La salle Majestic du Sofitel hôtel Ivoire a abrité lundi un colloque organisé par le groupe CFAO autour du thème « Classes Moyennes en Côte d’Ivoire, quelle réalité, quels enjeux ? ».
Réalisée en partenariat avec l’institut de sondage IPSOS et le cabinet de conseil BearingPoint, cette étude de CFAO vise à quantifier l‘impact de la mise en place de classes moyennes de façon générale pour le continent et plus spécifiquement pour la Côte d’Ivoire, et à caractériser les comportements des consommateurs africains et Ivoiriens.
Afin d’analyser quantitativement la réalité et les attentes de la classe moyenne émergente africaine, des questionnaires ont été administrés dans plus de 4.000 foyers africains, répartis dans cinq pays moteurs du continent choisis pour leur complémentarité à la fois géographique, économique, sociale et culturelle (Maroc, Cameroun, Côte d’Ivoire, Nigeria et Kenya). De plus, de façon à compléter qualitativement les résultats de l’étude, des enquêtes sociologiques ont été conduites auprès de 50 ménages afin de cerner en profondeur leurs habitudes, leur perception de leur propre situation économique et leurs valeurs.
Sur un plan quantitatif, CFAO estime que les membres de cette classe de consommateurs seront au nombre de 224 millions d’individus en 2040 contre 78 millions en 2010. En ce qui concerne les traits caractéristiques du nouveau consommateur africain, l’étude note qu’il s’agit majoritairement de salariés du secteur privé sortis d’une logique de subsistance et qui privilégient la consommation locale. Ils dépensent un quart de leurs revenus pour leur alimentation et gèrent rigoureusement leur budget. Ils cumulent souvent emplois formel et informel et investissent dans l’avenir, notamment dans l’éducation de leurs enfants.
L’étude souligne également que, malgré une gestion rigoureuse de leur budget, les classes moyennes sont généralement bien équipées en matériel technologique (télévisions, smartphones, équipements informatiques, etc.). Les nouvelles technologies sont un domaine dans lequel elles semblent oublier quelque peu la prudence qui guide leurs autres comportements d’achat. Ces équipements constituent pour elles à la fois un divertissement, une ouverture sur le monde et un lien avec leurs proches.
Le ministre du Commerce, Jean-Louis Billon, parrain de cette présentation, a qualifié « d’éloquente » l’étude de CFAO. Il s’est félicité de l’avènement de classes moyennes. Toute chose qui selon lui contribuera au renforcement de la démocratie et constituera au pression sur les dirigeants pour une meilleure gestion de la chose publique. « L’avenir s’annonce beaucoup plus florissant pour tous », a-t-il conclu.
Outre le ministre du Commerce, ont pris part à la présentation de l’étude, Florence de Bigault, directrice Africap Ipsos avec la participation de Fabrice de Creisquer, Délégué Pays CFAO et PDG CFAO AES, Jean-Paul Denoix DG CFAO RETAIL, Alexander Koch DG Brassivoire, Xavier Ricci DG AFRICASHOP et Venance Konan, directeur général de Fraternité Matin.
Elisée B.
Réalisée en partenariat avec l’institut de sondage IPSOS et le cabinet de conseil BearingPoint, cette étude de CFAO vise à quantifier l‘impact de la mise en place de classes moyennes de façon générale pour le continent et plus spécifiquement pour la Côte d’Ivoire, et à caractériser les comportements des consommateurs africains et Ivoiriens.
Afin d’analyser quantitativement la réalité et les attentes de la classe moyenne émergente africaine, des questionnaires ont été administrés dans plus de 4.000 foyers africains, répartis dans cinq pays moteurs du continent choisis pour leur complémentarité à la fois géographique, économique, sociale et culturelle (Maroc, Cameroun, Côte d’Ivoire, Nigeria et Kenya). De plus, de façon à compléter qualitativement les résultats de l’étude, des enquêtes sociologiques ont été conduites auprès de 50 ménages afin de cerner en profondeur leurs habitudes, leur perception de leur propre situation économique et leurs valeurs.
Sur un plan quantitatif, CFAO estime que les membres de cette classe de consommateurs seront au nombre de 224 millions d’individus en 2040 contre 78 millions en 2010. En ce qui concerne les traits caractéristiques du nouveau consommateur africain, l’étude note qu’il s’agit majoritairement de salariés du secteur privé sortis d’une logique de subsistance et qui privilégient la consommation locale. Ils dépensent un quart de leurs revenus pour leur alimentation et gèrent rigoureusement leur budget. Ils cumulent souvent emplois formel et informel et investissent dans l’avenir, notamment dans l’éducation de leurs enfants.
L’étude souligne également que, malgré une gestion rigoureuse de leur budget, les classes moyennes sont généralement bien équipées en matériel technologique (télévisions, smartphones, équipements informatiques, etc.). Les nouvelles technologies sont un domaine dans lequel elles semblent oublier quelque peu la prudence qui guide leurs autres comportements d’achat. Ces équipements constituent pour elles à la fois un divertissement, une ouverture sur le monde et un lien avec leurs proches.
Le ministre du Commerce, Jean-Louis Billon, parrain de cette présentation, a qualifié « d’éloquente » l’étude de CFAO. Il s’est félicité de l’avènement de classes moyennes. Toute chose qui selon lui contribuera au renforcement de la démocratie et constituera au pression sur les dirigeants pour une meilleure gestion de la chose publique. « L’avenir s’annonce beaucoup plus florissant pour tous », a-t-il conclu.
Outre le ministre du Commerce, ont pris part à la présentation de l’étude, Florence de Bigault, directrice Africap Ipsos avec la participation de Fabrice de Creisquer, Délégué Pays CFAO et PDG CFAO AES, Jean-Paul Denoix DG CFAO RETAIL, Alexander Koch DG Brassivoire, Xavier Ricci DG AFRICASHOP et Venance Konan, directeur général de Fraternité Matin.
Elisée B.