1800 pièces de pagnes contrefaits d’une valeur estimée à 24 millions de FCA ont été saisies par le Colonel Bahin Lejeune, Coordonnateur national de la cellule de prévention et d’investigation du comité national de lutte contre la contrefaçon (Concl).
Selon les explications du colonel Bahin, lors de la conférence de presse qu’il a animée le mardi 31 mai 2016 au siège du CNLC à Abidjan- Cocody, les saisies ont été effectuées respectivement dans les communes du Plateau et de Cocody. Ces pagnes contrefaits, au dire du coordonnateur, sont estampillés “Uniwax”. C’est sur dénonciation des responsables de Uniwax, que l’opération de saisie a été réalisée le vendredi 15 mai 2016, à en croire le conférencier. Outre ces marchandises qui font l’objet d’une saisie conservatoire, 10 000 CD piratés de tous genres et du matériel de duplication ont également été saisis par la structure en charge contre la contrefaçon, a rapporté le conférencier. Poursuivant, il a fait savoir que les auteurs de tels actes s’exposent à des poursuites judiciaires. Dans la mesure où la contrefaçon a un caractère illicite et réprimée en conséquence par les dispositions du code pénal ivoirien. Le colonel Bahin qui était assisté par le commissaire Diarrassouba Idrissa en charge de la prévention, a dénoncé la pratique à grande échelle de la contrefaçon qui s’étend à divers secteurs d’activités. Selon lui, elle a de graves conséquences sur l’économie nationale et la santé des populations. Il a fait savoir que l’importation de pagnes n’est pas une activité illégale, mais est soumise à une réglementation qui s’impose à tous : «La Côte d’Ivoire était l’un des fleurons de l’industrie textile en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, une seule entité industrielle tente de résister. Ces industries ont disparu à cause de la contrefaçon. L’importation de pagnes n’est pas interdite. Ce qui est interdit, c’est de prendre un dessin qui appartient à une société, en faire une reproduction pour venir concurrencer le propriétaire de ce dessin sur son propre marché », a-t-il révélé. Il a annoncé la poursuite des saisies à l’échelle nationale. Puis de confirmer que la commune d’Adjamé était la «capitale » des pagnes contrefaits. Le colonel des douanes a en outre signifié que l’argent issu des transactions liées de la contrefaçon sert au financement du terrorisme. C’est pourquoi, il a invité les contrefacteurs professionnels à se ressaisir. « Nous leur demandons de changer de métier car, ils vont nous trouver sur leur chemin » a-t-il menacé.
Ernest Famin
Selon les explications du colonel Bahin, lors de la conférence de presse qu’il a animée le mardi 31 mai 2016 au siège du CNLC à Abidjan- Cocody, les saisies ont été effectuées respectivement dans les communes du Plateau et de Cocody. Ces pagnes contrefaits, au dire du coordonnateur, sont estampillés “Uniwax”. C’est sur dénonciation des responsables de Uniwax, que l’opération de saisie a été réalisée le vendredi 15 mai 2016, à en croire le conférencier. Outre ces marchandises qui font l’objet d’une saisie conservatoire, 10 000 CD piratés de tous genres et du matériel de duplication ont également été saisis par la structure en charge contre la contrefaçon, a rapporté le conférencier. Poursuivant, il a fait savoir que les auteurs de tels actes s’exposent à des poursuites judiciaires. Dans la mesure où la contrefaçon a un caractère illicite et réprimée en conséquence par les dispositions du code pénal ivoirien. Le colonel Bahin qui était assisté par le commissaire Diarrassouba Idrissa en charge de la prévention, a dénoncé la pratique à grande échelle de la contrefaçon qui s’étend à divers secteurs d’activités. Selon lui, elle a de graves conséquences sur l’économie nationale et la santé des populations. Il a fait savoir que l’importation de pagnes n’est pas une activité illégale, mais est soumise à une réglementation qui s’impose à tous : «La Côte d’Ivoire était l’un des fleurons de l’industrie textile en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, une seule entité industrielle tente de résister. Ces industries ont disparu à cause de la contrefaçon. L’importation de pagnes n’est pas interdite. Ce qui est interdit, c’est de prendre un dessin qui appartient à une société, en faire une reproduction pour venir concurrencer le propriétaire de ce dessin sur son propre marché », a-t-il révélé. Il a annoncé la poursuite des saisies à l’échelle nationale. Puis de confirmer que la commune d’Adjamé était la «capitale » des pagnes contrefaits. Le colonel des douanes a en outre signifié que l’argent issu des transactions liées de la contrefaçon sert au financement du terrorisme. C’est pourquoi, il a invité les contrefacteurs professionnels à se ressaisir. « Nous leur demandons de changer de métier car, ils vont nous trouver sur leur chemin » a-t-il menacé.
Ernest Famin