L’ex-ministre ivoirien des droits de l’Homme, Joël N’guessan qui comparait en tant que témoin à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye au Pays Bas dans le procès de Laurent Gbagbo, a affirmé mardi, au 2ème jour de son passage qu’il a été choqué par l’expression «désinfecter la liste électorale» utilisée par l’ex président ivoirien.
« Il y a une phrase prononcée par le président Gbagbo qui m’a personnellement choqué», a souligné Joël Nguessan, porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR-Parti au pouvoir), 11ème témoin dans le cadre de ce procès.
« Nous allons désinfecter cette liste électorale », a-t-il précisé en imputant ces propos à Laurent Gbagbo. Pour l’ex cadre du Mouvement des forces de l’avenir (MFA) ,« cela n’était pas digne, je ne pouvais pas admettre qu’ on désinfecte des êtres humains qui figurent sur une liste électorale ».
Par ailleurs Joël Nguessan a rappelé que Charles Blé Goudé, également poursuivi par cette Cour, a pris la tête des « jeunes patriotes » après la destruction des aéronefs de combats ivoiriens par l’armée française qui répliquait à un bombardement de certaines de ses installations.
« Je peux vous dire que c’est en ce moment-là que le leadership de ceux qu’on appelait les patriotes a été pris par Charles Blé Goudé (…) On parlait de galaxie patriotique », a soutenu à la barre de la CPI, l’ex ministre des droits de l’Homme sous Laurent Gbagbo.
« Son appel a été étendu et il y a eu une marée humaine dans la ville d’Abidjan », a-t-il reconnu.Dans ce contexte, Joël Nguessan a affirmé devant la Cour que l’opposition était dans la « clandestinité ».
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son dernier ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé sont poursuivis à la CPI pour crimes contre l’humanité lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a, officiellement, fait 3000 morts.
SY/hs/ls/APA
« Il y a une phrase prononcée par le président Gbagbo qui m’a personnellement choqué», a souligné Joël Nguessan, porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR-Parti au pouvoir), 11ème témoin dans le cadre de ce procès.
« Nous allons désinfecter cette liste électorale », a-t-il précisé en imputant ces propos à Laurent Gbagbo. Pour l’ex cadre du Mouvement des forces de l’avenir (MFA) ,« cela n’était pas digne, je ne pouvais pas admettre qu’ on désinfecte des êtres humains qui figurent sur une liste électorale ».
Par ailleurs Joël Nguessan a rappelé que Charles Blé Goudé, également poursuivi par cette Cour, a pris la tête des « jeunes patriotes » après la destruction des aéronefs de combats ivoiriens par l’armée française qui répliquait à un bombardement de certaines de ses installations.
« Je peux vous dire que c’est en ce moment-là que le leadership de ceux qu’on appelait les patriotes a été pris par Charles Blé Goudé (…) On parlait de galaxie patriotique », a soutenu à la barre de la CPI, l’ex ministre des droits de l’Homme sous Laurent Gbagbo.
« Son appel a été étendu et il y a eu une marée humaine dans la ville d’Abidjan », a-t-il reconnu.Dans ce contexte, Joël Nguessan a affirmé devant la Cour que l’opposition était dans la « clandestinité ».
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son dernier ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé sont poursuivis à la CPI pour crimes contre l’humanité lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a, officiellement, fait 3000 morts.
SY/hs/ls/APA
