Une réunion internationale des ministres africains de la santé sur le traitement pédiatrique du VIH/SIDA s’est ouverte, mardi, à Abidjan en présence de la Première dame de Côte d’Ivoire Dominique Ouattara et de onze ministres du continents, autour du thème, ‘’vers la fin du SIDA pédiatrique : catalyser l’action mondiale en vue de réduire l’écart du traitement VIH pour les enfants’’.
Cette rencontre de la capitale économique ivoirienne se tient en prélude à la réunion de haut niveau qui est prévue en juin prochain à New York en marge des Assemblée des Nations-Unies. Selon des enquêtes récentes, sur la totalité des enfants qui naissent avec le VIH, 50% d'entre eux meurent avant leur deuxième anniversaire et 80% avant leur cinquième année de vie.
Ces mêmes enquêtes révèlent aussi que 40% des nouvelles infections VIH dans le monde surviennent chez les enfants et bon nombre d'entre eux n'ont pas accès au traitement antirétroviral qui pourrait leur sauver la vie.
‘'Je tiens à saluer ici les progrès notables, en ce qui concerne le diagnostic précoce de l'infection à VIH, et l'existence d'une gamme de traitement antirétroviraux adaptés aux enfants'', a déclaré la Première dame Dominique Ouattara, soulignant que ‘'toutefois afin d'atteindre l'objectif d'éradication de la maladie d'ici 2030, nous devrons redoubler d'efforts, susciter plus d'engagement et aller au-delà des acquis autant sur le plan national, qu'international''.
‘'C'est le combat que je mène en Côte d'Ivoire, sur le continent et dans le monde avec mes consœurs Premières dames d'Afrique au sein de l'OPDAS'', a-t-elle poursuivi. Pour Mme Ouattara, ‘'créer un monde sans SIDA passe par des actions plus concertées et systématiques, pour que les femmes et les enfants continuent de recevoir de façon durale, des soins et un traitement adapté contre le VIH''.
‘'Nous devons donc travailler ensemble dans un partenariat mondial fort, en vue de mettre en œuvre des actions coordonnées et en synergie pour qu'au cours des cinq prochaines années qui seront critiques selon l'ONUSIDA, nous puissions venir à bout de l'épidémie du SIDA'', a-t-elle encore ajouté, estimant que ‘'notre action commune permettra d'avoir un accès équitable au traitement antirétroviral''.
‘'Cette étape est vitale pour combler le fossé pédiatrique de traitement du VIH et constitue l'un des piliers de l'objectif de l'ONUSIDA à savoir 90% d'enfants dépistés, 90% d'enfants sous traitement, 90% de charge virale supprimée'', a conclu Dominique Ouattara.
Auparavant, les participants au nombre desquels figurent les ministres de la santé du Mali, du Zimbabwe, du Lesotho, du Burkina Faso, du Kenya, de l'Ouganda, du Ghana, du Swaziland, de la Namibie , de l'Ethiopie et de la Côte d'Ivoire, ont eu droit à deux ‘'témoignages poignants'' de femmes vivantes avec le VIH, arrachant des larmes à certains participants. La ministre ivoirienne de la santé et de l'hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie, a pour sa part remercié ses homologues d'avoir effectué le déplacement d'Abidjan.
Pour Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, il s'agit d'une question de justice sociale. ‘'90% des enfants vivants avec le VIH vivent en Afrique'', a déploré M. Sidibé, appelant à la ‘'transformation de cette situation''. Le patron de l'ONUSIDA a également souligné que la rencontre d'Abidjan vise à ‘'galvaniser'' les acteurs pour que l'accès au traitement soit une ‘'réalité et devienne universel''.
Tour à tour, l'Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d'Ivoire, Terence Mc Culley et celui de la France, Georges Serre ont relevé le rôle jouer par leur pays respectif dans la lutte contre ce fléau. ‘' Les Etats-Unis sont dans leur 12è année de partenariat fructueux avec le gouvernement ivoirien'', a déclaré le diplomate américain, précisant ce ‘'sont au total avec 550 milliards de FCFA que les Etats Unis ont aidé l'Etat ivoirien dans cette lutte''.
LS/APA
Cette rencontre de la capitale économique ivoirienne se tient en prélude à la réunion de haut niveau qui est prévue en juin prochain à New York en marge des Assemblée des Nations-Unies. Selon des enquêtes récentes, sur la totalité des enfants qui naissent avec le VIH, 50% d'entre eux meurent avant leur deuxième anniversaire et 80% avant leur cinquième année de vie.
Ces mêmes enquêtes révèlent aussi que 40% des nouvelles infections VIH dans le monde surviennent chez les enfants et bon nombre d'entre eux n'ont pas accès au traitement antirétroviral qui pourrait leur sauver la vie.
‘'Je tiens à saluer ici les progrès notables, en ce qui concerne le diagnostic précoce de l'infection à VIH, et l'existence d'une gamme de traitement antirétroviraux adaptés aux enfants'', a déclaré la Première dame Dominique Ouattara, soulignant que ‘'toutefois afin d'atteindre l'objectif d'éradication de la maladie d'ici 2030, nous devrons redoubler d'efforts, susciter plus d'engagement et aller au-delà des acquis autant sur le plan national, qu'international''.
‘'C'est le combat que je mène en Côte d'Ivoire, sur le continent et dans le monde avec mes consœurs Premières dames d'Afrique au sein de l'OPDAS'', a-t-elle poursuivi. Pour Mme Ouattara, ‘'créer un monde sans SIDA passe par des actions plus concertées et systématiques, pour que les femmes et les enfants continuent de recevoir de façon durale, des soins et un traitement adapté contre le VIH''.
‘'Nous devons donc travailler ensemble dans un partenariat mondial fort, en vue de mettre en œuvre des actions coordonnées et en synergie pour qu'au cours des cinq prochaines années qui seront critiques selon l'ONUSIDA, nous puissions venir à bout de l'épidémie du SIDA'', a-t-elle encore ajouté, estimant que ‘'notre action commune permettra d'avoir un accès équitable au traitement antirétroviral''.
‘'Cette étape est vitale pour combler le fossé pédiatrique de traitement du VIH et constitue l'un des piliers de l'objectif de l'ONUSIDA à savoir 90% d'enfants dépistés, 90% d'enfants sous traitement, 90% de charge virale supprimée'', a conclu Dominique Ouattara.
Auparavant, les participants au nombre desquels figurent les ministres de la santé du Mali, du Zimbabwe, du Lesotho, du Burkina Faso, du Kenya, de l'Ouganda, du Ghana, du Swaziland, de la Namibie , de l'Ethiopie et de la Côte d'Ivoire, ont eu droit à deux ‘'témoignages poignants'' de femmes vivantes avec le VIH, arrachant des larmes à certains participants. La ministre ivoirienne de la santé et de l'hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie, a pour sa part remercié ses homologues d'avoir effectué le déplacement d'Abidjan.
Pour Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, il s'agit d'une question de justice sociale. ‘'90% des enfants vivants avec le VIH vivent en Afrique'', a déploré M. Sidibé, appelant à la ‘'transformation de cette situation''. Le patron de l'ONUSIDA a également souligné que la rencontre d'Abidjan vise à ‘'galvaniser'' les acteurs pour que l'accès au traitement soit une ‘'réalité et devienne universel''.
Tour à tour, l'Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d'Ivoire, Terence Mc Culley et celui de la France, Georges Serre ont relevé le rôle jouer par leur pays respectif dans la lutte contre ce fléau. ‘' Les Etats-Unis sont dans leur 12è année de partenariat fructueux avec le gouvernement ivoirien'', a déclaré le diplomate américain, précisant ce ‘'sont au total avec 550 milliards de FCFA que les Etats Unis ont aidé l'Etat ivoirien dans cette lutte''.
LS/APA