A la faveur de la visite du ministre de la promotion et des affaires sociales, Dosso Moussa le samedi 13 mars dernier dans le village de Bably, dans la sous préfecture de zou, dans le département de Bangolo, nous avons pu nous rendre compte de l'état désastreux des routes, surtout entre le chef-lieu qu'est Bangolo et la sous-préfecture de Zou distant seulement de 48 km. Comment les populations de cette partie de notre pays souffrent du manque de routes et d'infrastructures vitales. Quels sont leurs voeux? Notre reportage comme si vous étiez.
Ce jour du samedi 13 mars. Il est environ 09h quand nous empruntons la voie qui conduit à Bably. Le cortège ministériel, avec à sa tête le député-maire, Sah Evariste, le préfet intérimaire, Mamadou Coulibaly et quelques directeurs départementaux de services étatiques devant passer par la sous-préfecture de Logoualé dans le district des montagnes. : « C’est de là-bas qu'ils pourront rallier facilement Zou sinon par la voie direct, ce n'est pas possible. Ils arriveront la nuit et à quelle heure le ministre va revenir ? La route de Zou est trop gâtée. Le détour par Logoualé est mieux », indique un proche du maire, fin connaisseur de ce tronçon. D’ailleurs, ils en ont l’habitude depuis des années lorsqu’ils veulent se rendre dans le canton Zarabaon, cette partie du département de Bangolo, faisant frontière avec les départements de Danané et Guiglo. Notre équipe de reportage décide de faire « le direct » Bangolo-Zou mais à moto pour mieux apprécier la souffrance des populations. En une trentaine minutes, les villages de Guinglo, Dah (village du footballeur Serey Dié), et Téhady sont vite traversés. A part quelques creux,la voie est praticable. Et les conducteurs de taxi-moto qui rallient la ville de Bangolo s’en donnent à cœur joie. Les difficultés commencent dans le village de Kahen situé à 17 km de Bangolo. La traversée de cette bourgade habitée pour la plupart par des ressortissants de la Cedeao est un calvaire. Le marché de ce village situé le long de la voie principale offre un spectacle de désordre indescriptible où cohabitent bouchers, vendeurs de friperie, de chaussures, des basins, des produits en provenance pour la plupart des pays limitrophes comme le Burkina-Faso, le Libéria ou la Guinée. Dans des endroits un peu dégagés, des fèves de cacao sèchent au soleil sous l'œil vigilants de quelques employés des coopératives assis sur des banquettes de fortunes, dégustant quelques gouttes de thé traditionnel. La poussière est à son comble malgré une forte pluie tombée il y a quelques jours. Des coups de guidons par-ci, des coups de guidons par-là, nous réussissons à nous tirer d'affaire en nous faufilant entre ces hommes et femmes à la recherche de leur pitance. Mais ce n’est qu'une joie de courte durée car à la sortie du cimetière communautaire de cette localité, un ruisseau profondément creusé par l'eau de ruissellement traverse cette voie. Là encore, il faut une bonne maitrise des deux-roues pour traverser cet obstacle. On nous apprend qu’un car de transport en commun en provenance du Burkina-Faso avait déversé ses passagers à cet endroit, il y a de cela deux ans. Un accident qui avait fait de nombreux blessés dont des enfants. Malgré ce drame, aucune solution n’a pu être trouvée pour parer à d’autres hécatombes. Tant bien que mal, ce ruisseau qui, très souvent « noie » les moteurs des engins est franchi. Cap est mis sur le village de Banguéhi. Les 7 km qui séparent ces deux localités sont vite avalés malgré les grosses flanques d’eau qui sont stationnées le long de cette piste. « C’est mieux avec les deux-roues sinon en voiture c’est grave. Chaque année, ce sont les mêmes choses. Quand une autorité vient chez nous, elle nous fait des promesses, mais toujours zéro pointé. Lorsqu’on demande à nos autorités , on nous dit que la société burkinabé de construction de routes qui a eu le marché depuis 2012 par l’entremise du Programme présidentiel d’urgence ( Ppu) n’a pas d’engins et qu’une autre est en route pour reprofiler nos voies » s’exclame amer un jeune rencontré à un corridor juste après le village de Banguéhi. A ce même corridor, lorsque nous nous renseignons si le village de Bably était encore éloigné, un jeune soldat des forces républicaines (Frci) nous demande : « Mais pourquoi vous avez emprunté cette route ? Pour aller à Zou, il fallait passer par Logoualé qui, bien que long est plus rapide. Sinon qu’il vous reste encore une vingtaine de kilomètres encore pour tenir. Ici les gens coupent les routes lorsque vous êtes seuls. Dieu vous accompagne ». Ces propos d’un soldat nous glace tout de suite le sang. Nous eûmes envie de retourner mais nous avions déjà dépassé la moitié du chemin. Il fallait donc tenir car on avait pris le pari de connaitre les méandres de cette route très crainte par les automobilistes. Effectivement, après le village de Banguéhi commence notre calvaire. Cette voie n’existe que de nom. Les quelques années qu’a duré la crise ivoirienne, cette route est passé d’une voie internationale à une piste de campement. De gros granites découverts par l’eau de ruissellement dressent leurs fronts audacieux sur ce chemin tortueux. Si ce ne sont ces « montagnes nains », ce sont des rivières qui constituent les barrières infranchissables. Par moments, nous bénéficions des coups de pouces de certains cultivateurs qui nous aident à traverser ces fleuves au sens propre du terme. Et ce n’est pas exagéré. L’entretien de cette voie est passé aux calendes grecques. Presque devenu irréalisables par les autorités étatiques en charge de ce dossier, tous les ponts sur cette voie ont cédé sous le poids des ans. En effet la plupart de ces ponts avaient été conçus par des multinationales exploitants jadis le bois dans cette zone. La forêt ayant quasiment disparue du fait de son exploitation abusive, les « chantiers », comme on les appelle communément ont disparu, laissant comme héritage ces ponts de fortune faits pour faciliter l’écoulement de leurs essences. Ces bois ayant subi les effets des aléas climatiques sont pourris et emportés par les eaux de ruissellement.
Le retour du travail forcé.
Ne pouvant rester insensibles face au drame humanitaire qui les guette, les populations ont décidé de se prendre en charge eux-mêmes. Réunis en groupe, les jeunes valides ont construit des ponts et refait les routes à certains endroits trop dégradés. Ainsi, de nombreux ponts faits de bois sciés et couverts de terres sont visibles. Des jeunes gens, bois en main ont érigé des barrages sur ces ponts. A cet endroit, il faudra débourser la somme de 100 à 200 francs pour la traversée. « Souvent, des transporteurs nous donnent 500 ou 1000 francs et nous disent merci », nous relate un homme d’au moins 60 ans et qui est probablement le chef du « corridor ». Ce vieil homme nous explique qu’il a été le premier à initier ce projet dans le village de Koulouan. Il nous confie qu’il en fier car grâce à lui, des véhicules arrivent jusqu’à eux. Mais comme tout travaux manuels, bien que rendant service, ces ponts ne résisteront qu’une seule saison. Les barrages routiers, ont en a dénombré une quinzaine entre Bangolo et Zou. Non loin du village de Diédrou, nous tombons sur l’un des barrages tenus par des dozos, ces chasseurs traditionnels qui assurent la sécurité dans les zones forestières de l’ouest. Cette foi-ci, l’homme en arme qui nous reçoit évoque leur présence liée à l’état au grand banditisme du fait de l’état des routes : « Mon frère, notre route-là est trop gâtée. Nous on est là pour faire peur un peu aux bandits qui s’attaquent aux automobilistes. C’est ici (il nous montre un coin) que le garde du sous-préfet a été abattu en octobre dernier. Les militaires ont peur de venir s’installer ici car cette route débouche au département de Man. Ils disent que le coin est trop dangereux. C’est pour ça que nous sommes là », nous confie Kouadio, cet Akan devenu dozo. Ils sont d’ailleurs très nombreux à avoir intégrer cette confrérie, pour disent-ils assurer la protection des hommes moyennant de petits pourboires. Après Diédrou, Koulouan, nous atteignons le village de Pinhou, célèbre pour son cours d’eau situé à l’entrée de cette cité. A Pinhou, au lieu des ruisseaux, c’est une véritable rivière de quelques mètres de profondeurs qui coupe cette voie en deux. A part quelques véhicules de types 4X4 et des Kia Motors, aucun automobiliste ne peut se frayer un chemin dans ce mini fleuve. Les transporteurs se font le relai de passagers à chaque rivage. Ceux-ci devant emprunter un pont de bois de fortune, où passent également des motocyclistes. Lorsque nous embarquons sur les morceaux de bois entrelacés, c’est un énorme vertige qui nous envahi. Mais, comme nous l’avait souhaité « notre militaire », Dieu est avec nous et nous traversons sans problème : « Depuis près de 20 ans que je suis ici, la situation est la même. Cette eau n’a jamais tari. Tout le temps nous poussons les véhicules qui collent. A cause de cette rivière, notre village est isolé. Dites au gouvernement de faire quelque chose pour nous », nous crie un militant du Rhdp qui se dit complètement dépité. Après Pinhou, c’est presqu’à pied que le reste du trajet se fait car non seulement les ponds ont cédé mais des rafales de vent ont fait tomber des arbres sur le chemin. A notre passage, des jeunes s’attelaient à les couper. Des femmes elles, ramassaient les bois morts pour en faire des fagots. C’est à Zou que nous rejoignons la délégation ministérielle. Au cours de leur meeting, les populations et les autorités administratives n’ont pas hésité à relever cette situation désastreuse et le drame qui les menace. Le retour se fait dans les mêmes conditions. Lorsque nous donnons dos à Bably, une question nous revient à l'esprit. "A quelle moment ces populations qualifiées de vaillantes pourront t-elles sourire un jour"
De Retour de ZOU, Najib Ben MOUSS, correspondant du Guémon.
Ce jour du samedi 13 mars. Il est environ 09h quand nous empruntons la voie qui conduit à Bably. Le cortège ministériel, avec à sa tête le député-maire, Sah Evariste, le préfet intérimaire, Mamadou Coulibaly et quelques directeurs départementaux de services étatiques devant passer par la sous-préfecture de Logoualé dans le district des montagnes. : « C’est de là-bas qu'ils pourront rallier facilement Zou sinon par la voie direct, ce n'est pas possible. Ils arriveront la nuit et à quelle heure le ministre va revenir ? La route de Zou est trop gâtée. Le détour par Logoualé est mieux », indique un proche du maire, fin connaisseur de ce tronçon. D’ailleurs, ils en ont l’habitude depuis des années lorsqu’ils veulent se rendre dans le canton Zarabaon, cette partie du département de Bangolo, faisant frontière avec les départements de Danané et Guiglo. Notre équipe de reportage décide de faire « le direct » Bangolo-Zou mais à moto pour mieux apprécier la souffrance des populations. En une trentaine minutes, les villages de Guinglo, Dah (village du footballeur Serey Dié), et Téhady sont vite traversés. A part quelques creux,la voie est praticable. Et les conducteurs de taxi-moto qui rallient la ville de Bangolo s’en donnent à cœur joie. Les difficultés commencent dans le village de Kahen situé à 17 km de Bangolo. La traversée de cette bourgade habitée pour la plupart par des ressortissants de la Cedeao est un calvaire. Le marché de ce village situé le long de la voie principale offre un spectacle de désordre indescriptible où cohabitent bouchers, vendeurs de friperie, de chaussures, des basins, des produits en provenance pour la plupart des pays limitrophes comme le Burkina-Faso, le Libéria ou la Guinée. Dans des endroits un peu dégagés, des fèves de cacao sèchent au soleil sous l'œil vigilants de quelques employés des coopératives assis sur des banquettes de fortunes, dégustant quelques gouttes de thé traditionnel. La poussière est à son comble malgré une forte pluie tombée il y a quelques jours. Des coups de guidons par-ci, des coups de guidons par-là, nous réussissons à nous tirer d'affaire en nous faufilant entre ces hommes et femmes à la recherche de leur pitance. Mais ce n’est qu'une joie de courte durée car à la sortie du cimetière communautaire de cette localité, un ruisseau profondément creusé par l'eau de ruissellement traverse cette voie. Là encore, il faut une bonne maitrise des deux-roues pour traverser cet obstacle. On nous apprend qu’un car de transport en commun en provenance du Burkina-Faso avait déversé ses passagers à cet endroit, il y a de cela deux ans. Un accident qui avait fait de nombreux blessés dont des enfants. Malgré ce drame, aucune solution n’a pu être trouvée pour parer à d’autres hécatombes. Tant bien que mal, ce ruisseau qui, très souvent « noie » les moteurs des engins est franchi. Cap est mis sur le village de Banguéhi. Les 7 km qui séparent ces deux localités sont vite avalés malgré les grosses flanques d’eau qui sont stationnées le long de cette piste. « C’est mieux avec les deux-roues sinon en voiture c’est grave. Chaque année, ce sont les mêmes choses. Quand une autorité vient chez nous, elle nous fait des promesses, mais toujours zéro pointé. Lorsqu’on demande à nos autorités , on nous dit que la société burkinabé de construction de routes qui a eu le marché depuis 2012 par l’entremise du Programme présidentiel d’urgence ( Ppu) n’a pas d’engins et qu’une autre est en route pour reprofiler nos voies » s’exclame amer un jeune rencontré à un corridor juste après le village de Banguéhi. A ce même corridor, lorsque nous nous renseignons si le village de Bably était encore éloigné, un jeune soldat des forces républicaines (Frci) nous demande : « Mais pourquoi vous avez emprunté cette route ? Pour aller à Zou, il fallait passer par Logoualé qui, bien que long est plus rapide. Sinon qu’il vous reste encore une vingtaine de kilomètres encore pour tenir. Ici les gens coupent les routes lorsque vous êtes seuls. Dieu vous accompagne ». Ces propos d’un soldat nous glace tout de suite le sang. Nous eûmes envie de retourner mais nous avions déjà dépassé la moitié du chemin. Il fallait donc tenir car on avait pris le pari de connaitre les méandres de cette route très crainte par les automobilistes. Effectivement, après le village de Banguéhi commence notre calvaire. Cette voie n’existe que de nom. Les quelques années qu’a duré la crise ivoirienne, cette route est passé d’une voie internationale à une piste de campement. De gros granites découverts par l’eau de ruissellement dressent leurs fronts audacieux sur ce chemin tortueux. Si ce ne sont ces « montagnes nains », ce sont des rivières qui constituent les barrières infranchissables. Par moments, nous bénéficions des coups de pouces de certains cultivateurs qui nous aident à traverser ces fleuves au sens propre du terme. Et ce n’est pas exagéré. L’entretien de cette voie est passé aux calendes grecques. Presque devenu irréalisables par les autorités étatiques en charge de ce dossier, tous les ponts sur cette voie ont cédé sous le poids des ans. En effet la plupart de ces ponts avaient été conçus par des multinationales exploitants jadis le bois dans cette zone. La forêt ayant quasiment disparue du fait de son exploitation abusive, les « chantiers », comme on les appelle communément ont disparu, laissant comme héritage ces ponts de fortune faits pour faciliter l’écoulement de leurs essences. Ces bois ayant subi les effets des aléas climatiques sont pourris et emportés par les eaux de ruissellement.
Le retour du travail forcé.
Ne pouvant rester insensibles face au drame humanitaire qui les guette, les populations ont décidé de se prendre en charge eux-mêmes. Réunis en groupe, les jeunes valides ont construit des ponts et refait les routes à certains endroits trop dégradés. Ainsi, de nombreux ponts faits de bois sciés et couverts de terres sont visibles. Des jeunes gens, bois en main ont érigé des barrages sur ces ponts. A cet endroit, il faudra débourser la somme de 100 à 200 francs pour la traversée. « Souvent, des transporteurs nous donnent 500 ou 1000 francs et nous disent merci », nous relate un homme d’au moins 60 ans et qui est probablement le chef du « corridor ». Ce vieil homme nous explique qu’il a été le premier à initier ce projet dans le village de Koulouan. Il nous confie qu’il en fier car grâce à lui, des véhicules arrivent jusqu’à eux. Mais comme tout travaux manuels, bien que rendant service, ces ponts ne résisteront qu’une seule saison. Les barrages routiers, ont en a dénombré une quinzaine entre Bangolo et Zou. Non loin du village de Diédrou, nous tombons sur l’un des barrages tenus par des dozos, ces chasseurs traditionnels qui assurent la sécurité dans les zones forestières de l’ouest. Cette foi-ci, l’homme en arme qui nous reçoit évoque leur présence liée à l’état au grand banditisme du fait de l’état des routes : « Mon frère, notre route-là est trop gâtée. Nous on est là pour faire peur un peu aux bandits qui s’attaquent aux automobilistes. C’est ici (il nous montre un coin) que le garde du sous-préfet a été abattu en octobre dernier. Les militaires ont peur de venir s’installer ici car cette route débouche au département de Man. Ils disent que le coin est trop dangereux. C’est pour ça que nous sommes là », nous confie Kouadio, cet Akan devenu dozo. Ils sont d’ailleurs très nombreux à avoir intégrer cette confrérie, pour disent-ils assurer la protection des hommes moyennant de petits pourboires. Après Diédrou, Koulouan, nous atteignons le village de Pinhou, célèbre pour son cours d’eau situé à l’entrée de cette cité. A Pinhou, au lieu des ruisseaux, c’est une véritable rivière de quelques mètres de profondeurs qui coupe cette voie en deux. A part quelques véhicules de types 4X4 et des Kia Motors, aucun automobiliste ne peut se frayer un chemin dans ce mini fleuve. Les transporteurs se font le relai de passagers à chaque rivage. Ceux-ci devant emprunter un pont de bois de fortune, où passent également des motocyclistes. Lorsque nous embarquons sur les morceaux de bois entrelacés, c’est un énorme vertige qui nous envahi. Mais, comme nous l’avait souhaité « notre militaire », Dieu est avec nous et nous traversons sans problème : « Depuis près de 20 ans que je suis ici, la situation est la même. Cette eau n’a jamais tari. Tout le temps nous poussons les véhicules qui collent. A cause de cette rivière, notre village est isolé. Dites au gouvernement de faire quelque chose pour nous », nous crie un militant du Rhdp qui se dit complètement dépité. Après Pinhou, c’est presqu’à pied que le reste du trajet se fait car non seulement les ponds ont cédé mais des rafales de vent ont fait tomber des arbres sur le chemin. A notre passage, des jeunes s’attelaient à les couper. Des femmes elles, ramassaient les bois morts pour en faire des fagots. C’est à Zou que nous rejoignons la délégation ministérielle. Au cours de leur meeting, les populations et les autorités administratives n’ont pas hésité à relever cette situation désastreuse et le drame qui les menace. Le retour se fait dans les mêmes conditions. Lorsque nous donnons dos à Bably, une question nous revient à l'esprit. "A quelle moment ces populations qualifiées de vaillantes pourront t-elles sourire un jour"
De Retour de ZOU, Najib Ben MOUSS, correspondant du Guémon.