Les populations de la commune d’Anyama précisément de N’dotré dans le district d’Abidjan ont quotidiennement de réelles difficultés d’approvisionnement en eau potable. Depuis plus d’un mois, la situation s’est empirée. Cette situation arrive malgré l’inauguration du château d’eau le jeudi 24 mars 2016 par le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan. Depuis plus d’un (1) mois, les robinets sont à nouveau permanemment à sec.
Conséquences
Les revendeurs et les forages reprennent du terrain. Les tricycles et les pousse-pousse refont surface. Les riverains ont pour habitude d’acheter de l’eau dans des brouettes, de porter des bidons d’eau sur la tête, s’attacher les services d’un tricycle ou d’un pousse-pousse. Femmes, hommes et enfants sont tous logés à la même enseigne. Charles Mah riverain de N’Dotré exprime son désarroi : « Il faut comme auparavant se réveiller tôt si tu veux avoir de l’eau pour ton ménage ». C’est le cas également de Nadège Allangba : ‘’Nous habitons ce quartier, pour avoir de l’eau pour notre toilette, nous sommes obligés de nous réveiller plus tôt, si on veut arriver à l’heure dans nos différentes écoles’’ s’est désolée cette étudiante à l’Université Félix Houphouët-Boigny. Le lancement des travaux du château d’eau de N’dotré avait nourri beaucoup d’espoir dans le cœur des populations d’Anyama et d’Abobo. Dans ces communes, l’eau potable est considérée depuis longtemps comme une denrée rare. Les riverains bien qu’ayant leurs compteurs d’abonnement SODECI (Société de Distribution d’Eau de la Côte d’Ivoire), reçoivent les factures. Mais, ne reçoivent pas d’eau dans leur robinet. L’Office National de l’Eau Potable(ONEP), fut alors chargé d’approvisionner les riverains au moins 2 à 3 fois par semaine. Financé à un coût global de 4,637 milliards de FCFA, le lancement des travaux du château d’eau de N’dotré a été fait le mardi 23 avril 2013 par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Ces travaux qui ont duré 18 mois devaient pouvoir résoudre les problèmes d’eau dans les communes d’Anyama et d’Abobo. Cet ouvrage était considéré comme l’un des maillons essentiels dans la chaîne de l’approvisionnement en eau potable des populations de ces deux communes. Deux (2) ans après, avec du retard, l’eau potable a commencé à venir dans les ménages bien que ce ne soit pas récurrent. Pour la quasi-totalité des riverains dudit quartier, il y a une légèreté dans la gestion de l’approvisionnement en eau potable des populations dans le district d’Abidjan. Pour elles, il est inconcevable qu’il n’y ait pas d’eau dans une maison pendant des semaines et que le gouvernement et ses services en charge ne fassent aucune communication sur le problème. Pourtant, ce château devait permettre une régularisation de la distribution d’eau dans les ménages. Pour pouvoir desservir correctement cette zone, « le réservoir a été surélevé de 5 000 m3 », avait déclaré le Premier Ministre.
O.R
Conséquences
Les revendeurs et les forages reprennent du terrain. Les tricycles et les pousse-pousse refont surface. Les riverains ont pour habitude d’acheter de l’eau dans des brouettes, de porter des bidons d’eau sur la tête, s’attacher les services d’un tricycle ou d’un pousse-pousse. Femmes, hommes et enfants sont tous logés à la même enseigne. Charles Mah riverain de N’Dotré exprime son désarroi : « Il faut comme auparavant se réveiller tôt si tu veux avoir de l’eau pour ton ménage ». C’est le cas également de Nadège Allangba : ‘’Nous habitons ce quartier, pour avoir de l’eau pour notre toilette, nous sommes obligés de nous réveiller plus tôt, si on veut arriver à l’heure dans nos différentes écoles’’ s’est désolée cette étudiante à l’Université Félix Houphouët-Boigny. Le lancement des travaux du château d’eau de N’dotré avait nourri beaucoup d’espoir dans le cœur des populations d’Anyama et d’Abobo. Dans ces communes, l’eau potable est considérée depuis longtemps comme une denrée rare. Les riverains bien qu’ayant leurs compteurs d’abonnement SODECI (Société de Distribution d’Eau de la Côte d’Ivoire), reçoivent les factures. Mais, ne reçoivent pas d’eau dans leur robinet. L’Office National de l’Eau Potable(ONEP), fut alors chargé d’approvisionner les riverains au moins 2 à 3 fois par semaine. Financé à un coût global de 4,637 milliards de FCFA, le lancement des travaux du château d’eau de N’dotré a été fait le mardi 23 avril 2013 par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Ces travaux qui ont duré 18 mois devaient pouvoir résoudre les problèmes d’eau dans les communes d’Anyama et d’Abobo. Cet ouvrage était considéré comme l’un des maillons essentiels dans la chaîne de l’approvisionnement en eau potable des populations de ces deux communes. Deux (2) ans après, avec du retard, l’eau potable a commencé à venir dans les ménages bien que ce ne soit pas récurrent. Pour la quasi-totalité des riverains dudit quartier, il y a une légèreté dans la gestion de l’approvisionnement en eau potable des populations dans le district d’Abidjan. Pour elles, il est inconcevable qu’il n’y ait pas d’eau dans une maison pendant des semaines et que le gouvernement et ses services en charge ne fassent aucune communication sur le problème. Pourtant, ce château devait permettre une régularisation de la distribution d’eau dans les ménages. Pour pouvoir desservir correctement cette zone, « le réservoir a été surélevé de 5 000 m3 », avait déclaré le Premier Ministre.
O.R