Le Ministre auprès du Premier Ministre, chargé de l`économie et des finances, Adama Koné a participé à un panel de haut niveau dénommé, financement des catastrophes naturelles et du changement climatique: innovation pour le continent. Ce panel s`est tenu ce mercredi 25 mai, à l’occasion de la 51e Assemblée Annuelle de la Banque Africaine de Développement à Lusaka en Zambie.
Nous vous proposons l’intégralité de son intervention.
Le risque climatique est-il une priorité pour votre Gouvernement ?
Le succès économique de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture. Cette agriculture est diversifiée comprenant des cultures d’exportation et des cultures de consommation. Les cultures de consommation sont orientées vers l’autosuffisance alimentaire. S’agissant des cultures d’exportation, l’on peut noter le cacao (1er producteur mondial), le café (2ème producteur mondial), noix de cajou (1er producteur mondial), à cela s’ajoutent notamment l’huile de palme, l’hévéa, le coton, etc.
L’agriculture et le climat sont intimement liés. Donc tout changement climatique a des répercussions sur le cycle et la production agricole. La Côte d’Ivoire a connu ses premières grandes sécheresses dans les années 80 dont les conséquences ont été désastreuses tant pour l’agriculture que l’énergie.
Vu le caractère répétitif et imprévisible de ces sécheresses, le Gouvernement a donc décidé de faire du risque climatique une priorité.
Comment ce risque est-il traité notamment dans le cadre de la production de café-cacao ?
En réponse à ce défi lié au changement climatique, le Gouvernement s’est engagé à investir dans la recherche agronomique dont les travaux ont permis de trouver des plants à haut rendement et qui résistent mieux aux changements climatiques.
Se faisant, nous avons des cacaoyers et des caféiers à haut rendement avec un cycle court. Ces nouvelles variétés rentrent en production en l’espace de deux ans au lieu de quatre voire cinq ans, par le passé.
En outre, le Gouvernement a investi dans l’innovation technologique en vue de réduire la pénibilité du travail d’une part, et améliorer la qualité des produits d’autre part.
Par ailleurs, le Gouvernement a créé une Agence nationale d’encadrement des planteurs pour une utilisation rationnelle des résultats de la recherche.
Afin de renforcer de façon durable ce secteur, le Gouvernement a adopté le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) qui a pour objectifs de :
renforcer le cadre institutionnel ;
mettre en cohérence les interventions (Etat, les planteurs, les exportateurs, etc) et procéder à des aménagements infrastructurels (construction et réhabilitation des ouvrages hydroélectriques pour la maîtrise de l’eau.
Ces acquis ont permis à la Côte d’Ivoire non seulement de maintenir son rang de 1er et 2ème producteur mondial respectivement de cacao et de café, mais aussi d’augmenter sensiblement la quantité de sa production annuelle.
Nous vous proposons l’intégralité de son intervention.
Le risque climatique est-il une priorité pour votre Gouvernement ?
Le succès économique de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture. Cette agriculture est diversifiée comprenant des cultures d’exportation et des cultures de consommation. Les cultures de consommation sont orientées vers l’autosuffisance alimentaire. S’agissant des cultures d’exportation, l’on peut noter le cacao (1er producteur mondial), le café (2ème producteur mondial), noix de cajou (1er producteur mondial), à cela s’ajoutent notamment l’huile de palme, l’hévéa, le coton, etc.
L’agriculture et le climat sont intimement liés. Donc tout changement climatique a des répercussions sur le cycle et la production agricole. La Côte d’Ivoire a connu ses premières grandes sécheresses dans les années 80 dont les conséquences ont été désastreuses tant pour l’agriculture que l’énergie.
Vu le caractère répétitif et imprévisible de ces sécheresses, le Gouvernement a donc décidé de faire du risque climatique une priorité.
Comment ce risque est-il traité notamment dans le cadre de la production de café-cacao ?
En réponse à ce défi lié au changement climatique, le Gouvernement s’est engagé à investir dans la recherche agronomique dont les travaux ont permis de trouver des plants à haut rendement et qui résistent mieux aux changements climatiques.
Se faisant, nous avons des cacaoyers et des caféiers à haut rendement avec un cycle court. Ces nouvelles variétés rentrent en production en l’espace de deux ans au lieu de quatre voire cinq ans, par le passé.
En outre, le Gouvernement a investi dans l’innovation technologique en vue de réduire la pénibilité du travail d’une part, et améliorer la qualité des produits d’autre part.
Par ailleurs, le Gouvernement a créé une Agence nationale d’encadrement des planteurs pour une utilisation rationnelle des résultats de la recherche.
Afin de renforcer de façon durable ce secteur, le Gouvernement a adopté le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) qui a pour objectifs de :
renforcer le cadre institutionnel ;
mettre en cohérence les interventions (Etat, les planteurs, les exportateurs, etc) et procéder à des aménagements infrastructurels (construction et réhabilitation des ouvrages hydroélectriques pour la maîtrise de l’eau.
Ces acquis ont permis à la Côte d’Ivoire non seulement de maintenir son rang de 1er et 2ème producteur mondial respectivement de cacao et de café, mais aussi d’augmenter sensiblement la quantité de sa production annuelle.