant leur deuxième anniversaire et 80% avant leur cinquième année de vie.
Ces mêmes enquêtes révèlent aussi que, 40% des nouvelles infections à VIH dans le monde surviennent chez l’enfant,
et bon nombre d’entre eux n’ont pas accès au traitement antirétroviral, qui pourrait leur sauver la vie.
Quant aux taux de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes, ils sont malheureusement encore trop élevés sur notre continent.
Cette situation dramatique nous interpelle au plus haut point. Il nous faut agir rapidement.
Mesdames et Messieurs,
Il importe de souligner cependant, que sur le plan mondial, les grandes avancées réalisées en réponse à l’épidémie du VIH, sont source d’espoir et d’enthousiasme.
Et Je tiens à saluer ici, les progrès notables, en ce qui concerne le diagnostic précoce de l’infection à VIH, et l’existence d’une gamme de traitements antirétroviraux adaptés aux enfants.
Toutefois, afin d’atteindre l’objectif d’éradication de la maladie d’ici à 2030, nous devons redoubler d’efforts, susciter plus d’engagement et aller au-delà des acquis autant sur le plan national, qu’international. C’est le combat que je mène en Côte d’Ivoire, sur notre continent et dans le monde avec mes consœurs Premières Dames d’Afrique au sein de l’OPDAS.
En effet, parvenir à l’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH, nécessite une coalition de tous, et la réaffirmation de notre engagement.
L’atteinte de nos objectifs communs, requiert la participation de chaque acteur de cette lutte, afin d’atteindre l’objectif de « zéro nouvelle infection » dans les prochaines années, et bâtir ensemble une génération sans sida.
Mesdames et Messieurs,
Chers participants,
Créer un monde sans sida, passe par des actions plus concertées et systématiques, pour que les femmes et les enfants continuent de recevoir de façon durable, des soins et un traitement adapté contre le VIH.
Nous devons donc, travailler ensemble dans un partenariat mondial fort, en vue de mettre en œuvre des actions coordonnées et en synergie pour qu’au cours des cinq prochaines années qui seront critiques selon l’ONUSIDA, nous puissions venir à bout de l’épidémie du sida.
Notre action commune permettra de faciliter un accès équitable au traitement antirétroviral.
Cette étape est vitale pour combler le fossé pédiatrique de traitement du VIH et constitue un des piliers de l’objectif de l’ONUSIDA à savoir : 90% d’enfants dépistés, 90% d’enfants sous traitement, 90% de charge virale supprimée.
J’en appelle donc à une mobilisation de tous, à un engagement de chacun, pour des campagnes à grande échelle du traitement pédiatrique, et pour la mise à disposition des antirétroviraux en plus grand nombre. C’est à cette condition, que chaque enfant qui naitra sans VIH, restera séronégatif et aura de meilleures chances de grandir et s’épanouir.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais pour terminer, vous encourager à parvenir à des recommandations consensuelles visant à influer sur la déclaration finale de la prochaine réunion de haut niveau sur le VIH / SIDA, à l’Assemblée Générale des Nations Unies en juin prochain.
Je vous encourage à poser à partir d’Abidjan, les fondations d’un partenariat mondial fort, en vue d’accélérer l’élimination de la Transmission Mère-Enfant ; et promouvoir le traitement du sida pédiatrique, pour atteindre la fin du sida d’ici à 2030.
Sur ces mots, je déclare ouverte la réunion continentale sur la fin du sida pédiatrique.
Je vous remercie.