Deux agents de santé en fonction à l’hôpital psychiatrique de Bingerville ont été libérés hier après 17 jours de détention à la police d’Adzopé, selon Mme Kangouté Maïmouna-Fofana, secrétaire générale du Syndicat des sages-femmes de Côte d’Ivoire (Sysafci), par ailleurs en fonction dans ledit hôpital. C’est que hier dans la matinée, les agents de l’hôpital psychiatrique de Bingerville avaient observé un arrêt de travail spontané pour protester, selon Mme Kangouté que Notre Voie a eue au téléphone, contre «une détention arbitraire de leurs collègues par la police d’Adzopé sur instruction du substitut du procureur de cette ville».
Que s’est-il passé ? En janvier dernier, un patient de l’hôpital psychiatrique de Bingerville, après une consultation dans cet établissement spécialisé, est libéré avec une instruction médicale qu’il «peut revenir au besoin» pour d’autres consultations. Il part avec une ordonnance médicale pour poursuivre son traitement en famille. Plus tard, le 8 avril dernier, les parents du patient se rendent à l’hôpital pour demander une ordonnance médicale afin de lui envoyer les médicaments à Adzopé où le patient suit son traitement. Le médecin spécialisé, qui suit le malade, renouvelle l’ordonnance. Deux jours après, les parents du patient reviennent, cette fois-ci pour demander un certificat médical de suivi. Ce qu’ils ont obtenu. «C’est la routine ici. Nous avons l’habitude de délivrer des certificats médicaux pour les patients qui sont passés au moins une fois chez nous pour dire qu’ils sont suivis», a témoigné Mme Kangouté.
Les parents ont eu besoin de ce document parce que le patient a eu maille à partir avec la police à Adzopé. Quelques jours après une convocation atterrie à l’hôpital psychiatrique. Le médecin spécialiste qui a délivré le certificat médical et l’infirmier qui l’a assisté doivent se présenter au commissariat d’Azopé. Le 10 mai dernier, les deux agents de santé se rendent à Adzopé pour répondre de la convocation. «Sans rien comprendre, nos camarades sont menottés et mis aux arrêts dès qu’ils ont décliné leur identité», a affirmé Mme Kangouté. Selon elle, il faut que «nous sachions ce qu’on reproche à nos camarades. Ont-ils mal fait leur travail ? Pourquoi le substitut du procureur de la République a retenu nos amis ? C’est un abus de pouvoir».
C.Z.O
Que s’est-il passé ? En janvier dernier, un patient de l’hôpital psychiatrique de Bingerville, après une consultation dans cet établissement spécialisé, est libéré avec une instruction médicale qu’il «peut revenir au besoin» pour d’autres consultations. Il part avec une ordonnance médicale pour poursuivre son traitement en famille. Plus tard, le 8 avril dernier, les parents du patient se rendent à l’hôpital pour demander une ordonnance médicale afin de lui envoyer les médicaments à Adzopé où le patient suit son traitement. Le médecin spécialisé, qui suit le malade, renouvelle l’ordonnance. Deux jours après, les parents du patient reviennent, cette fois-ci pour demander un certificat médical de suivi. Ce qu’ils ont obtenu. «C’est la routine ici. Nous avons l’habitude de délivrer des certificats médicaux pour les patients qui sont passés au moins une fois chez nous pour dire qu’ils sont suivis», a témoigné Mme Kangouté.
Les parents ont eu besoin de ce document parce que le patient a eu maille à partir avec la police à Adzopé. Quelques jours après une convocation atterrie à l’hôpital psychiatrique. Le médecin spécialiste qui a délivré le certificat médical et l’infirmier qui l’a assisté doivent se présenter au commissariat d’Azopé. Le 10 mai dernier, les deux agents de santé se rendent à Adzopé pour répondre de la convocation. «Sans rien comprendre, nos camarades sont menottés et mis aux arrêts dès qu’ils ont décliné leur identité», a affirmé Mme Kangouté. Selon elle, il faut que «nous sachions ce qu’on reproche à nos camarades. Ont-ils mal fait leur travail ? Pourquoi le substitut du procureur de la République a retenu nos amis ? C’est un abus de pouvoir».
C.Z.O