Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a déclaré, lundi 30 novembre 2020, que l’objectif des Gouvernements engagés à ce que 30 millions de personnes vivant avec le VIH soient sous traitement d’ici fin 2020, ne sera pas atteint, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida.
Lors d’une réunion de haut niveau des Nations Unies sur la fin du sida, tenue en 2016, les Gouvernements s’étaient engagés à atteindre cet objectif. Seulement, « 26,0 millions (25,1 millions–26,2 millions) de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale en fin juin 2020, soit 4 millions de moins que l’objectif prévu pour fin 2020 », indique le programme de l’ONU engagé dans la lutte contre la pandémie VIH/Sida.
La pandémie de Covid-19 a joué un rôle dans le ralentissement de la démocratisation du traitement au cours des six derniers mois, relève l’Organisme onusien.
Toutefois, l’évolution relative du nombre de personnes sous traitement est estimée à +2,4 % pour la période de janvier à mi-juin 2020. Elle était de +4,8 % entre janvier et juin 2019. Les nouvelles infections à VIH ont été réduites de 40% depuis le pic de 1998. En 2019, ce sont 1,7 millions (1,2 millions - 2,2 millions) de personnes qui ont été nouvellement infectées par le VIH, contre 2,8 millions en 1998.
Toujours en 2019, ce sont 38,0 millions (31,6 millions–44,5 millions) de personnes qui vivaient avec le VIH. Soit 36,2 millions d'adultes et 1,8 millions d’enfants de zéro à quatorze ans, selon les données de l’ONUSIDA.
"Seules une solidarité mondiale et une responsabilité partagée seront en mesure de nous aider à vaincre le coronavirus, mettre un terme à l’épidémie de sida et garantir le droit universel à la santé", a déclaré la directrice exécutive de l'ONUSIDA, Winnie Byanyima, à l'occasion de l'édition 2020 de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida.
(AIP)
Lors d’une réunion de haut niveau des Nations Unies sur la fin du sida, tenue en 2016, les Gouvernements s’étaient engagés à atteindre cet objectif. Seulement, « 26,0 millions (25,1 millions–26,2 millions) de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale en fin juin 2020, soit 4 millions de moins que l’objectif prévu pour fin 2020 », indique le programme de l’ONU engagé dans la lutte contre la pandémie VIH/Sida.
La pandémie de Covid-19 a joué un rôle dans le ralentissement de la démocratisation du traitement au cours des six derniers mois, relève l’Organisme onusien.
Toutefois, l’évolution relative du nombre de personnes sous traitement est estimée à +2,4 % pour la période de janvier à mi-juin 2020. Elle était de +4,8 % entre janvier et juin 2019. Les nouvelles infections à VIH ont été réduites de 40% depuis le pic de 1998. En 2019, ce sont 1,7 millions (1,2 millions - 2,2 millions) de personnes qui ont été nouvellement infectées par le VIH, contre 2,8 millions en 1998.
Toujours en 2019, ce sont 38,0 millions (31,6 millions–44,5 millions) de personnes qui vivaient avec le VIH. Soit 36,2 millions d'adultes et 1,8 millions d’enfants de zéro à quatorze ans, selon les données de l’ONUSIDA.
"Seules une solidarité mondiale et une responsabilité partagée seront en mesure de nous aider à vaincre le coronavirus, mettre un terme à l’épidémie de sida et garantir le droit universel à la santé", a déclaré la directrice exécutive de l'ONUSIDA, Winnie Byanyima, à l'occasion de l'édition 2020 de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida.
(AIP)