Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat,
Messieurs les anciens Chefs d Etat ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de Gouvernement ;
Monsieur le Président du Groupe de la BAD ;
Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs de la Banque Africaine de Développement ;
Mesdames et Messieurs les Gouverneurs de la BAD ; Distingués membres du Conseil d’Administration
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Messieurs les Anciens Présidents du Groupe de la BAD ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ; Mesdames et Messieurs les représentants des Institutions internationales ;
Honorables Invités ;
Je voudrais avant tout propos, au nom de Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, adresser nos remerciements au Président de la République et au peuple de Zambie pour l’excellent accueil dont la délégation de Côte d’Ivoire a bénéficié.
Je voudrais également réitérer la gratitude du Gouvernement et du Peuple de Côte d’Ivoire, à l’endroit des Gouverneurs de la Banque Africaine de Développement, pour avoir autorisé le retour de la Banque à son Siège à Abidjan, et d’y avoir célébré les manifestations de son cinquantenaire.
Je voudrais saisir cette occasion pour féliciter le Président Akinwumi Ayodeji Adesina pour l’énergie qu’il déploie à la redynamisation de la Banque depuis sa brillante élection, et l’assurer du soutien de la Côte d’Ivoire aux réformes pertinentes qu’il engagera pour plus d’efficacité.
Je voudrais enfin renouveler les salutations chaleureuses du Gouvernement de Côte d’Ivoire au Groupe de la BAD pour l’appui important à la mise en œuvre du PND 2012-2015, et pour l’annonce de 2 milliards de dollars au Groupe Consultatif des 17 et 18 mai 2016 à Paris pour le financement du PND 2016-2020.
Honorables invités,
L’engagement pris par le Groupe de la BAD de soutenir, a travers nos PND, la modernisation de l’agriculture et des filières agro-alimentaires, ainsi que la construction de nombreuses infrastructures économiques et sociales comme leviers identifiés pour transformer structurellement l’économie ivoirienne, contribuera assurément, à renforcer la marche de la Côte d’Ivoire sur la trajectoire de l’émergence.
Il me plaît également de saluer la présence des personnalités et des experts de haut niveau qui ont accepté de faire le déplacement à Lusaka pour débattre du thème : "l’énergie et le changement climatique" dont le momentum est approprié pour permettre une mobilisation internationale en faveur de l’émergence de l’Afrique.
En effet, en septembre 2015, les dirigeants du monde ont adopté un ensemble ambitieux d’Objectifs de Développement Durable (ODD) visant à éradiquer l’extrême pauvreté sur la planète d’ici à 2030. Ensuite, il y a quelques semaines, ces mêmes Dirigeants signaient l’accord de Paris sur le climat, issu de la 21ème Conférence des Nations Unies sur le climat (COP-21).
Comme vous le savez, alors que la plupart des pays africains sont engagés dans des processus de transformation structurelle et d’industrialisation, le taux d’accès à l’énergie est le plus faible du monde avec seulement 40 %, faisant du déficit énergétique un vrai handicap pour notre développement.
C’est pourquoi, le choix judicieux du thème des présentes assemblées permettra de proposer des solutions innovantes et optimales d’utilisation des énormes potentialités dont l’Afrique regorge.
Il apparaît clairement que seulement 5% du potentiel hydroélectrique de l’Afrique est actuellement utilisé. Pourtant, le continent Africain est l’un des plus ensoleillé de la planète, avec une sous alimentation en énergie solaire et très peu de recherche effectuée à ce jour pour renforcer sont utilisation et son efficacité.
Les défis sont donc grands, pour rendre l’énergie abondante et compétitive, condition indispensable, pour améliorer la productivité de l’agriculture, assurer le développement des tissus industriels, ainsi que la création de chaînes de valeurs.
C’est pourquoi, les présentes assemblées constituent une excellente opportunité pour réfléchir sur la meilleure façon dont les questions d’énergie et de changements climatiques influenceront les cinq domaines prioritaires de la Banque, évoqués ci-dessus :
Eclairer et alimenter l’Afrique en énergie
Nourrir l’Afrique
Industrialiser l’Afrique
Intégrer l’Afrique
Améliorer la qualité de vie des populations Africaine
Mesdames et messieurs, honorables invités
La Côte d’Ivoire n’est pas en marge des grands défis Africains et planétaires. En effet, la pluviométrie en Côte d’Ivoire, a baissé d’environ 13% depuis les années 1980, et durant les dernières décennies une hausse de température de 0,8°C a été enregistrée. Ces facteurs ont entraîné la baisse des rendements agricoles, la progression de l’érosion côtière, la récurrence des catastrophes naturelles et l’augmentation des flux migratoires.
C’est pourquoi, Son Excellence Alassane OUATTARA a procédé à la signature de l’accord universel de Paris sur le Climat et s’est engagé, à côté des Dirigeants du monde, à réussir la transition énergétique, afin de réduire de manière drastique, les émissions de gaz à effet de Serre, ceci dans le but de lutter efficacement contre les effets des changements climatiques.
Dans cette dynamique, le Gouvernement de Côte d’Ivoire s’est également engagé à parvenir, dans les délais prescrits, à l’élaboration d’un business plan climat devant accompagner la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable post 2015 et de l’Accord de Paris sur le Climat.
C’est l’occasion pour moi de saluer le soutien important du Groupe de la BAD à la mise en œuvre réussie du PND 2012-2015, soutien qui a permis à mon pays d’atteindre un taux de croissance moyen de 9% sur la période. Elle a adressé, à travers les ressources FAD et FEF, des problématiques liées au développement des infrastructures, à l’énergie, au développement agricole, à l’assainissement et à la gouvernance. C’est un concours total de 1 371 millions de dollars US qui a été engagé entre 2012 et 2015.
Les Guichet privé a également été mobilisé, notamment sur l’accroissement de la capacité énergétique à hauteur de 250 MW. Enfin, la BAD s’est engagé déjà à intégrer la Cote d’Ivoire avec ses voisins puisque plusieurs projets intégrateurs sont ouverts avec les pays voisins. Qu’il me soit permis de témoigner ici de la capacité des équipes de la Banque à faire preuve de célérité lorsque la situation l’exige.
Mesdames et messieurs, honorables invités
Le PND 2016-2020, qui tire les leçons de la mise en œuvre du PND 2012-2015, a pour ambition de permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre le statut de pays émergent à l’horizon 2020.
Le taux de croissance devrait atteindre 8,8% en moyenne dans un cadre macroéconomique stable. La nouvelle stratégie, est assise sur cinq (5) piliers et reposera sur la transformation structurelle de l’économie. La croissance sera forte, équitable, solidaire, créatrice d’emplois surtout pour les jeunes et respectueuse du genre et de l’environnement.
Le PND 2016-2020 consacre l’industrie comme le pilier devant assurer la transformation structurelle de l’économie en mettant l’accent sur : (i) la densification et la diversification de l’appareil productif industriel qui devrait tirer partie des avantages comparatifs de la Côte d’Ivoire ; (ii) une plus grande transformation locale des matières premières, et le développement de chaînes de valeurs complètes, notamment des filières agricoles et ; (iii) le développement du capital humain.
Dans l’optique de faire face aux défis énergétique, le Gouvernement Ivoirien a décidé d’électrifier toutes les localités d’au moins 500 habitants d’ici fin 2017 dont 250 localités sous financement de la BAD.
De même, le Gouvernement bénéficiera du soutien du Groupe de la BAD pour accroître la part de l’hydraulique dans la production de l’électricité et améliorer son mix énergétique, conformément à ses objectifs de moyen terme.
Mesdames et messieurs, honorables invités,
Comme vous le voyez, sous la Haute Direction de Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République, la Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de la transformation structurelle de son économie et du Développement Durable.
En son nom, je voudrais saluer les échanges fructueux autour du thème « énergie et changement climatique » susceptibles de proposer des solutions innovantes, optimales et régionales pour l’émergence de l’Afrique.
Je voudrais demander à la Banque, dans l’opérationnalisation des cinq (5) priorités, de veiller à accorder une place de choix aux questions essentielles suivantes :
l’emploi des jeunes ;
le soutien au secteur privé local, notamment les PME ;
l’autonomisation des femmes et ;
l’éducation, la formation technique et professionnelle des filles et des fils du continent.
Je vous remercie.
Messieurs les anciens Chefs d Etat ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de Gouvernement ;
Monsieur le Président du Groupe de la BAD ;
Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs de la Banque Africaine de Développement ;
Mesdames et Messieurs les Gouverneurs de la BAD ; Distingués membres du Conseil d’Administration
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Messieurs les Anciens Présidents du Groupe de la BAD ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ; Mesdames et Messieurs les représentants des Institutions internationales ;
Honorables Invités ;
Je voudrais avant tout propos, au nom de Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, adresser nos remerciements au Président de la République et au peuple de Zambie pour l’excellent accueil dont la délégation de Côte d’Ivoire a bénéficié.
Je voudrais également réitérer la gratitude du Gouvernement et du Peuple de Côte d’Ivoire, à l’endroit des Gouverneurs de la Banque Africaine de Développement, pour avoir autorisé le retour de la Banque à son Siège à Abidjan, et d’y avoir célébré les manifestations de son cinquantenaire.
Je voudrais saisir cette occasion pour féliciter le Président Akinwumi Ayodeji Adesina pour l’énergie qu’il déploie à la redynamisation de la Banque depuis sa brillante élection, et l’assurer du soutien de la Côte d’Ivoire aux réformes pertinentes qu’il engagera pour plus d’efficacité.
Je voudrais enfin renouveler les salutations chaleureuses du Gouvernement de Côte d’Ivoire au Groupe de la BAD pour l’appui important à la mise en œuvre du PND 2012-2015, et pour l’annonce de 2 milliards de dollars au Groupe Consultatif des 17 et 18 mai 2016 à Paris pour le financement du PND 2016-2020.
Honorables invités,
L’engagement pris par le Groupe de la BAD de soutenir, a travers nos PND, la modernisation de l’agriculture et des filières agro-alimentaires, ainsi que la construction de nombreuses infrastructures économiques et sociales comme leviers identifiés pour transformer structurellement l’économie ivoirienne, contribuera assurément, à renforcer la marche de la Côte d’Ivoire sur la trajectoire de l’émergence.
Il me plaît également de saluer la présence des personnalités et des experts de haut niveau qui ont accepté de faire le déplacement à Lusaka pour débattre du thème : "l’énergie et le changement climatique" dont le momentum est approprié pour permettre une mobilisation internationale en faveur de l’émergence de l’Afrique.
En effet, en septembre 2015, les dirigeants du monde ont adopté un ensemble ambitieux d’Objectifs de Développement Durable (ODD) visant à éradiquer l’extrême pauvreté sur la planète d’ici à 2030. Ensuite, il y a quelques semaines, ces mêmes Dirigeants signaient l’accord de Paris sur le climat, issu de la 21ème Conférence des Nations Unies sur le climat (COP-21).
Comme vous le savez, alors que la plupart des pays africains sont engagés dans des processus de transformation structurelle et d’industrialisation, le taux d’accès à l’énergie est le plus faible du monde avec seulement 40 %, faisant du déficit énergétique un vrai handicap pour notre développement.
C’est pourquoi, le choix judicieux du thème des présentes assemblées permettra de proposer des solutions innovantes et optimales d’utilisation des énormes potentialités dont l’Afrique regorge.
Il apparaît clairement que seulement 5% du potentiel hydroélectrique de l’Afrique est actuellement utilisé. Pourtant, le continent Africain est l’un des plus ensoleillé de la planète, avec une sous alimentation en énergie solaire et très peu de recherche effectuée à ce jour pour renforcer sont utilisation et son efficacité.
Les défis sont donc grands, pour rendre l’énergie abondante et compétitive, condition indispensable, pour améliorer la productivité de l’agriculture, assurer le développement des tissus industriels, ainsi que la création de chaînes de valeurs.
C’est pourquoi, les présentes assemblées constituent une excellente opportunité pour réfléchir sur la meilleure façon dont les questions d’énergie et de changements climatiques influenceront les cinq domaines prioritaires de la Banque, évoqués ci-dessus :
Eclairer et alimenter l’Afrique en énergie
Nourrir l’Afrique
Industrialiser l’Afrique
Intégrer l’Afrique
Améliorer la qualité de vie des populations Africaine
Mesdames et messieurs, honorables invités
La Côte d’Ivoire n’est pas en marge des grands défis Africains et planétaires. En effet, la pluviométrie en Côte d’Ivoire, a baissé d’environ 13% depuis les années 1980, et durant les dernières décennies une hausse de température de 0,8°C a été enregistrée. Ces facteurs ont entraîné la baisse des rendements agricoles, la progression de l’érosion côtière, la récurrence des catastrophes naturelles et l’augmentation des flux migratoires.
C’est pourquoi, Son Excellence Alassane OUATTARA a procédé à la signature de l’accord universel de Paris sur le Climat et s’est engagé, à côté des Dirigeants du monde, à réussir la transition énergétique, afin de réduire de manière drastique, les émissions de gaz à effet de Serre, ceci dans le but de lutter efficacement contre les effets des changements climatiques.
Dans cette dynamique, le Gouvernement de Côte d’Ivoire s’est également engagé à parvenir, dans les délais prescrits, à l’élaboration d’un business plan climat devant accompagner la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable post 2015 et de l’Accord de Paris sur le Climat.
C’est l’occasion pour moi de saluer le soutien important du Groupe de la BAD à la mise en œuvre réussie du PND 2012-2015, soutien qui a permis à mon pays d’atteindre un taux de croissance moyen de 9% sur la période. Elle a adressé, à travers les ressources FAD et FEF, des problématiques liées au développement des infrastructures, à l’énergie, au développement agricole, à l’assainissement et à la gouvernance. C’est un concours total de 1 371 millions de dollars US qui a été engagé entre 2012 et 2015.
Les Guichet privé a également été mobilisé, notamment sur l’accroissement de la capacité énergétique à hauteur de 250 MW. Enfin, la BAD s’est engagé déjà à intégrer la Cote d’Ivoire avec ses voisins puisque plusieurs projets intégrateurs sont ouverts avec les pays voisins. Qu’il me soit permis de témoigner ici de la capacité des équipes de la Banque à faire preuve de célérité lorsque la situation l’exige.
Mesdames et messieurs, honorables invités
Le PND 2016-2020, qui tire les leçons de la mise en œuvre du PND 2012-2015, a pour ambition de permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre le statut de pays émergent à l’horizon 2020.
Le taux de croissance devrait atteindre 8,8% en moyenne dans un cadre macroéconomique stable. La nouvelle stratégie, est assise sur cinq (5) piliers et reposera sur la transformation structurelle de l’économie. La croissance sera forte, équitable, solidaire, créatrice d’emplois surtout pour les jeunes et respectueuse du genre et de l’environnement.
Le PND 2016-2020 consacre l’industrie comme le pilier devant assurer la transformation structurelle de l’économie en mettant l’accent sur : (i) la densification et la diversification de l’appareil productif industriel qui devrait tirer partie des avantages comparatifs de la Côte d’Ivoire ; (ii) une plus grande transformation locale des matières premières, et le développement de chaînes de valeurs complètes, notamment des filières agricoles et ; (iii) le développement du capital humain.
Dans l’optique de faire face aux défis énergétique, le Gouvernement Ivoirien a décidé d’électrifier toutes les localités d’au moins 500 habitants d’ici fin 2017 dont 250 localités sous financement de la BAD.
De même, le Gouvernement bénéficiera du soutien du Groupe de la BAD pour accroître la part de l’hydraulique dans la production de l’électricité et améliorer son mix énergétique, conformément à ses objectifs de moyen terme.
Mesdames et messieurs, honorables invités,
Comme vous le voyez, sous la Haute Direction de Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République, la Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de la transformation structurelle de son économie et du Développement Durable.
En son nom, je voudrais saluer les échanges fructueux autour du thème « énergie et changement climatique » susceptibles de proposer des solutions innovantes, optimales et régionales pour l’émergence de l’Afrique.
Je voudrais demander à la Banque, dans l’opérationnalisation des cinq (5) priorités, de veiller à accorder une place de choix aux questions essentielles suivantes :
l’emploi des jeunes ;
le soutien au secteur privé local, notamment les PME ;
l’autonomisation des femmes et ;
l’éducation, la formation technique et professionnelle des filles et des fils du continent.
Je vous remercie.