Abidjan (Côte d’Ivoire) - Poursuivie pour ‘’génocide, crimes contre les populations civiles, crimes contre les prisonniers de guerre, meurtre, assassinat, viol, coups et blessures volontaires, complicité, coaction et tentatives de ces infractions, voies de faits et de crimes contre l’humanité’’, l’ex-première dame Simone Gbagbo, est constante dans sa ligne de défense, rejetant en bloc, toutes ces infractions.
A l’audience de jeudi, l’épouse de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, en jugement à La Haye pour les mêmes charges, n’a pas dérogé à la règle quand le juge Boitchy Kouadio donne la parole à son conseil Me Rodrigue Dadjé qui a rappelé à la Cour, le contenu des vidéos présentées comme pièces la veille.
L’avocat demande à sa cliente le ‘’commentaire’’ que lui inspire le contenu de la vidéo relative à la marche sur la RTI. ’’Cette vidéo montre que cette marche était bien armée. Pendant cette marche, des policiers de la République ont été tués. Ce sont des preuves que cette marche n’était pas du pacifique », déclare l’accusée.
‘’Simone Gbagbo avait-elle un lien avec cette marche ?’’, charge Me Dadjé. ‘’Je n’avais aucun rapport ni avec cette marche, ni avec les organisateurs de la marche. Je rappelle en tant que femme politique, nous avons eu à organiser une marche. Tout se prépare avec les services de l’État pour voir ensemble les modalités de cette marche. Mais quand des marcheurs eux-mêmes décident tous seuls et tirent sur des agents de sécurité, c’est grave’’, déplore Simone Gbagbo.
Elle, qui ‘’ne comprend pas pourquoi on m’impute des crimes. Même s’il y a des accrochages entre les forces de l’ordre et les marcheurs, mais le FPI n’a jamais donné d’ordre pour tirer sur qui que ce soit comme on tente de le faire croire’’, se défend-t-elle, commentant la deuxième vidéo où l’on entend une personne qui serait l’ex- Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio dire qu’il faut former plusieurs jeunes, autour de 300 jeunes, à la guérilla urbaine.
‘’Cette vidéo nous prouve que cette marche était préparée et était un plan. Ils avaient un plan mis en œuvre point par point pour arriver là où on est arrivé. C’est écœurant de voir des responsables de la Nation, préparer des coups. Et c’est moi la victime qu’on poursuit, ceux qui sont les criminels sont en liberté », fustige Mme Gbagbo.
Pour la marche des femmes d’Abobo, elle réitère qu’elle n’a jamais donné d’ordre à qui ce soit, rappelant même que les FDS (Forces de défense et de sécurité) ne se reconnaissent pas dans les tueries de ces femmes.
‘’ Ils l’ont démontré à cette époque. Je voudrais que le juge en tienne compte’’, préconise-t-elle.Sur la vidéo qui montre les dégâts de l’attaque des antennes de la RTI à Abobo et des personnes brûlées vives, Mme Simone Gbagbo lâche : ‘’C’est incroyable et choquant que des gens qui disent venir travailler pour le pays, viennent détruire ce pays et tuer les gens’’.
‘’Sur la vidéo montrant le chef rebelle Koné Zakaria, Zakaria nous dit de ne pas nous tromper et ça été clairement établi que M. Ouattara est le commanditaire de la rébellion de 2002 à 2011. C’est Alassane Ouattara, avec son homme de main, Soro Guillaume’’, martèle -t-elle, ajoutant que dans toutes les vidéos présentées, ‘’c’est au nom d’Alassane Ouattara que tous ces rebelles ont tué partout en Côte d’Ivoire’’.
HS/ls
A l’audience de jeudi, l’épouse de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, en jugement à La Haye pour les mêmes charges, n’a pas dérogé à la règle quand le juge Boitchy Kouadio donne la parole à son conseil Me Rodrigue Dadjé qui a rappelé à la Cour, le contenu des vidéos présentées comme pièces la veille.
L’avocat demande à sa cliente le ‘’commentaire’’ que lui inspire le contenu de la vidéo relative à la marche sur la RTI. ’’Cette vidéo montre que cette marche était bien armée. Pendant cette marche, des policiers de la République ont été tués. Ce sont des preuves que cette marche n’était pas du pacifique », déclare l’accusée.
‘’Simone Gbagbo avait-elle un lien avec cette marche ?’’, charge Me Dadjé. ‘’Je n’avais aucun rapport ni avec cette marche, ni avec les organisateurs de la marche. Je rappelle en tant que femme politique, nous avons eu à organiser une marche. Tout se prépare avec les services de l’État pour voir ensemble les modalités de cette marche. Mais quand des marcheurs eux-mêmes décident tous seuls et tirent sur des agents de sécurité, c’est grave’’, déplore Simone Gbagbo.
Elle, qui ‘’ne comprend pas pourquoi on m’impute des crimes. Même s’il y a des accrochages entre les forces de l’ordre et les marcheurs, mais le FPI n’a jamais donné d’ordre pour tirer sur qui que ce soit comme on tente de le faire croire’’, se défend-t-elle, commentant la deuxième vidéo où l’on entend une personne qui serait l’ex- Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio dire qu’il faut former plusieurs jeunes, autour de 300 jeunes, à la guérilla urbaine.
‘’Cette vidéo nous prouve que cette marche était préparée et était un plan. Ils avaient un plan mis en œuvre point par point pour arriver là où on est arrivé. C’est écœurant de voir des responsables de la Nation, préparer des coups. Et c’est moi la victime qu’on poursuit, ceux qui sont les criminels sont en liberté », fustige Mme Gbagbo.
Pour la marche des femmes d’Abobo, elle réitère qu’elle n’a jamais donné d’ordre à qui ce soit, rappelant même que les FDS (Forces de défense et de sécurité) ne se reconnaissent pas dans les tueries de ces femmes.
‘’ Ils l’ont démontré à cette époque. Je voudrais que le juge en tienne compte’’, préconise-t-elle.Sur la vidéo qui montre les dégâts de l’attaque des antennes de la RTI à Abobo et des personnes brûlées vives, Mme Simone Gbagbo lâche : ‘’C’est incroyable et choquant que des gens qui disent venir travailler pour le pays, viennent détruire ce pays et tuer les gens’’.
‘’Sur la vidéo montrant le chef rebelle Koné Zakaria, Zakaria nous dit de ne pas nous tromper et ça été clairement établi que M. Ouattara est le commanditaire de la rébellion de 2002 à 2011. C’est Alassane Ouattara, avec son homme de main, Soro Guillaume’’, martèle -t-elle, ajoutant que dans toutes les vidéos présentées, ‘’c’est au nom d’Alassane Ouattara que tous ces rebelles ont tué partout en Côte d’Ivoire’’.
HS/ls