Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir), Joël N’guessan a annoncé, vendredi, qu’il se rendra à la Cour pénale internationale (CPI) où il témoignera à ‘’visage découvert’’ dans le cadre du procès de l’ex-Chef de l’Etat Laurent Gbagbo et de son ancien ministre Charles Blé Goudé.
Dans une déclaration transmise à APA, M. N’guessan a estimé que ce procès conjoint pour crimes contre l’humanité de l’ex-chef de l’Etat et de son dernier ministre de la jeunesse est ‘’celui du diagnostic de nos années de démocratie mal gérées, l’occasion pour chacun de nous, acteurs politiques ou non, de dire sans honte, notre part de responsabilité dans ce drame que notre pays a connu’’.
Dans cette logique, le porte-parole du parti au pouvoir a révélé qu’il se rendra dans cette Cour de justice internationale pour ‘’témoigner, mais à visage découvert’’. ‘’Mon témoignage se voudra ni à charge ni à décharge. Il s’agit de dire ce que j’ai entendu, su, ressenti et vécu avant, pendant et après notre crise post-électorale », justifie-t-il.
‘’Sans témoignage, il n’y a pas de justice ni pour les prévenus ni pour les victimes’’, poursuit Joël N’guessan. Selon l’ex-ministre des droits de l’homme, ‘’ce procès est trop sérieux pour être perçu comme un meeting politique avec son corollaire de passions chez les foules de partisans’’.
‘’Toutes nos pétitions et déclarations extérieures ne peuvent en rien influencer le cours de ce procès que nous souhaitons tous équitable, transparent et juste dans l’intérêt de la vérité et surtout dans l’intérêt des nombreuses victimes de notre crise », explique porte-parole du RDR.
Mohamed Sam Jichi dit Sam l’Africain a été le premier à témoigner à visage découvert du 7 au 18 mars à la Haye dans ce cadre de ce même procès conjoint. Président de la Nouvelle Alliance de la Côte d’Ivoire pour la Patrie (NACIP, il a été membre de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD-CI, opposition), avant d’être exclut de cette coalition initiée par le Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo)
Un procès s’est ouvert en janvier à la Cour pénale internationale de La Haye au Pays-Bas où comparaissent Laurent Gbagbo et le leader de l’ex-galaxie patriotique pour crimes contre l’humanité pendant la crise post-électorale que ce pays a connu après la présidentielle de 2010 faisant ainsi 3000 morts.
Une pétition pensée et initiée par le doyen Bernard Dadié avec le concours de l’ex-Premier ministre togolais Joseph Koffigoh, a été lancée au cours de cette semaine avec pour objectif de ‘’recueillir 22 millions de signatures en Côte d’Ivoire et partout dans le monde en vue d’exiger la libération de Laurent Gbagbo.
SY/ls
Dans une déclaration transmise à APA, M. N’guessan a estimé que ce procès conjoint pour crimes contre l’humanité de l’ex-chef de l’Etat et de son dernier ministre de la jeunesse est ‘’celui du diagnostic de nos années de démocratie mal gérées, l’occasion pour chacun de nous, acteurs politiques ou non, de dire sans honte, notre part de responsabilité dans ce drame que notre pays a connu’’.
Dans cette logique, le porte-parole du parti au pouvoir a révélé qu’il se rendra dans cette Cour de justice internationale pour ‘’témoigner, mais à visage découvert’’. ‘’Mon témoignage se voudra ni à charge ni à décharge. Il s’agit de dire ce que j’ai entendu, su, ressenti et vécu avant, pendant et après notre crise post-électorale », justifie-t-il.
‘’Sans témoignage, il n’y a pas de justice ni pour les prévenus ni pour les victimes’’, poursuit Joël N’guessan. Selon l’ex-ministre des droits de l’homme, ‘’ce procès est trop sérieux pour être perçu comme un meeting politique avec son corollaire de passions chez les foules de partisans’’.
‘’Toutes nos pétitions et déclarations extérieures ne peuvent en rien influencer le cours de ce procès que nous souhaitons tous équitable, transparent et juste dans l’intérêt de la vérité et surtout dans l’intérêt des nombreuses victimes de notre crise », explique porte-parole du RDR.
Mohamed Sam Jichi dit Sam l’Africain a été le premier à témoigner à visage découvert du 7 au 18 mars à la Haye dans ce cadre de ce même procès conjoint. Président de la Nouvelle Alliance de la Côte d’Ivoire pour la Patrie (NACIP, il a été membre de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD-CI, opposition), avant d’être exclut de cette coalition initiée par le Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo)
Un procès s’est ouvert en janvier à la Cour pénale internationale de La Haye au Pays-Bas où comparaissent Laurent Gbagbo et le leader de l’ex-galaxie patriotique pour crimes contre l’humanité pendant la crise post-électorale que ce pays a connu après la présidentielle de 2010 faisant ainsi 3000 morts.
Une pétition pensée et initiée par le doyen Bernard Dadié avec le concours de l’ex-Premier ministre togolais Joseph Koffigoh, a été lancée au cours de cette semaine avec pour objectif de ‘’recueillir 22 millions de signatures en Côte d’Ivoire et partout dans le monde en vue d’exiger la libération de Laurent Gbagbo.
SY/ls