L’ex-Conseillère juridique et avocate du président Laurent Gbagbo, Me Géraldine Odéhouri, s’est prononcée, dimanche dernier, sur le procès de l’ancien président de la République et du ministre Blé Goudé à la Cour pénale internationale (Cpi), à l’occasion des conférences fédérales, à Anokoua Kouté, dans la commune d’Abobo. Elle a dit que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé peuvent être acquittés au regard du dossier, si c’est une affaire strictement judicaire. Par contre, si le dossier a une connotation politique, l’issue est liée au bon vouloir des hommes politiques. «Le président Laurent Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé peuvent être acquittés si c’est une affaire judiciaire. Dans le cas contraire, il n’y a rien à espérer», a-t-elle affirmé, répondant à une question d’un militant sur l’issue du procès. L’avocate a poursuivi pour dire que s’il s’agit d’un procès politique, comme s’accordent à dire beaucoup d’observateurs, «le sort des accusés va dépendre de la volonté des politiques et de la situation du moment».
Me Odéhouri a soutenu qu’elle partage la position de Pascal Affi N’Guessan et ceux qui soutiennent que «c’est la politique qui a envoyé Laurent Gbagbo et Blé Goudé en prison et c’est par la politique qu’ils en sortiront». Elle a, par ailleurs, expliqué que le procès s’apparente plus à un éloignement qu’à autre chose. «Lorsqu’on regarde bien, on comprend que l’objectif des gens, c’est l’éloignement de Laurent Gbagbo pour que le pouvoir puisse gouverner», avancera-t-elle. Me Géraldine Odéhouri a aussi indiqué que la seule chance de liberté qui reste avant la fin du procès est la liberté conditionnelle. «Il faut savoir que c’est une liberté qui est très encadrée. Tu ne peux pas venir dans ton pays. L’on t’envoie dans un pays tiers et tes mouvements sont limités…».
Diabaté Beh et Mobio Akichi, tous deux secrétaires nationaux chargés respectivement des fédérations d’Abobo et Anyama, ont invité les militants à se mettre ensemble pour faire triompher le Fpi à l’issue des consultations à venir. Comme à Akéikoi et Sagbé-Plameraie, ils étaient accompagnés de Mme Opeli, la responsable Offpi.
C.Ebrokié
Me Odéhouri a soutenu qu’elle partage la position de Pascal Affi N’Guessan et ceux qui soutiennent que «c’est la politique qui a envoyé Laurent Gbagbo et Blé Goudé en prison et c’est par la politique qu’ils en sortiront». Elle a, par ailleurs, expliqué que le procès s’apparente plus à un éloignement qu’à autre chose. «Lorsqu’on regarde bien, on comprend que l’objectif des gens, c’est l’éloignement de Laurent Gbagbo pour que le pouvoir puisse gouverner», avancera-t-elle. Me Géraldine Odéhouri a aussi indiqué que la seule chance de liberté qui reste avant la fin du procès est la liberté conditionnelle. «Il faut savoir que c’est une liberté qui est très encadrée. Tu ne peux pas venir dans ton pays. L’on t’envoie dans un pays tiers et tes mouvements sont limités…».
Diabaté Beh et Mobio Akichi, tous deux secrétaires nationaux chargés respectivement des fédérations d’Abobo et Anyama, ont invité les militants à se mettre ensemble pour faire triompher le Fpi à l’issue des consultations à venir. Comme à Akéikoi et Sagbé-Plameraie, ils étaient accompagnés de Mme Opeli, la responsable Offpi.
C.Ebrokié