« Stratégie d’Insertion Professionnelle et d’Autonomisation des Jeunes : Enjeux et Perspectives ». C’est le thème qu’a développé le ministre Sidi Tiémoko Touré au cours de la conférence de presse de ce jeudi 23 juin 2016. Le Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique a répondu à l’invitation du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) dans le cadre de « Les Rendez-vous du Gouvernement ».
Les actions en faveur de la création des entreprises
Les stratégies du gouvernement pour faciliter l’insertion des jeunes sont encadrées par trois politiques. Ce sont « la Politique Nationale de l’Emploi adoptée en juin 2012,
la Stratégie de Relance de l’Emploi adoptée en novembre 2013 et le Conseil Présidentiel sur l’Emploi tenu en janvier 2015 », a rappelé le ministre Sidi Tiémoko Touré.
L’opérationnalisation de ces différentes orientations a donné lieu à plusieurs réformes.
Des mesures fiscales en faveur de l’emploi des jeunes ont été prises. Les avantages fiscaux ont été renforcés dans le cadre de l’annexe fiscale 2016 en faveur des employeurs qui offriront formellement des postes d’apprentis et d’emplois aux jeunes. Le coût de cette mesure est estimé à 4, 577 milliards de F CFA.
Pour le développement de l’entreprenariat à travers les PME un projet de loi a été adopté le 19 décembre 2013. Il vise à mettre en place un environnement juridique, institutionnel et fiscal incitatif pour les PME et prend en compte leur spécificité et leur vulnérabilité au travers de mesures d’aide et de soutien appropriées (mesures fiscales, accès aux marchés publics,…).
Action menées en faveur de l’insertion des jeunes
L’Opération « Une formation, mon passeport pour l’emploi » lancée en 2015, a permis la prise en charge de 16 000 jeunes sur 11.000 jeunes prévus initialement.
Les Programmes de Formations Complémentaires Qualifiantes (FCQ) ont permis d’améliorer l’employabilité de 800 chômeurs de longue durée sur l’année 2015. « Au mois de juin 2015, 39% des jeunes ayant achevé leur formation sont déjà en stage », a révélé le ministre Sidi Touré.
3 686 sur 4 550 primo demandeurs d’emploi ont été embauchés grâce aux
Programmes d’Aide à l’Embauche soit 81% de taux d’embauche définitif. 92 % des 1212 jeunes ayant bénéficié des Programmes d’apprentissage, ont été directement placés en entreprise.
L’Opération « Agir pour les Jeunes », lancée au mois de juillet 2015, a permis la sélection de 12.337 promoteurs d’activités génératrices de revenus pour un objectif initial de 7 200. 9 078 soit 74 % des bénéficiaires, ont été formés. 1 417 demandes de financement, ont été réalisés soit 69%.
« Le processus de financement est en cours et au 17 juin 2016, les financements pour 1 792 projets (soit 14,5 % du nombre de projets profilés) étaient déjà en place pour un encours de 881 730 000 F CFA. Soit 24,5% du total des financements attendus », a expliqué Sidi Touré en répondant aux questions des journalistes.
« Ce sont 2,3 millions d’emplois qui ont pu être générés par la dynamique économique insufflée par le Gouvernement. Pour les jeunes vulnérables (primo demandeurs, chômeurs de longue durée), 70 000 ont pu bénéficier d’un accompagnement de 2011 à 2015 à travers les programmes, financés tant par le Gouvernement que les partenaires technique et financiers : PEJEDEC, PRISE, C2D et PROFORM », a précisé le ministre à la presse.
Au titre de l’information et de l’orientation des jeunes, figurent la Plateforme technologique pour l’emploi des Jeunes et le Salon Emploi Jeunes organisé du 10 au 11 décembre 2015 avec 16 813 participants.
Le volontariat et le civisme promus Quant à la question de la protection des Jeunes, plusieurs campagnes de sensibilisation ont été menées. Ce sont « All In » ou « Tous inclus », « Jeune fête sans alcool », « Pâquinou Zéro Risque », la formation de 700 pairs éducateurs en compétences de vie courante, la construction et la réhabilitation des Centres d’écoutes.
Le projet du Programme National du Volontariat, moyen d’insertion sociale et professionnelle, a été lancé le 11 juin 2016 dans la région du Tonpki. La phase pilote a été lancée le 11 juin 2016 a Man et porte sur un effectif de 1000 jeunes répartis dans la région du GBEKE et dans le district d’Abidjan.
Le ministère travaille à la réinsertion des jeunes vulnérables et en voie de radicalisation, âgés de 16 à 30 ans avec le Service Civique d’Action pour l’Emploi et le Développement (SCAED). Le SCAED mettra en œuvre dans les prochaines semaines le programme de prise en charge de 300 jeunes vulnérables dans les régions du Gboklè, du Guémon et du Gbêkê.
« Au total, 368 460 personnes dont l’âge varie entre 10 et 40 ans ont été touchés par les activités d’offres de services de décembre à mai 2016, auxquels s’ajoutent les activités auprès des jeunes à l’occasion des activités de grands rassemblements.
Les défis du ministre : cap sur 2020
« La stratégie à mettre en œuvre pour les cinq ans à venir devrait permettre de réduire de 25% l’effectif de jeunes chômeurs ou en difficulté vis-à- vis de l’emploi », a annoncé le ministre Sidi Touré.
Pour 2016-2020, 46,8 milliards de FCFA ont déjà été mobilisés auprès des Partenaires Techniques et financiers. Ces fonds sont disponibles pour le financement de projets en faveur de l’amélioration de l’employabilité des jeunes (Banque Mondiale : 25 milliards F CFA, France C2D2 : 21,800 milliards de F CFA). Une table ronde des partenaires techniques et financiers sera organisée à l’effet de mobiliser près de 52 milliards de FCFA, selon le ministre Sidi Touré.
L’enquête emploi 2016 sera lancée afin de prendre en compte et actualiser les indicateurs des populations cibles. Vingt conventions de partenariat avec les entreprises, institutions du secteur privé, structures du secteur public/parapublic. Ces partenariats présentent un potentiel de plus de 10 000 opportunités d’insertion pour les jeunes. C’est un potentiel de plus de 10 000 opportunités d’insertion pour les jeunes.
« Le mode opératoire sera suivi et nous projetons finaliser la mise en place de tous les financements d’ici septembre 2016 », a expliqué le ministre concernant l’Opération « Agir pour les Jeunes ». Il s’agit surtout de renforcer les initiatives visant l’auto-emploi des jeunes. Le ministre a montré la détermination de son ministère la poursuivre les missions préparatoires pour la mise en œuvre du projet « de promotion des jeunes dans l’Agribuisness » avec la BAD intégrant le concept des agri-preneurs. Une approche qui permettra de mieux exploiter le potentiel agricole de notre pays.
En matière de promotion, de protection des jeunes et du service civique, le ministre compte promouvoir l’esprit civique à travers l’organisation de la Semaine Nationale du Civisme (SNC) suivi des campagnes d’information sur les Symboles de la République. Egalement, le ministre promet renforcer la participation des jeunes et de leurs communautés respectives dans le dialogue social et politique à travers une plateforme d’échanges dénommée « U-Report ».
Pour le ministre Sidi Touré, l’autonomisation des jeunes passe, également, par la réalisation complète de toutes les activités prises en compte dans le Programme de Travail Gouvernemental pour l’an 2016 en faveur des jeunes.
Les actions en faveur de la création des entreprises
Les stratégies du gouvernement pour faciliter l’insertion des jeunes sont encadrées par trois politiques. Ce sont « la Politique Nationale de l’Emploi adoptée en juin 2012,
la Stratégie de Relance de l’Emploi adoptée en novembre 2013 et le Conseil Présidentiel sur l’Emploi tenu en janvier 2015 », a rappelé le ministre Sidi Tiémoko Touré.
L’opérationnalisation de ces différentes orientations a donné lieu à plusieurs réformes.
Des mesures fiscales en faveur de l’emploi des jeunes ont été prises. Les avantages fiscaux ont été renforcés dans le cadre de l’annexe fiscale 2016 en faveur des employeurs qui offriront formellement des postes d’apprentis et d’emplois aux jeunes. Le coût de cette mesure est estimé à 4, 577 milliards de F CFA.
Pour le développement de l’entreprenariat à travers les PME un projet de loi a été adopté le 19 décembre 2013. Il vise à mettre en place un environnement juridique, institutionnel et fiscal incitatif pour les PME et prend en compte leur spécificité et leur vulnérabilité au travers de mesures d’aide et de soutien appropriées (mesures fiscales, accès aux marchés publics,…).
Action menées en faveur de l’insertion des jeunes
L’Opération « Une formation, mon passeport pour l’emploi » lancée en 2015, a permis la prise en charge de 16 000 jeunes sur 11.000 jeunes prévus initialement.
Les Programmes de Formations Complémentaires Qualifiantes (FCQ) ont permis d’améliorer l’employabilité de 800 chômeurs de longue durée sur l’année 2015. « Au mois de juin 2015, 39% des jeunes ayant achevé leur formation sont déjà en stage », a révélé le ministre Sidi Touré.
3 686 sur 4 550 primo demandeurs d’emploi ont été embauchés grâce aux
Programmes d’Aide à l’Embauche soit 81% de taux d’embauche définitif. 92 % des 1212 jeunes ayant bénéficié des Programmes d’apprentissage, ont été directement placés en entreprise.
L’Opération « Agir pour les Jeunes », lancée au mois de juillet 2015, a permis la sélection de 12.337 promoteurs d’activités génératrices de revenus pour un objectif initial de 7 200. 9 078 soit 74 % des bénéficiaires, ont été formés. 1 417 demandes de financement, ont été réalisés soit 69%.
« Le processus de financement est en cours et au 17 juin 2016, les financements pour 1 792 projets (soit 14,5 % du nombre de projets profilés) étaient déjà en place pour un encours de 881 730 000 F CFA. Soit 24,5% du total des financements attendus », a expliqué Sidi Touré en répondant aux questions des journalistes.
« Ce sont 2,3 millions d’emplois qui ont pu être générés par la dynamique économique insufflée par le Gouvernement. Pour les jeunes vulnérables (primo demandeurs, chômeurs de longue durée), 70 000 ont pu bénéficier d’un accompagnement de 2011 à 2015 à travers les programmes, financés tant par le Gouvernement que les partenaires technique et financiers : PEJEDEC, PRISE, C2D et PROFORM », a précisé le ministre à la presse.
Au titre de l’information et de l’orientation des jeunes, figurent la Plateforme technologique pour l’emploi des Jeunes et le Salon Emploi Jeunes organisé du 10 au 11 décembre 2015 avec 16 813 participants.
Le volontariat et le civisme promus Quant à la question de la protection des Jeunes, plusieurs campagnes de sensibilisation ont été menées. Ce sont « All In » ou « Tous inclus », « Jeune fête sans alcool », « Pâquinou Zéro Risque », la formation de 700 pairs éducateurs en compétences de vie courante, la construction et la réhabilitation des Centres d’écoutes.
Le projet du Programme National du Volontariat, moyen d’insertion sociale et professionnelle, a été lancé le 11 juin 2016 dans la région du Tonpki. La phase pilote a été lancée le 11 juin 2016 a Man et porte sur un effectif de 1000 jeunes répartis dans la région du GBEKE et dans le district d’Abidjan.
Le ministère travaille à la réinsertion des jeunes vulnérables et en voie de radicalisation, âgés de 16 à 30 ans avec le Service Civique d’Action pour l’Emploi et le Développement (SCAED). Le SCAED mettra en œuvre dans les prochaines semaines le programme de prise en charge de 300 jeunes vulnérables dans les régions du Gboklè, du Guémon et du Gbêkê.
« Au total, 368 460 personnes dont l’âge varie entre 10 et 40 ans ont été touchés par les activités d’offres de services de décembre à mai 2016, auxquels s’ajoutent les activités auprès des jeunes à l’occasion des activités de grands rassemblements.
Les défis du ministre : cap sur 2020
« La stratégie à mettre en œuvre pour les cinq ans à venir devrait permettre de réduire de 25% l’effectif de jeunes chômeurs ou en difficulté vis-à- vis de l’emploi », a annoncé le ministre Sidi Touré.
Pour 2016-2020, 46,8 milliards de FCFA ont déjà été mobilisés auprès des Partenaires Techniques et financiers. Ces fonds sont disponibles pour le financement de projets en faveur de l’amélioration de l’employabilité des jeunes (Banque Mondiale : 25 milliards F CFA, France C2D2 : 21,800 milliards de F CFA). Une table ronde des partenaires techniques et financiers sera organisée à l’effet de mobiliser près de 52 milliards de FCFA, selon le ministre Sidi Touré.
L’enquête emploi 2016 sera lancée afin de prendre en compte et actualiser les indicateurs des populations cibles. Vingt conventions de partenariat avec les entreprises, institutions du secteur privé, structures du secteur public/parapublic. Ces partenariats présentent un potentiel de plus de 10 000 opportunités d’insertion pour les jeunes. C’est un potentiel de plus de 10 000 opportunités d’insertion pour les jeunes.
« Le mode opératoire sera suivi et nous projetons finaliser la mise en place de tous les financements d’ici septembre 2016 », a expliqué le ministre concernant l’Opération « Agir pour les Jeunes ». Il s’agit surtout de renforcer les initiatives visant l’auto-emploi des jeunes. Le ministre a montré la détermination de son ministère la poursuivre les missions préparatoires pour la mise en œuvre du projet « de promotion des jeunes dans l’Agribuisness » avec la BAD intégrant le concept des agri-preneurs. Une approche qui permettra de mieux exploiter le potentiel agricole de notre pays.
En matière de promotion, de protection des jeunes et du service civique, le ministre compte promouvoir l’esprit civique à travers l’organisation de la Semaine Nationale du Civisme (SNC) suivi des campagnes d’information sur les Symboles de la République. Egalement, le ministre promet renforcer la participation des jeunes et de leurs communautés respectives dans le dialogue social et politique à travers une plateforme d’échanges dénommée « U-Report ».
Pour le ministre Sidi Touré, l’autonomisation des jeunes passe, également, par la réalisation complète de toutes les activités prises en compte dans le Programme de Travail Gouvernemental pour l’an 2016 en faveur des jeunes.