Le président ghanéen est arrivé, mercredi 1er juin, en visite officielle, en Côte d’Ivoire. Après avoir été reçu par son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, le chef de l’exécutif ghanéen a été l’hôte du gouverneur Mambé, à l’hôtel du District d’Abidjan. Il a dit avoir été honoré de recevoir la clé d’Abidjan et fait citoyen d’honneur de cette ville.
John Dramani Mahama a relevé, dans son adresse, les similitudes entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Les deux pays, a-t-il dit, ont la même culture, les mêmes groupes ethniques, les mêmes activités économiques, partagent la même passion pour le football. Il a affirmé qu’après le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Ghana sont les deux pays les plus importants en Afrique de l’Ouest, les deux plus grands producteurs de cacao.
Le numéro un ghanéen a aussi exprimé sa compassion à l’endroit des victimes des attaques terroristes de Grand Bassam, qui ont eu lieu le 13 mars dernier et témoigné toute sa solidarité à l’égard des familles des victimes. Il a pris l’engagement de faire en sorte, en relation avec ses homologues, de combattre le terrorisme. La sous-région ouest-africaine, a-t-il indiqué, assumera ses responsabilités face ce fléau devant lequel elle ne cédera pas.
Le président de la République du Ghana a aussi abordé la question des Ivoiriens qui ont trouvé refuge dans son pays, suite la crise postélectorale. Il ne les considère pas comme des réfugiés mais des frères. Ils peuvent rester au Ghana aussi longtemps qu’ils le veulent et rentrer en Côte d’Ivoire, le jour où ils l’auront décidé. En tout état de cause, ils sont chez eux.
Le gouverneur Mambé, qui s’est exprimé avant son illustre hôte, a dit sa fierté de l’accueillir en terre ivoirienne. Il lui a souhaité la bienvenue et a souligné que le Ghana et la Côte d’Ivoire sont des pays voisins "par les articulations de l’histoire et la volonté de la Providence. Ce pays est surtout, en tant voisin, un miroir pour la Côte d’Ivoire. Comme tel, a dit Beugré Mambé, le Ghana est semblable à "un instrument qui nous renvoie à tout instant notre propre image et nous induit à rechercher ce qu’il y a de meilleur en nous".
Puis il a mis l’accent sur les qualités intrinsèques des Ghanéens, leur capacité à sa prendre en charge, leur aisance à allier le manuel et l’intellectuel, à organiser la jonction de l’objectif et du subjectif.
Cette posture, au dire de Mambé, les débarrasse de tout complexe d’infériorité. "Nous comprenons ainsi pourquoi, dans les compétitions sportives internationales, surtout dans le football, les jeunes Ghanéens dictent leur loi, même aux nations réputées être les flambeaux du football mondial". Et l’une des caractéristiques du Ghana, c’est l’initiative privée doublée de l’originalité des réalisations. Le jeune Ghanéen, selon Mambé, est forgé pour se prendre en charge. "Le Ghana est une référence pour nous", a-t-il conclu.
A noter que le gouverneur Beugré Mambé a élevé le président John Dramani, à qui il a remis la clé de la ville d’Abidjan, au rang citoyen d’honneur de cette cité. Au nom des chefs traditionnels, il a informé le président ghanéen de son intégration dans la catégorie des Dougbo Djéhou avec comme nom NDjekoualé Tého (faiseur de paix en langue atchan). Quant à son épouse, elle s’appelle désormais Awo (dix, en langue atchan) qui signifie l’unité, la féminité.
Source : DIRCOM D.A.A
John Dramani Mahama a relevé, dans son adresse, les similitudes entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Les deux pays, a-t-il dit, ont la même culture, les mêmes groupes ethniques, les mêmes activités économiques, partagent la même passion pour le football. Il a affirmé qu’après le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Ghana sont les deux pays les plus importants en Afrique de l’Ouest, les deux plus grands producteurs de cacao.
Le numéro un ghanéen a aussi exprimé sa compassion à l’endroit des victimes des attaques terroristes de Grand Bassam, qui ont eu lieu le 13 mars dernier et témoigné toute sa solidarité à l’égard des familles des victimes. Il a pris l’engagement de faire en sorte, en relation avec ses homologues, de combattre le terrorisme. La sous-région ouest-africaine, a-t-il indiqué, assumera ses responsabilités face ce fléau devant lequel elle ne cédera pas.
Le président de la République du Ghana a aussi abordé la question des Ivoiriens qui ont trouvé refuge dans son pays, suite la crise postélectorale. Il ne les considère pas comme des réfugiés mais des frères. Ils peuvent rester au Ghana aussi longtemps qu’ils le veulent et rentrer en Côte d’Ivoire, le jour où ils l’auront décidé. En tout état de cause, ils sont chez eux.
Le gouverneur Mambé, qui s’est exprimé avant son illustre hôte, a dit sa fierté de l’accueillir en terre ivoirienne. Il lui a souhaité la bienvenue et a souligné que le Ghana et la Côte d’Ivoire sont des pays voisins "par les articulations de l’histoire et la volonté de la Providence. Ce pays est surtout, en tant voisin, un miroir pour la Côte d’Ivoire. Comme tel, a dit Beugré Mambé, le Ghana est semblable à "un instrument qui nous renvoie à tout instant notre propre image et nous induit à rechercher ce qu’il y a de meilleur en nous".
Puis il a mis l’accent sur les qualités intrinsèques des Ghanéens, leur capacité à sa prendre en charge, leur aisance à allier le manuel et l’intellectuel, à organiser la jonction de l’objectif et du subjectif.
Cette posture, au dire de Mambé, les débarrasse de tout complexe d’infériorité. "Nous comprenons ainsi pourquoi, dans les compétitions sportives internationales, surtout dans le football, les jeunes Ghanéens dictent leur loi, même aux nations réputées être les flambeaux du football mondial". Et l’une des caractéristiques du Ghana, c’est l’initiative privée doublée de l’originalité des réalisations. Le jeune Ghanéen, selon Mambé, est forgé pour se prendre en charge. "Le Ghana est une référence pour nous", a-t-il conclu.
A noter que le gouverneur Beugré Mambé a élevé le président John Dramani, à qui il a remis la clé de la ville d’Abidjan, au rang citoyen d’honneur de cette cité. Au nom des chefs traditionnels, il a informé le président ghanéen de son intégration dans la catégorie des Dougbo Djéhou avec comme nom NDjekoualé Tého (faiseur de paix en langue atchan). Quant à son épouse, elle s’appelle désormais Awo (dix, en langue atchan) qui signifie l’unité, la féminité.
Source : DIRCOM D.A.A
