Le prophète Kacou Phillipe est détenu dans les locaux des Renseignements généraux de la Police nationale depuis le vendredi 13 mai dernier. L’un des ses apôtres, Aman Martin, a animé une conférence de presse, lundi, à Abidjan-Adjamé, en compagnie de certains disciples, pour dénoncer l’arrestation du pasteur qu’il qualifie d’arbitraire. Il a brandi le courrier en date, du 15 mai dernier, qu’il a reçu du prophète Kacou dans lequel celui-ci plaide non coupable relativement à ce qu’on lui reproche. « J’étais à ma résidence à Katadji (Ndlr : A 3 km de Sikensi, ville au nord d’Abidjan), quand des éléments des Renseignements généraux de la Police sont arrivés. Et ils m’ont emmené avec eux. Arrivé dans les locaux des Renseignements Généraux à Abidjan, la première parole de l’officier en charge du dossier fut: «Tu as vu comment l’État a montré sa supériorité sur l’Église?” J’ai dit: “Comment?”. Il a dit: «Nous sommes allés te prendre là-bas.» Je leur ai donné tout ce qu’ils m’ont demandé comme informations. Même mon téléphone est avec eux. Je ne me reproche rien », dit-il dans le courrier.
Le conférencier a relaté les conditions difficiles de détention du pasteur Kacou Philippe selon le courrier de celui-ci. «Mais dans tout cela, qu’est ce que j’ai fait de mal? On me dit: “Rien”. “Quelqu’un me reproche-t-il quelque chose?” On me dit: “Non.” Mais qu’est-ce que je fais ici depuis plusieurs jours? », s’interroge-t-il dans son courrier. Avant d’ajouter : «Je demande seulement à être libéré en attendant qu’on fabrique des délits pour me les coller. Accordez-moi cela. C’est mon droit. Sinon, je demande qu’on me transfère à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où je peux recevoir des visites. On me dit que ma libération dépend des hauts responsables». Kacou Philippe conclu, par ailleurs, que « c'est maintenant qu’ils cherchent les objets d’accusation. Quand est-ce que je serai libéré ? Et moi, un homme de Dieu, alors que je dois être à l’église ce dimanche matin (Ndlr : dimanche de Pentecôte), je suis enfermé ici sans raison ».
GOMON Edmond
Le conférencier a relaté les conditions difficiles de détention du pasteur Kacou Philippe selon le courrier de celui-ci. «Mais dans tout cela, qu’est ce que j’ai fait de mal? On me dit: “Rien”. “Quelqu’un me reproche-t-il quelque chose?” On me dit: “Non.” Mais qu’est-ce que je fais ici depuis plusieurs jours? », s’interroge-t-il dans son courrier. Avant d’ajouter : «Je demande seulement à être libéré en attendant qu’on fabrique des délits pour me les coller. Accordez-moi cela. C’est mon droit. Sinon, je demande qu’on me transfère à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où je peux recevoir des visites. On me dit que ma libération dépend des hauts responsables». Kacou Philippe conclu, par ailleurs, que « c'est maintenant qu’ils cherchent les objets d’accusation. Quand est-ce que je serai libéré ? Et moi, un homme de Dieu, alors que je dois être à l’église ce dimanche matin (Ndlr : dimanche de Pentecôte), je suis enfermé ici sans raison ».
GOMON Edmond