Suite à la récente nomination par le Président de la république, S.E.M. Alassane Ouattara, du comité d’experts pour le projet de réforme constitutionnelle en Côte d’Ivoire, le Groupe de Travail des Jeunes pour la Gouvernance et les Droits de l’Homme (GT Jeunes) a produit un mémorandum sur la réforme constitutionnelle qu’il a présenté à la presse le jeudi 03 juin, à la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté.
Le GT Jeunes avant tout, salue cette initiative du Chef de l’Etat, reconnait par la même occasion les compétences des juristes qui constituent ce comité constitutionnel. Cependant, eu égard à la crise postélectorale qui a causé beaucoup de préjudice à la jeunesse et aux femmes, le GT Jeunes souhaiterait que le comité de juristes pour la réforme constitutionnelle, aurait dû se faire de manière consensuelle, en y intégrant des représentants de partis politiques, des femmes, des jeunes et ceux de la société civile.
Ce pourquoi, à travers ce mémorandum produit essentiellement par le GT-Jeunes en collaboration avec l’association CIVIS-CI (Education à la citoyenneté, la promotion et la défense des droits humains), voudrait affirmer sa volonté de promouvoir des réformes visant à moderniser le régime politique, à renforcer la bonne gouvernance, la participation des jeunes à la vie de la nation ainsi qu’à consolider l’Etat de droit et la démocratie.
Le GT Jeunes recommande donc un processus de révision constitutionnelle inclusif et participatif répondant aux aspirations des citoyens qui passe notamment par la publication d’un chronogramme officiel et public, une réaffirmation de la souveraineté du peuple souverain de Côte d’Ivoire à travers le renforcement des pouvoirs de légiferation et de contrôle de l’action gouvernementale de l’Assemblée nationale, la réaffirmation de l’égalité de tous devant la loi et l’instauration de la démocratie participative à travers des initiatives populaires et citoyennes.
Aussi, le GT-Jeunes fait-t-il pour la nouvelle constitution, une vingtaine de propositions contenues dans ce mémorandum telles que l’instauration de la règle de non-cumul des mandats politiques électifs, la modification de l’article 35, la suppression du poste de premier ministre et instauration d’un poste de Vice-Président qui devient le dauphin constitutionnel et le successeur du Président de la République en cas de vacances du pouvoir etc….
Notons que l’action du Groupe de travail des jeunes pour la gouvernance et les droits de l’homme (GT-Jeunes) dans le processus de révision constitutionnelle tire sa quintessence des articles 11 et 12 de la charte africaine de la Jeunesse, ratifiée par l’Etat de Côte d’Ivoire et qui font obligation aux Etats de favoriser l’exercice des responsabilités civiques des jeunes et de garantir leur participation active à tous les niveaux de prise de décision et de gouvernance.
J. A.
Le GT Jeunes avant tout, salue cette initiative du Chef de l’Etat, reconnait par la même occasion les compétences des juristes qui constituent ce comité constitutionnel. Cependant, eu égard à la crise postélectorale qui a causé beaucoup de préjudice à la jeunesse et aux femmes, le GT Jeunes souhaiterait que le comité de juristes pour la réforme constitutionnelle, aurait dû se faire de manière consensuelle, en y intégrant des représentants de partis politiques, des femmes, des jeunes et ceux de la société civile.
Ce pourquoi, à travers ce mémorandum produit essentiellement par le GT-Jeunes en collaboration avec l’association CIVIS-CI (Education à la citoyenneté, la promotion et la défense des droits humains), voudrait affirmer sa volonté de promouvoir des réformes visant à moderniser le régime politique, à renforcer la bonne gouvernance, la participation des jeunes à la vie de la nation ainsi qu’à consolider l’Etat de droit et la démocratie.
Le GT Jeunes recommande donc un processus de révision constitutionnelle inclusif et participatif répondant aux aspirations des citoyens qui passe notamment par la publication d’un chronogramme officiel et public, une réaffirmation de la souveraineté du peuple souverain de Côte d’Ivoire à travers le renforcement des pouvoirs de légiferation et de contrôle de l’action gouvernementale de l’Assemblée nationale, la réaffirmation de l’égalité de tous devant la loi et l’instauration de la démocratie participative à travers des initiatives populaires et citoyennes.
Aussi, le GT-Jeunes fait-t-il pour la nouvelle constitution, une vingtaine de propositions contenues dans ce mémorandum telles que l’instauration de la règle de non-cumul des mandats politiques électifs, la modification de l’article 35, la suppression du poste de premier ministre et instauration d’un poste de Vice-Président qui devient le dauphin constitutionnel et le successeur du Président de la République en cas de vacances du pouvoir etc….
Notons que l’action du Groupe de travail des jeunes pour la gouvernance et les droits de l’homme (GT-Jeunes) dans le processus de révision constitutionnelle tire sa quintessence des articles 11 et 12 de la charte africaine de la Jeunesse, ratifiée par l’Etat de Côte d’Ivoire et qui font obligation aux Etats de favoriser l’exercice des responsabilités civiques des jeunes et de garantir leur participation active à tous les niveaux de prise de décision et de gouvernance.
J. A.