Un témoin au procès de l’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, a nié jeudi l’existence d’une "cellule de crise" au sein de sa résidence lors de la crise postélectorale, à Abidjan.
"Je n’ai pas connaissance d’une cellule de crise mais d’une cellule de prière (...) à laquelle tout le monde participe", a dit à la barre, le sergent-chef Kumasi Tanoh, un gendarme en poste au sein de la résidence du couple Gbagbo, notamment "chef de poste" à l’entrée du "hall principal" donnant sur le bureau de l’ex-président.
A la question de savoir pourquoi il est marqué "cellule de crise" dans le "registre" des visites que M. Tanoh a lui-même "visé" en tant que chef de poste, le témoin a répondu qu’il s’agit "peut-être" d’une "erreur" de son "adjoint".
La mention "cellule de crise a été reprise plusieurs fois dans le registre", a souligné un avocat de la partie civile, faisant remarquer qu’"aucun homme de Dieu" susceptible de diriger une prière ne figure parmi les membres de cette cellule, mais plutôt des ministres et cadres du parti de M. Gbagbo, le FPI, dont Messieurs "Assoa Adou, Affi N’Guessan, Aboudrahamane Sangaré, Bertin Kadet", etc.
Kumasi Tanoh, entendu en qualité de "simple renseignement" pour avoir été vu mercredi en salle d’audience, a maintenu sa position jusqu’à la fin de son audition.
Jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011, il est reproché à Simone Gbagbo d’avoir participé à une "cellule de crise" au sein de laquelle d’"importantes décisions" ont été prises pendant cette période.
MYA
"Je n’ai pas connaissance d’une cellule de crise mais d’une cellule de prière (...) à laquelle tout le monde participe", a dit à la barre, le sergent-chef Kumasi Tanoh, un gendarme en poste au sein de la résidence du couple Gbagbo, notamment "chef de poste" à l’entrée du "hall principal" donnant sur le bureau de l’ex-président.
A la question de savoir pourquoi il est marqué "cellule de crise" dans le "registre" des visites que M. Tanoh a lui-même "visé" en tant que chef de poste, le témoin a répondu qu’il s’agit "peut-être" d’une "erreur" de son "adjoint".
La mention "cellule de crise a été reprise plusieurs fois dans le registre", a souligné un avocat de la partie civile, faisant remarquer qu’"aucun homme de Dieu" susceptible de diriger une prière ne figure parmi les membres de cette cellule, mais plutôt des ministres et cadres du parti de M. Gbagbo, le FPI, dont Messieurs "Assoa Adou, Affi N’Guessan, Aboudrahamane Sangaré, Bertin Kadet", etc.
Kumasi Tanoh, entendu en qualité de "simple renseignement" pour avoir été vu mercredi en salle d’audience, a maintenu sa position jusqu’à la fin de son audition.
Jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011, il est reproché à Simone Gbagbo d’avoir participé à une "cellule de crise" au sein de laquelle d’"importantes décisions" ont été prises pendant cette période.
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