Fondé en janvier 2016, le Comité national pour la promotion des activités et professions de l’esthétique de Côte d’Ivoire (Conapape-ci) est dirigé par Mme Biégny Victoire. Dans cet entretien, la conseillère en beauté, visagiste explique le bien-fondé de sa structure et dit comment elle entend relancer le secteur.
A quoi sert votre structure ?
En tant que professionnelle de la beauté, j’ai vu qu’il y avait un manque quelque part et donc, il fallait tout faire pour combler ce vide. C’est pourquoi, mes collègues et moi avons créé ce concept pour aider les jeunes frères et sœur, en fin de formation et surtout ceux qui manquent de moyens. Sans moyens, ils changent souvent de métier. Nous savons que, ce que nous faisons, n’est qu’une goutte d’eau dans la mer. Mais, avec le temps cela pourra devenir grand. Nous faisons le tour. Nous sommes en pourparlers avec les autorités, à qui nous demandons de l’aide et surtout un coup de main. Parce qu’aujourd’hui, quand on parle d’insertion des jeunes ou d’emploi jeunes, c’est d’abord, nous, les artisans. Mais, si nous n’approchons pas les autorités pour leur rappeler notre existence où pour leur faire savoir que nous aussi, avons des jeunes à insérer, personne ne viendra vers nous. C’est pour cela que nous avons créé ce concept pour aller vers le gouvernement, les ministères de tutelle, les sociétés et autres pour leur demander de l’aide afin de voler au secours des jeunes frères et sœurs qui doivent s’installer à travers ce concours. Deuxièmement, le volet emploi jeune permettra à ces jeunes d’avoir des salons, clés en main, afin de rembourser les frais petit à petit. Créer des emplois dans le milieu de la coiffure, de la beauté ou de l’esthétique. Nous voulons permettre à ces jeunes qui ont rêvé d’exercer dans ce milieu, de ressembler au vieux Garo ou Alain Chapo et bien d’autres personnes partout dans le monde, de réaliser leur rêve. C’est pour cela que nous demandons de l’aide à toutes les autorités pour que nous puissions sortir ce métier de l’informel.
Quand le concours débutera-il?
Le concours démarre le mercredi 22 juin à Anyama. Le concours a été maintes fois reporté parce que nous avons voulu impliquer les élus locaux. Nous voulons les associer tous à cet projet. Nous avons adressé plusieurs courriers y compris au Président de l’Assemblée nationale parce qu’il aime la jeunesse.
Combien d’étapes constituent les présélections ?
Nous aurons 20 étapes à savoir 10 villes de l’intérieur du pays et 10 communes d’Abidjan.
Comment le jury sera-t-il composé?
Les membres de jury viendront de partout parce que nous avons déjà l’appui institutionnel de la Chambre des métiers de Côte d’Ivoire. Le président de la Chambre a même désigné une personne pour nous accompagner partout pour toutes les présélections. Il y aura également des coiffeurs et esthéticiens professionnels, des professeurs de la coiffure et de l’esthétique. Tous ceux-là seront conviés et bien sûr, nous prendrons une personne externe à ce milieu (journaliste, animateur…) pour qu’il apporte un plus à la chose.
Quand et où aura lieu la finale de ce concours ?
Le finale se tiendra le 2 septembre 2016 au Palais de la Culture Bernard Binlin Dadié de Côte d’Ivoire à Treichville.
Avez-vous pris contact avec la doyenne Kangah Gertrude avant le lancement de vos activités ?
La ‘’Vieille’’, vu son âge avancé, est fatiguée donc ce n’est vraiment pas facile. Nous sommes en train de faire des pieds et mains pour la rencontrer avant la finale. Il faut qu’elle soit là ce jour-là pour nous bénir. Nous ferons tout pour qu’elle y soit.
Si vous aviez l’occasion de signer un partenariat avec le comité Miss-CI, quelle serait votre réaction ?
Ce serait un plaisir pour moi. Nous sommes en train de tout faire pour rencontrer le Président du Comici, puisqu’en ce moment c’est mon secrétaire général qui coiffe les filles du concours Miss-CI. Cela veut dire que nous coiffons Miss-CI puisque c’est Alain Chapo qui est le coiffeur principal de Miss-CI.
Avez-vous un appel ou un cri du cœur à lancer ?
Je demande à mes parents, aux autorités de nous venir en aide. Ce que nous faisons est guidé par notre volonté d’entrer dans le bateau de l’émergence 2020. Nous voulons également que les autorités nous aident à travers les équipements. Aussi, que les structures de micro-finances acceptent de nous faire des prêts pour la réussite de ce projet. Nous sommes des professionnels du métier et tout le monde sait où nous trouver, donc nous ne sommes pas des malhonnêtes qui cherchent à s’enrichir. Nous voulons réellement aider les jeunes gens à s’insérer dans ce domaine, afin de le valoriser et de le rendre plus dynamique. Aujourd’hui, la coiffure est dans la rue, dans les marchés, sous des tentes et des hangars, et on veut l’enlever de là. Mais, en le faisant, on les mets où. Donc, nous voulons les enlever en leur offrant des salons équipés, afin qu’ils y gagnent leur vie. Aider le gouvernement à installer les jeunes de notre corporation. Donc, qu’en retour, il nous apporte son soutien.
M.Ouattara
A quoi sert votre structure ?
En tant que professionnelle de la beauté, j’ai vu qu’il y avait un manque quelque part et donc, il fallait tout faire pour combler ce vide. C’est pourquoi, mes collègues et moi avons créé ce concept pour aider les jeunes frères et sœur, en fin de formation et surtout ceux qui manquent de moyens. Sans moyens, ils changent souvent de métier. Nous savons que, ce que nous faisons, n’est qu’une goutte d’eau dans la mer. Mais, avec le temps cela pourra devenir grand. Nous faisons le tour. Nous sommes en pourparlers avec les autorités, à qui nous demandons de l’aide et surtout un coup de main. Parce qu’aujourd’hui, quand on parle d’insertion des jeunes ou d’emploi jeunes, c’est d’abord, nous, les artisans. Mais, si nous n’approchons pas les autorités pour leur rappeler notre existence où pour leur faire savoir que nous aussi, avons des jeunes à insérer, personne ne viendra vers nous. C’est pour cela que nous avons créé ce concept pour aller vers le gouvernement, les ministères de tutelle, les sociétés et autres pour leur demander de l’aide afin de voler au secours des jeunes frères et sœurs qui doivent s’installer à travers ce concours. Deuxièmement, le volet emploi jeune permettra à ces jeunes d’avoir des salons, clés en main, afin de rembourser les frais petit à petit. Créer des emplois dans le milieu de la coiffure, de la beauté ou de l’esthétique. Nous voulons permettre à ces jeunes qui ont rêvé d’exercer dans ce milieu, de ressembler au vieux Garo ou Alain Chapo et bien d’autres personnes partout dans le monde, de réaliser leur rêve. C’est pour cela que nous demandons de l’aide à toutes les autorités pour que nous puissions sortir ce métier de l’informel.
Quand le concours débutera-il?
Le concours démarre le mercredi 22 juin à Anyama. Le concours a été maintes fois reporté parce que nous avons voulu impliquer les élus locaux. Nous voulons les associer tous à cet projet. Nous avons adressé plusieurs courriers y compris au Président de l’Assemblée nationale parce qu’il aime la jeunesse.
Combien d’étapes constituent les présélections ?
Nous aurons 20 étapes à savoir 10 villes de l’intérieur du pays et 10 communes d’Abidjan.
Comment le jury sera-t-il composé?
Les membres de jury viendront de partout parce que nous avons déjà l’appui institutionnel de la Chambre des métiers de Côte d’Ivoire. Le président de la Chambre a même désigné une personne pour nous accompagner partout pour toutes les présélections. Il y aura également des coiffeurs et esthéticiens professionnels, des professeurs de la coiffure et de l’esthétique. Tous ceux-là seront conviés et bien sûr, nous prendrons une personne externe à ce milieu (journaliste, animateur…) pour qu’il apporte un plus à la chose.
Quand et où aura lieu la finale de ce concours ?
Le finale se tiendra le 2 septembre 2016 au Palais de la Culture Bernard Binlin Dadié de Côte d’Ivoire à Treichville.
Avez-vous pris contact avec la doyenne Kangah Gertrude avant le lancement de vos activités ?
La ‘’Vieille’’, vu son âge avancé, est fatiguée donc ce n’est vraiment pas facile. Nous sommes en train de faire des pieds et mains pour la rencontrer avant la finale. Il faut qu’elle soit là ce jour-là pour nous bénir. Nous ferons tout pour qu’elle y soit.
Si vous aviez l’occasion de signer un partenariat avec le comité Miss-CI, quelle serait votre réaction ?
Ce serait un plaisir pour moi. Nous sommes en train de tout faire pour rencontrer le Président du Comici, puisqu’en ce moment c’est mon secrétaire général qui coiffe les filles du concours Miss-CI. Cela veut dire que nous coiffons Miss-CI puisque c’est Alain Chapo qui est le coiffeur principal de Miss-CI.
Avez-vous un appel ou un cri du cœur à lancer ?
Je demande à mes parents, aux autorités de nous venir en aide. Ce que nous faisons est guidé par notre volonté d’entrer dans le bateau de l’émergence 2020. Nous voulons également que les autorités nous aident à travers les équipements. Aussi, que les structures de micro-finances acceptent de nous faire des prêts pour la réussite de ce projet. Nous sommes des professionnels du métier et tout le monde sait où nous trouver, donc nous ne sommes pas des malhonnêtes qui cherchent à s’enrichir. Nous voulons réellement aider les jeunes gens à s’insérer dans ce domaine, afin de le valoriser et de le rendre plus dynamique. Aujourd’hui, la coiffure est dans la rue, dans les marchés, sous des tentes et des hangars, et on veut l’enlever de là. Mais, en le faisant, on les mets où. Donc, nous voulons les enlever en leur offrant des salons équipés, afin qu’ils y gagnent leur vie. Aider le gouvernement à installer les jeunes de notre corporation. Donc, qu’en retour, il nous apporte son soutien.
M.Ouattara
