Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le procès conjoint de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et de son dernier ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé s’est poursuivi, mardi, à la Cour pénale internationale (CPI) sise à la Haye au Pays Bas avec l’audition du 7è témoin qui s’est présenté à visage découvert.
Ce nouveau témoin, le deuxième à visage découvert après « Sam l'Africain », depuis le début du procès, est un chercheur à l'ONG internationale Human Rights Watch (HWR) qui a séjourné dans la capitale économique ivoirienne pendant la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011.
Il soutient n'avoir pu franchir certaines zones d'Abidjan comme le quartier d'Abobo –avocatier (Nord d'Abidjan) à cause de la question sécuritaire notamment la forte présence « des jeunes patriotes » qu'il a présenté comme une milice.
« Il y avait un parlement, c'est-à-dire un lieu de rassemblement des jeunes patriotes. On ne se sentait pas en mesure d'y aller parce qu'il y avait une forte concentration de violence », a-t-il expliqué.
Sur la définition de la qualification de jeunes patriotes, le témoin affirme qu'il l'«utilise pour parler d'un groupe bien précis de jeunes de militants proches de Laurent Gbagbo (….) ».
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont poursuivis devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité à la suite de la crise post-électorale qui a fait officiellement 3000 morts.
SY/l
Ce nouveau témoin, le deuxième à visage découvert après « Sam l'Africain », depuis le début du procès, est un chercheur à l'ONG internationale Human Rights Watch (HWR) qui a séjourné dans la capitale économique ivoirienne pendant la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011.
Il soutient n'avoir pu franchir certaines zones d'Abidjan comme le quartier d'Abobo –avocatier (Nord d'Abidjan) à cause de la question sécuritaire notamment la forte présence « des jeunes patriotes » qu'il a présenté comme une milice.
« Il y avait un parlement, c'est-à-dire un lieu de rassemblement des jeunes patriotes. On ne se sentait pas en mesure d'y aller parce qu'il y avait une forte concentration de violence », a-t-il expliqué.
Sur la définition de la qualification de jeunes patriotes, le témoin affirme qu'il l'«utilise pour parler d'un groupe bien précis de jeunes de militants proches de Laurent Gbagbo (….) ».
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont poursuivis devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité à la suite de la crise post-électorale qui a fait officiellement 3000 morts.
SY/l