L’Action pour la protection des droits de l’Homme (APDH) a salué le "caractère historique" du procès de l'ex-président tchadien Hissène Habré reconnu coupable de "crimes contre l’humanité" et condamné lundi à la prison à vie par les Chambres africaines extraordinaires (CAE) à Dakar, dans une note.
"L’APDH salue le caractère historique d’un procès qui donne des signes de maturité judiciaires de l’Afrique, lequel témoigne ainsi du poids de la conscience africaine à lutter contre l’impunité des ‘’puissants’’, indique la note dont ALERTE INFO a reçu copie.
Arrêté le 30 juin 2013, M. Habré qui dispose de quinze jours pour faire appel est le premier ancien chef d’Etat africain à être jugé et condamné sur le continent par un tribunal constitué de magistrats de plusieurs pays de l’Afrique.
Il était poursuivi pour "crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crimes de torture" depuis le 20 juillet 2015 devant les Chambres africaines extraordinaires créées en vertu d'un accord entre le Sénégal et l'Union africaine (UA),
L’APDH pour qui ce procès est une "victoire" pour les nombreuses victimes a exhorté à la "mise en place d’un mécanisme d’indemnisation et de réparation" à leur endroit.
Hissène Habré a dirigé le Tchad pendant huit ans (1982-1990) avant d'être renversé par l'actuel président Idriss Déby Itno, et de se réfugier au Sénégal en décembre 1990.
Selon des organisations internationales de défense des droits de l’Homme dont Human RightS Watch (HRW), quelque 40.000 personnes dont des opposants, des journalistes auraient été tuées par le régime de Habré.
ABL
"L’APDH salue le caractère historique d’un procès qui donne des signes de maturité judiciaires de l’Afrique, lequel témoigne ainsi du poids de la conscience africaine à lutter contre l’impunité des ‘’puissants’’, indique la note dont ALERTE INFO a reçu copie.
Arrêté le 30 juin 2013, M. Habré qui dispose de quinze jours pour faire appel est le premier ancien chef d’Etat africain à être jugé et condamné sur le continent par un tribunal constitué de magistrats de plusieurs pays de l’Afrique.
Il était poursuivi pour "crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crimes de torture" depuis le 20 juillet 2015 devant les Chambres africaines extraordinaires créées en vertu d'un accord entre le Sénégal et l'Union africaine (UA),
L’APDH pour qui ce procès est une "victoire" pour les nombreuses victimes a exhorté à la "mise en place d’un mécanisme d’indemnisation et de réparation" à leur endroit.
Hissène Habré a dirigé le Tchad pendant huit ans (1982-1990) avant d'être renversé par l'actuel président Idriss Déby Itno, et de se réfugier au Sénégal en décembre 1990.
Selon des organisations internationales de défense des droits de l’Homme dont Human RightS Watch (HRW), quelque 40.000 personnes dont des opposants, des journalistes auraient été tuées par le régime de Habré.
ABL