Nabalou Oumarou, 20 ans, sans emploi ni domicile fixe, ne sévira plus dans les environs de « la Passerelle », le pont-piétons qui enjambe le fleuve Bia. Ses victimes, venues nombreuses assister à son procès, ont lancé un «ouf» de soulagement, le jeudi 30 juin dernier, dans la salle d’audience. La Justice l’a mis hors d’état de nuire pour cinq ans, le temps pour lui de s’assagir pour une resocialisation. Poursuivi pour attaque à main armée en temps de nuit et avec blessures, cet agresseur solitaire n’a pas tergiversé à la barre. « Je reconnais les faits», a-t-il avoué. Il ne pouvait en être autrement d’autant que du box des accusés, il a dû se rendre compte de la mobilisation de ses victimes et de la présence de la dernière d’entre elles, dame Valérie Guissou. Celle-ci a relaté les faits tels qu’ils se sont passés dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 juin dernier (Cf. Notre Voie du samedi 25 juin). Nabalou a été contrarié dans sa dernière opération. Traqué par des passants venus au secours de Valérie, il a été appréhendé dans la broussaille puis remis à la police, non sans avoir été copieusement battu.
Sam K.D
Sam K.D