Abidjan, Dans le cadre des débats en cours sur la réforme constitutionnelle prévue cette année, un juriste ivoirien, Dr. Guibessongui N’Datien Séverin, propose d’« avoir le courage politique de mettre fin à un régime politique atypique aux couleurs tropicales et choisir clairement entre le régime présidentiel, le régime parlementaire et le régime parlementaire mixte ».
A travers une contribution dont copie a été transmise à l’AIP, le Docteur en Droit / Avocat fait observer que dans un régime présidentiel, on institue un poste de Vice-président et dans un régime parlementaire ou un régime parlementaire mixte, le poste de Premier Ministre est plus approprié.
« Or, la Côte d’Ivoire n’est ni un régime parlementaire ou un régime parlementaire mixte car le gouvernement n’est pas responsable politiquement devant l’Assemblée Nationale (question de confiance et motion de censure) », remarque l’intellectuel ivoirien.
Dr. Guibessongui préconise, par ailleurs, de clarifier les dispositions floues et surtout de vider la Loi constitutionnelle de tous les articles confligènes, pour préserver le principe du « vivre ensemble ».
« Notre Constitution ne peut plus s’accommoder de toutes ces discriminations porteuses de frustrations et de division entre les citoyens », prévient le juriste.
Le Président de la République, Alassane Ouattara, a annoncé la tenue, cette année, d’une consultation référendaire dans le cadre de la réforme de la Constitution du 1er août 2000.
(AIP)
cmas
A travers une contribution dont copie a été transmise à l’AIP, le Docteur en Droit / Avocat fait observer que dans un régime présidentiel, on institue un poste de Vice-président et dans un régime parlementaire ou un régime parlementaire mixte, le poste de Premier Ministre est plus approprié.
« Or, la Côte d’Ivoire n’est ni un régime parlementaire ou un régime parlementaire mixte car le gouvernement n’est pas responsable politiquement devant l’Assemblée Nationale (question de confiance et motion de censure) », remarque l’intellectuel ivoirien.
Dr. Guibessongui préconise, par ailleurs, de clarifier les dispositions floues et surtout de vider la Loi constitutionnelle de tous les articles confligènes, pour préserver le principe du « vivre ensemble ».
« Notre Constitution ne peut plus s’accommoder de toutes ces discriminations porteuses de frustrations et de division entre les citoyens », prévient le juriste.
Le Président de la République, Alassane Ouattara, a annoncé la tenue, cette année, d’une consultation référendaire dans le cadre de la réforme de la Constitution du 1er août 2000.
(AIP)
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