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Politique Publié le mardi 14 juin 2016 | Alerte Info

CPI/Procès Blé Goudé: "Les tentatives d’identification des témoins pourraient avoir un impact négatif sur la suite du procès" (Avocats)

© Alerte Info Par DR
Début du procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé devant la CPI
Jeudi 28 Janvier 2016. Pays-Bas (Haye). Le procès de l`ancien président Laurent Gbagbo ouvert cinq ans après la crise post-électorale. Photo: Charles Blé Goudé
Les avocats de l’ex- leader des "jeunes Patriotes" Charles Blé Goudé dont le procès se tient devant la Cour pénale internationale ont indiqué lundi que "les tentatives d’identification des témoins pourraient avoir un impact négatif sur la suite du procès", dans une note.


"L’équipe de défense de M. Blé Goudé tient à faire part de sa profonde préoccupation face à un certain nombre de faits qui pourraient être utilisés à l’encontre de la défense (…) notamment des tentatives récurrentes d’identification de témoins présumés", indique la note.

Le 10 mai, l’audition du sixième témoin au procès de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de M. Blé Goudé "s’était déroulée en grande partie à huis clos", après que des web activistes ont dévoilé son identité.

Selon les avocats de l’ex-leader des "jeunes patriotes", "les tentatives d’identification de témoins présumés et l’incident dont a été victime samedi à Paris, l’ex-chef d’état-major de l'armée ivoirienne, le général Philippe Mangou présenté comme un témoin à charge pourraient avoir "un impact négatif sur la suite du procès".

Aperçu à la gare du Nord, M. Mangou a été accablé de questions par des "jeunes patriotes" au sujet du procès de MM. Gbagbo et Blé Goudé.

Ces "actions pourraient être prises comme prétexte pour tenter d’organiser la suite de la procédure dans un huis-clos", ont ajouté les avocats de l’ex-leader des "jeunes patriotes" invitant ses partisans "à faire preuve de discernement".

Le procès conjoint de l’ex-chef d’Etat ivoirien et de l’ancien leader des "jeunes patriotes" s’est ouvert fin janvier à la CPI. Ils sont poursuivis pour "crimes contre l’humanité", commis lors des violences postélectorales de 2010 à 2011 qui ont officiellement fait plus de 3.000 morts.

ABL
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