Lomé, la capitale togolaise abrite en octobre 2016 un sommet sur la sécurité et la sûreté maritime en Afrique avec pour enjeu principal, l’adoption d’une charte.
Annoncé dans un premier temps pour le mois de novembre 2015 et dans un second temps pour le 1er trimestre de cette année, plusieurs fois reportées in extremis, la « Conférence internationale sur la sécurité maritime et le développement, sous l’égide de l’Union africaine » se tiendra finalement en octobre 2016 à Lomé. « Les Chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays de l’Union africaine se réuniront à Lomé en 2016, avec des experts et des leaders du monde économique, pour définir une feuille de route sur la sécurité maritime en Afrique. Cette session extraordinaire capitalisera sur les résultats des sommets de Yaoundé (juin 2013) et des Seychelles (février 2015), afin de mettre en place une stratégie africaine de protection des mers et des océans, pour garantir la sécurité et la stabilité, et faire de l’espace maritime africain le levier principal d’un développement économique pérenne », pouvait-on lire sur le site dédié au sommet.
Du côté du gouvernement togolais, on estime que les préparatifs vont bon train pour accueillir l’évènement. L’hôtel Radisson Blu - 2 Février qui abritera le sommet dont l’insécurité est un sujet-clé a été inauguré. Les travaux de sa réhabilitation étant achevés.
A Paris, ce sommet a été au menu de la rencontre que le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a eu le vendredi 13 mai, avec son homologue français Jean-Marc Ayrault. Les discussions ont été tournées autour d’une charte sur la sécurité maritime actuellement en préparation qui sera soumise au cours dudit sommet. Sa signature est annoncée comme un enjeu majeur pour la sécurité de l’Afrique. Et ce serait une première dans l’histoire du continent. Son intérêt, prévenir le piratage, le pillage et la contrebande. «L’enjeu principal du sommet de Lomé, c’est l’adoption d’une charte qui sera la charte africaine pour la sécurité et la sûreté maritime. Evidemment cette charte contient des points essentiels que sont la piraterie maritime, notamment dans le golfe de Guinée mais nous discuterons aussi de la pêche illégale, de la pollution maritime et ainsi de toutes les questions liées à l’environnement marin », a indiqué le ministre togolais Robert Dussey. Et d’ajouter : « Nous discuterons des trafics de tout genre. Nous nous sommes rendu compte que, non seulement il y a une insécurité sur le continent africain avec la question du terrorisme que nous connaissons, mais il y a également une insécurité sur nos côtes. Nous avons, dans le golfe de Guinée, depuis 2005, enregistré 205 attaques. Le Togo, à lui seul, a été attaqué dix fois. Le golfe de Guinée est devenu un enjeu principal pour les pirates parce que les pirates ont fui le golfe d’Aden et c’est désormais dans le golfe de Guinée que les pirates sont en train d’opérer, d’où l’idée de présenter ce sujet. Il a été accepté par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine ».
Pierre-Claver KUVO
Annoncé dans un premier temps pour le mois de novembre 2015 et dans un second temps pour le 1er trimestre de cette année, plusieurs fois reportées in extremis, la « Conférence internationale sur la sécurité maritime et le développement, sous l’égide de l’Union africaine » se tiendra finalement en octobre 2016 à Lomé. « Les Chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays de l’Union africaine se réuniront à Lomé en 2016, avec des experts et des leaders du monde économique, pour définir une feuille de route sur la sécurité maritime en Afrique. Cette session extraordinaire capitalisera sur les résultats des sommets de Yaoundé (juin 2013) et des Seychelles (février 2015), afin de mettre en place une stratégie africaine de protection des mers et des océans, pour garantir la sécurité et la stabilité, et faire de l’espace maritime africain le levier principal d’un développement économique pérenne », pouvait-on lire sur le site dédié au sommet.
Du côté du gouvernement togolais, on estime que les préparatifs vont bon train pour accueillir l’évènement. L’hôtel Radisson Blu - 2 Février qui abritera le sommet dont l’insécurité est un sujet-clé a été inauguré. Les travaux de sa réhabilitation étant achevés.
A Paris, ce sommet a été au menu de la rencontre que le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a eu le vendredi 13 mai, avec son homologue français Jean-Marc Ayrault. Les discussions ont été tournées autour d’une charte sur la sécurité maritime actuellement en préparation qui sera soumise au cours dudit sommet. Sa signature est annoncée comme un enjeu majeur pour la sécurité de l’Afrique. Et ce serait une première dans l’histoire du continent. Son intérêt, prévenir le piratage, le pillage et la contrebande. «L’enjeu principal du sommet de Lomé, c’est l’adoption d’une charte qui sera la charte africaine pour la sécurité et la sûreté maritime. Evidemment cette charte contient des points essentiels que sont la piraterie maritime, notamment dans le golfe de Guinée mais nous discuterons aussi de la pêche illégale, de la pollution maritime et ainsi de toutes les questions liées à l’environnement marin », a indiqué le ministre togolais Robert Dussey. Et d’ajouter : « Nous discuterons des trafics de tout genre. Nous nous sommes rendu compte que, non seulement il y a une insécurité sur le continent africain avec la question du terrorisme que nous connaissons, mais il y a également une insécurité sur nos côtes. Nous avons, dans le golfe de Guinée, depuis 2005, enregistré 205 attaques. Le Togo, à lui seul, a été attaqué dix fois. Le golfe de Guinée est devenu un enjeu principal pour les pirates parce que les pirates ont fui le golfe d’Aden et c’est désormais dans le golfe de Guinée que les pirates sont en train d’opérer, d’où l’idée de présenter ce sujet. Il a été accepté par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine ».
Pierre-Claver KUVO