Le domaine des «Lettres et Sciences humaines» de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad) a organisé la deuxième session de la table- ronde sur le thème: «Contribution des lettres et sciences humaines au développement national». Ce panel tenu dans le cadre des activités de ce domaine de compétence de l’Ascad s’est déroulé le jeudi 30 juin, à l’amphithéâtre Mamadou Coulibaly de l’École normale supérieure (Ens) de Cocody.
Cette rencontre a été l’occasion pour des membres de l’académie et d’éminents professeurs d’universités de mener des réflexions sur le sujet qui leur a été soumis. Ainsi, dans son exposé sur «le rôle des langues nationales dans le développement: problématique sérieuse ou utopie d’arrière- garde?», Pr Kouadio Jérémie, linguiste, a mis l’accent sur la promotion et la valorisation des langues nationales en tant que vecteurs de pans entiers de notre patrimoine culturel et potentiels instruments de développement. Pour l’académicien, «l’appartenance des langues à un même groupe linguistique ou encore l’unicité des langues peut constituer le socle de l’unité nationale» car dira-t- il, l’aménagement linguistique a permis à des pays multilingues et multiculturels de mieux gérer la situation linguistique, qui est souvent source de conflit dans les sociétés africaines. Ajoutant qu’un aménagement linguistique maîtrisé est un facteur de développement. «La langue est le cœur de la culture d’un peuple. Elle est pour un peuple, une ethnie, la vie même de ce peuple et de cette ethnie avec son passé. La langue est donc indispensable au développement harmonieux et complet des individus et de la société», a-t- il soutenu. Sur le thème de ce panel, les autres panélistes ont fait des communications. Pr Hauhouot Asseypo, géographe, a instruit sur l’importance de la géographie dans le développement national. Il a donc axé sa contribution sur la rétrospective de la géographie ivoirienne, l’état actuel et l’avenir de la géographie ivoirienne. Quant à l’historien Simon- Pierre Ekanza, il a porté sa réflexion sur l’utilité de l’histoire dans le développement de la Côte d’Ivoire. Pour lui, l’histoire est toujours disposée à accompagner le développement, en tant qu’enrichissement de la vie. Le Pr Aska Kouadio (psychologue) a, à son tour, décliné la contribution de la psychologie au développement national. Il a expliqué le rôle éminent de cette discipline dans le développement du pays, par le fait que les démembrements de la psychologie (psychologie clinique, sociale et génétique) contribuent au développement en tant que corpus théorique et pratique du développement. Avant ces communications, Pr Aïdara Daouda, président de l’Ascad, a indiqué que ce panel repose sur une fausse querelle qui a existé entre les sciences dites exactes et les sciences littéraires. À l’en croire, ce panel montre que le développement est global, il n’est pas seulement scientifique ou matériel.
CK
Cette rencontre a été l’occasion pour des membres de l’académie et d’éminents professeurs d’universités de mener des réflexions sur le sujet qui leur a été soumis. Ainsi, dans son exposé sur «le rôle des langues nationales dans le développement: problématique sérieuse ou utopie d’arrière- garde?», Pr Kouadio Jérémie, linguiste, a mis l’accent sur la promotion et la valorisation des langues nationales en tant que vecteurs de pans entiers de notre patrimoine culturel et potentiels instruments de développement. Pour l’académicien, «l’appartenance des langues à un même groupe linguistique ou encore l’unicité des langues peut constituer le socle de l’unité nationale» car dira-t- il, l’aménagement linguistique a permis à des pays multilingues et multiculturels de mieux gérer la situation linguistique, qui est souvent source de conflit dans les sociétés africaines. Ajoutant qu’un aménagement linguistique maîtrisé est un facteur de développement. «La langue est le cœur de la culture d’un peuple. Elle est pour un peuple, une ethnie, la vie même de ce peuple et de cette ethnie avec son passé. La langue est donc indispensable au développement harmonieux et complet des individus et de la société», a-t- il soutenu. Sur le thème de ce panel, les autres panélistes ont fait des communications. Pr Hauhouot Asseypo, géographe, a instruit sur l’importance de la géographie dans le développement national. Il a donc axé sa contribution sur la rétrospective de la géographie ivoirienne, l’état actuel et l’avenir de la géographie ivoirienne. Quant à l’historien Simon- Pierre Ekanza, il a porté sa réflexion sur l’utilité de l’histoire dans le développement de la Côte d’Ivoire. Pour lui, l’histoire est toujours disposée à accompagner le développement, en tant qu’enrichissement de la vie. Le Pr Aska Kouadio (psychologue) a, à son tour, décliné la contribution de la psychologie au développement national. Il a expliqué le rôle éminent de cette discipline dans le développement du pays, par le fait que les démembrements de la psychologie (psychologie clinique, sociale et génétique) contribuent au développement en tant que corpus théorique et pratique du développement. Avant ces communications, Pr Aïdara Daouda, président de l’Ascad, a indiqué que ce panel repose sur une fausse querelle qui a existé entre les sciences dites exactes et les sciences littéraires. À l’en croire, ce panel montre que le développement est global, il n’est pas seulement scientifique ou matériel.
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