Faire rapidement face à la crise de l’attiéké. C’est l’objectif que veulent atteindre le Gouverneur Robert Beugré Mambé et le Premier Ministre Ahoussou Jeannot Kouadio dans les prochains mois. C’est tout le sens de la convention signée par les deux personnalités, ce vendredi 10 juin, à Toumodi, capitale de la région du Bélier, au cours de laquelle le Gouverneur du District autonome d’Abidjan a mis à la disposition des coopératives agricoles de la région, des boutures de manioc issues des dernières recherches du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) d’une valeur de 50 millions.
M. Ahoussou Jeannot a, devant la forte mobilisation du corps préfectoral de la région et de la chefferie baoulé, remercié Robert Beugré Mambé pour ce geste de « haute portée sociale », qui permettra de lutter contre la cherté de la vie et d’améliorer les conditions de vie des populations ivoiriennes. "Le rêve d’hier est devenu aujourd’hui une réalité. Chaque département aura 50 ha, soit au total 200 ha. Nous allons produire abondamment le manioc pour approvisionner le marché du District d’Abidjan, voire de Côte d’Ivoire", a-t-il soutenu.
Ahoussou a dit compter sur ses parents pour relever le défi. "Faisons en sorte que notre première étape soit une réussite afin d’aboutir aux autres étapes. C’est un engagement fort, travaillons pour que notre donateur soit satisfait, la lutte contre la cherté de la vie commence ici, c’est notre défi et nous comptons sur vous. Nous avons l’intelligence, le savoir-faire et les hommes. Sachez que la terre ne trahit pas", a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Robert Beugré Mambé a exprimé sa joie d’être auprès de ses frères pour les accompagner dans ce projet de financement. "Le président de la République, Alassane Ouattara, nous a demandé de voir comment les régions peuvent se soutenir les unes les autres. La Côte d’Ivoire est un pays extraordinaire, partout où vous mettez une semence, ceci pousse ; il s’agira pour la région du Bélier de nous approvisionner en manioc, le District d’Abidjan le transformera dans ses usines d’attiéké. C’est un partenariat gagnant-gagnant. Notre richesse se trouve à côté de nous, si nous ne l’exploitons pas, les autres viendront le faire pour nous. Votre richesse devient notre richesse et notre richesse devient votre richesse", a-t-il affirmé.
Pour lui, une fois cette convention mise en œuvre, l’impact sera immédiat dans le quotidien des ivoiriens avec au moins trois objectifs qui auront été atteints : inonder la Côte d’ivoire d’attieké à partir de Toumodi, de sorte à faire chuter les prix sur le marché ; éloigner les jeunes de l’oisiveté en les mettant au travail ; enfin et surtout, contribuer à lutter efficacement contre la pauvreté. En gros Mambé a plaidé pour que Toumodi devienne le grenier de notre pays. Il s’est aussi dit « prêt » à accompagner le Gouvernement qui consent d’énormes sacrifices, sous la houlette du Chef de l’Etat, pour améliorer le vécu des populations.
Quant au directeur général du CNRA, structure accompagnatrice du projet, M. Yté Wongbé, il est revenu sur le bien-fondé d’un tel projet. Pour l’expert, si notre pays, autrefois autosuffisant en manioc, connait une pénurie pareille, c’est parce que les populations ont délaissé le manioc au profit des produits comme l’hévéa, le cacao. "La production du manioc nourrit son homme aujourd’hui plus que l’hévéa. Avec ces 200 ha, nous pouvons produire plus de 3000 ha de manioc et plus de 5000 tonnes d’attieké, sans oublier les dérivés qui sont le placali, l’amidon, etc."
Selon lui, rien que la vente des boutures pour un hectare de manioc rapporte entre 80 et 100 mille FCFA, et une bâchée de manioc coûte aujourd’hui 400 mille FCFA sur le marché. "Le manioc est une culture rentable, un de ses dérivés, l’attieké, se commercialise dans tout le monde entier, en Afrique, en Europe, en Amérique et même en Asie. Rien ne se jette, même la peau se vend pour nourrir les porcs. Si nous mettons sérieusement au travail avec ces 50 millions, nous aurons plus de 1,7 milliard de FCFA d’ici la fin de l’année", a-t-il indiqué pour finir.
Notons que cette convention devrait déboucher, in fine, sur le décaissement d’un montant total de 100 millions au profit du développement agricole de la région.
M. Ahoussou Jeannot a, devant la forte mobilisation du corps préfectoral de la région et de la chefferie baoulé, remercié Robert Beugré Mambé pour ce geste de « haute portée sociale », qui permettra de lutter contre la cherté de la vie et d’améliorer les conditions de vie des populations ivoiriennes. "Le rêve d’hier est devenu aujourd’hui une réalité. Chaque département aura 50 ha, soit au total 200 ha. Nous allons produire abondamment le manioc pour approvisionner le marché du District d’Abidjan, voire de Côte d’Ivoire", a-t-il soutenu.
Ahoussou a dit compter sur ses parents pour relever le défi. "Faisons en sorte que notre première étape soit une réussite afin d’aboutir aux autres étapes. C’est un engagement fort, travaillons pour que notre donateur soit satisfait, la lutte contre la cherté de la vie commence ici, c’est notre défi et nous comptons sur vous. Nous avons l’intelligence, le savoir-faire et les hommes. Sachez que la terre ne trahit pas", a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Robert Beugré Mambé a exprimé sa joie d’être auprès de ses frères pour les accompagner dans ce projet de financement. "Le président de la République, Alassane Ouattara, nous a demandé de voir comment les régions peuvent se soutenir les unes les autres. La Côte d’Ivoire est un pays extraordinaire, partout où vous mettez une semence, ceci pousse ; il s’agira pour la région du Bélier de nous approvisionner en manioc, le District d’Abidjan le transformera dans ses usines d’attiéké. C’est un partenariat gagnant-gagnant. Notre richesse se trouve à côté de nous, si nous ne l’exploitons pas, les autres viendront le faire pour nous. Votre richesse devient notre richesse et notre richesse devient votre richesse", a-t-il affirmé.
Pour lui, une fois cette convention mise en œuvre, l’impact sera immédiat dans le quotidien des ivoiriens avec au moins trois objectifs qui auront été atteints : inonder la Côte d’ivoire d’attieké à partir de Toumodi, de sorte à faire chuter les prix sur le marché ; éloigner les jeunes de l’oisiveté en les mettant au travail ; enfin et surtout, contribuer à lutter efficacement contre la pauvreté. En gros Mambé a plaidé pour que Toumodi devienne le grenier de notre pays. Il s’est aussi dit « prêt » à accompagner le Gouvernement qui consent d’énormes sacrifices, sous la houlette du Chef de l’Etat, pour améliorer le vécu des populations.
Quant au directeur général du CNRA, structure accompagnatrice du projet, M. Yté Wongbé, il est revenu sur le bien-fondé d’un tel projet. Pour l’expert, si notre pays, autrefois autosuffisant en manioc, connait une pénurie pareille, c’est parce que les populations ont délaissé le manioc au profit des produits comme l’hévéa, le cacao. "La production du manioc nourrit son homme aujourd’hui plus que l’hévéa. Avec ces 200 ha, nous pouvons produire plus de 3000 ha de manioc et plus de 5000 tonnes d’attieké, sans oublier les dérivés qui sont le placali, l’amidon, etc."
Selon lui, rien que la vente des boutures pour un hectare de manioc rapporte entre 80 et 100 mille FCFA, et une bâchée de manioc coûte aujourd’hui 400 mille FCFA sur le marché. "Le manioc est une culture rentable, un de ses dérivés, l’attieké, se commercialise dans tout le monde entier, en Afrique, en Europe, en Amérique et même en Asie. Rien ne se jette, même la peau se vend pour nourrir les porcs. Si nous mettons sérieusement au travail avec ces 50 millions, nous aurons plus de 1,7 milliard de FCFA d’ici la fin de l’année", a-t-il indiqué pour finir.
Notons que cette convention devrait déboucher, in fine, sur le décaissement d’un montant total de 100 millions au profit du développement agricole de la région.