Dabou, 23 juin (AIP)- Le support papier sera encore d’actualité dans la collecte des informations sanitaires au niveau des enfants, même si l’on évolue de plus en plus vers la numérisation des données, a relevé, jeudi, le directeur général du Centre suisse de recherches scientifiques (CSRS) en Côte d’Ivoire, Pr Bassirou Bonfoh, lors du lancement du programme « Paper health information in child care » (PHISICC).
« Il faut se dire que dans nos pays, d’ici à encore quelques années, le papier sera toujours utilisé malgré l’évolution numérique », a déclaré le professeur Bassirou lors de l’atelier de lancement, à Adiopodoumé, au siège du CSRS, où des experts sont réunis pour répondre à la question de recherche « Quels sont les effets des interventions des systèmes d’information à base de papier sur la qualité et l’utilisation des données et sur les résultats liés à la santé dans les services de santé primaires (SSP) des pays à faibles et moyens revenus ».
L’expert estime qu' »il ne faut pas qu’on oublie la qualité de l’information sur papier (…) qui embrasse large, tout en suggérant qu’elle doit aller de pair avec la collecte numérique, surtout qu’il existe encore de nombreux pays dont des zones sanitaires sont éloignées et où les exigences des nouvelles technologies ne sont toujours pas disponibles.
Ce programme, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates est conduit au Nigeria, en Côte d’Ivoire ainsi qu’au Mozambique. Il s’achève en novembre 2018 avec pour objectif, entre autres, de repenser les outils et les processus pour améliorer les systèmes d’information sanitaire sur support papier, et résoudre les problèmes de traçabilité et d’éthique auxquels font face les personnes censées prendre les décisions.
(AIP)
kkp/akn/ask
« Il faut se dire que dans nos pays, d’ici à encore quelques années, le papier sera toujours utilisé malgré l’évolution numérique », a déclaré le professeur Bassirou lors de l’atelier de lancement, à Adiopodoumé, au siège du CSRS, où des experts sont réunis pour répondre à la question de recherche « Quels sont les effets des interventions des systèmes d’information à base de papier sur la qualité et l’utilisation des données et sur les résultats liés à la santé dans les services de santé primaires (SSP) des pays à faibles et moyens revenus ».
L’expert estime qu' »il ne faut pas qu’on oublie la qualité de l’information sur papier (…) qui embrasse large, tout en suggérant qu’elle doit aller de pair avec la collecte numérique, surtout qu’il existe encore de nombreux pays dont des zones sanitaires sont éloignées et où les exigences des nouvelles technologies ne sont toujours pas disponibles.
Ce programme, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates est conduit au Nigeria, en Côte d’Ivoire ainsi qu’au Mozambique. Il s’achève en novembre 2018 avec pour objectif, entre autres, de repenser les outils et les processus pour améliorer les systèmes d’information sanitaire sur support papier, et résoudre les problèmes de traçabilité et d’éthique auxquels font face les personnes censées prendre les décisions.
(AIP)
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