Une cinquantaine de commerçants installés de l’autre versant du boulevard Nanguy Abrogoua, vis-à-vis de la mairie d’adjamé, déguerpis de leur site d’activités ont observé un sit-in lundi devant la mairie de la commune pour protester contre cette mesure qu’ils qualifient de « d’arbitraire et louche ».
Conduit par leur délégué, Aboubacar Samaké, les commerçants ont occupé l’entrée de la mairie. Leur tentative d’échanger avec les autorités municipales est restée vaine. Pour Aboubacar Samaké et ses condisciples, « trop de zones d’ombre » subsistent au sujet de cette opération de déguerpissement. « J’ai demandé au chef d’antenne du ministère qui a produit le document de me montrer le permis de construire. Mais, il m’a répondu qu’on ne peut pas le montrer à n’importe qui. Ce qui parait vraiment bizarre. Notre installation sur ce terrain date de quarante ans pour certains. Nous ne pouvons pas accepter d’être balayés par une opération qui semble aussi louche», a indiqué le délégué des commerçants.
Aussi les commerçants notent qu’alors que Le ministère de la construction fait obligation à tout promoteur de mettre sur son chantier une pancarte d’information indiquant les références du terrain et des acteurs impliqués dans la construction de l’ouvrage, celui objet de litige n’en possède aucune. Et sur le document de mise en demeure il n’y a aucun numéro de lot qui circonscrit exactement le terrain. Toutes ces anomalies confortent les commerçants dans le suspicion d’être victimes d’une opération « pas claire ».
Le déguerpissement dont sont victimes les commerçants est consécutif à une mise en demeure de déguerpissement N° 16/40/MCU/SBICU/YDMF délivrée par l’antenne du Ministère de la Construction et de l’Urbanisme d’Adjamé-Williamsville, le 14 Juin dernier. Le courrier l’accompagnant indique que la chefferie d’Adjamé-village a décidé d’effectuer des travaux de construction sur ce site, dont elle se proclame propriétaire.
Elisée B.
Conduit par leur délégué, Aboubacar Samaké, les commerçants ont occupé l’entrée de la mairie. Leur tentative d’échanger avec les autorités municipales est restée vaine. Pour Aboubacar Samaké et ses condisciples, « trop de zones d’ombre » subsistent au sujet de cette opération de déguerpissement. « J’ai demandé au chef d’antenne du ministère qui a produit le document de me montrer le permis de construire. Mais, il m’a répondu qu’on ne peut pas le montrer à n’importe qui. Ce qui parait vraiment bizarre. Notre installation sur ce terrain date de quarante ans pour certains. Nous ne pouvons pas accepter d’être balayés par une opération qui semble aussi louche», a indiqué le délégué des commerçants.
Aussi les commerçants notent qu’alors que Le ministère de la construction fait obligation à tout promoteur de mettre sur son chantier une pancarte d’information indiquant les références du terrain et des acteurs impliqués dans la construction de l’ouvrage, celui objet de litige n’en possède aucune. Et sur le document de mise en demeure il n’y a aucun numéro de lot qui circonscrit exactement le terrain. Toutes ces anomalies confortent les commerçants dans le suspicion d’être victimes d’une opération « pas claire ».
Le déguerpissement dont sont victimes les commerçants est consécutif à une mise en demeure de déguerpissement N° 16/40/MCU/SBICU/YDMF délivrée par l’antenne du Ministère de la Construction et de l’Urbanisme d’Adjamé-Williamsville, le 14 Juin dernier. Le courrier l’accompagnant indique que la chefferie d’Adjamé-village a décidé d’effectuer des travaux de construction sur ce site, dont elle se proclame propriétaire.
Elisée B.