De son vivant, l’ancien chef de l’Etat burkinabé Thomas Sankara (1984-1987) avait imposé à ses ministres la R5 Renault comme voiture de fonction. Lui-même avait choisi cette modeste automobile française comme véhicule présidentiel afin que le train de vie de l’Etat reflète les réalités du Burkina Faso, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Il n’y avait alors rien de choquant, au « pays des hommes intègres », à voir un sous-préfet se déplacer sur sa Mobylette de fonction.
Pour les mêmes raisons, au Niger voisin, le président Seyni Kountché (1974-1987) avait imposé aux agents de l’Etat bénéficiaires de voitures de fonction de les ramener chaque vendredi soir dans les garages administratifs. Les voyages à l’étranger des ministres étaient... suite de l'article sur LeMonde.fr
Pour les mêmes raisons, au Niger voisin, le président Seyni Kountché (1974-1987) avait imposé aux agents de l’Etat bénéficiaires de voitures de fonction de les ramener chaque vendredi soir dans les garages administratifs. Les voyages à l’étranger des ministres étaient... suite de l'article sur LeMonde.fr