L’actualité politique en Côte d’Ivoire tourne autour de l’opération de révision de la liste électorale. Nous avons rencontré Cissé Abdul Kader président de la Jeunesse Unie de Côte d’Ivoire et membre de la plate-forme pour le développement de la Côte d’Ivoire, dirigé par le Charles Gnaoré.
L’opération de la révision de la liste électorale a démarré depuis le 25 Juin 2016. Quelles sont les actions que vous avez menées dans le cadre de la sensibilisation, pour la réussite de cette opération?
Nous avons déjà mené des activités dans le cadre de la sensibilisation, à savoir, des campagnes de proximité dans le District d’Abidjan et à l’intérieur du pays, en invitant cette jeunesse à travers des messages forts, à aller se faire inscrire sur la liste électorale. Ce que nous déplorons, c’est que la plupart des révisions portent sur le changement de circonscriptions. Au niveau des nouveaux majeurs, il n’y a pas d’affluence.
Qu’est-ce qui explique cette situation ?
Cela s’explique par une insuffisance de communication autour de l’opération de révision du listing électoral. Nous avons demandé à rencontrer certaines de nos autorités, mais malheureusement les portes nous sont restées toujours fermées parce qu’elles pensent qu’à leur niveau, qu’elles peuvent amener ces jeunes à se faire enrôler, alors que ce sont les jeunes eux-mêmes qui peuvent sensibiliser leur amis jeunes à le faire enrôler. C’est le lieu pour moi d’interpeler l’autorité compétente à savoir la CEI, à faire impliquer les mouvements de jeunesse, les associations de jeunesse dans ce processus. Le président Alassane Ouattara veut conduire le pays à l’émergence donc, il faudrait que les jeunes participent au processus.
Quelles sont les propositions que vous pouvez faire dans ce sens ?
Afin de réussir l’opération de révision du listing électoral par une grande participation des personnes concernées, nous proposons une communication à outrance autour de l’opération de révision du listing électoral, la gratuité du certificat de nationalité pendant la durée de l’opération et la possibilité d’obtenir, pendant cette période, la carte nationale d’identité à un coût plus réduit. Aussi, nous demandons à la CEI une prorogation de cette opération, afin qu’on ait plus d’inscrits sur le listing électoral.
Il y a des partis politiques qui ne sont pas favorables à la mise en place d’une nouvelle Constitution. Quel est votre avis sur la question?
C’est dommage. Le président Alassane Ouattara a toujours tendu la main à l’opposition. Il a toujours invité les partis politiques à une même table pour discuter de l’avenir du pays. Quand on voit des partis politiques ou des personnes qui appellent au boycott, j’estime que ces leaders se braquent contre le développement du pays.
Avez-vous des ambitions politiques, si oui lesquelles ?
Oui, comme tout jeune il faut se donner des ambitions. Nous faisons la politique pour soutenir les actions du président Alassane Ouattara. On apprend auprès de nos aînés afin de pouvoir s’inscrire dans la mouvance politique. C’est aussi notre ambition de devenir pourquoi pas un Alassane Ouattara qui est en train d’écrire les belles pages de l’histoire de la Côte d’Ivoire mais il faudrait que l’ambiance soit noble et réaliste. Pour le moment, nous attendons notre heure.
Nous demandons à nos autorités de s’ouvrir à la jeunesse, parce que la jeunesse représente près de 50% de l’électorat en Côte d’Ivoire. Si tu es jeune que tu ne veux plus te faire manipuler, tu ne veux plus suivre quelqu’un dans le vide, c’est l’occasion d’aller te faire enrôler.
Interview réalisée par GK
L’opération de la révision de la liste électorale a démarré depuis le 25 Juin 2016. Quelles sont les actions que vous avez menées dans le cadre de la sensibilisation, pour la réussite de cette opération?
Nous avons déjà mené des activités dans le cadre de la sensibilisation, à savoir, des campagnes de proximité dans le District d’Abidjan et à l’intérieur du pays, en invitant cette jeunesse à travers des messages forts, à aller se faire inscrire sur la liste électorale. Ce que nous déplorons, c’est que la plupart des révisions portent sur le changement de circonscriptions. Au niveau des nouveaux majeurs, il n’y a pas d’affluence.
Qu’est-ce qui explique cette situation ?
Cela s’explique par une insuffisance de communication autour de l’opération de révision du listing électoral. Nous avons demandé à rencontrer certaines de nos autorités, mais malheureusement les portes nous sont restées toujours fermées parce qu’elles pensent qu’à leur niveau, qu’elles peuvent amener ces jeunes à se faire enrôler, alors que ce sont les jeunes eux-mêmes qui peuvent sensibiliser leur amis jeunes à le faire enrôler. C’est le lieu pour moi d’interpeler l’autorité compétente à savoir la CEI, à faire impliquer les mouvements de jeunesse, les associations de jeunesse dans ce processus. Le président Alassane Ouattara veut conduire le pays à l’émergence donc, il faudrait que les jeunes participent au processus.
Quelles sont les propositions que vous pouvez faire dans ce sens ?
Afin de réussir l’opération de révision du listing électoral par une grande participation des personnes concernées, nous proposons une communication à outrance autour de l’opération de révision du listing électoral, la gratuité du certificat de nationalité pendant la durée de l’opération et la possibilité d’obtenir, pendant cette période, la carte nationale d’identité à un coût plus réduit. Aussi, nous demandons à la CEI une prorogation de cette opération, afin qu’on ait plus d’inscrits sur le listing électoral.
Il y a des partis politiques qui ne sont pas favorables à la mise en place d’une nouvelle Constitution. Quel est votre avis sur la question?
C’est dommage. Le président Alassane Ouattara a toujours tendu la main à l’opposition. Il a toujours invité les partis politiques à une même table pour discuter de l’avenir du pays. Quand on voit des partis politiques ou des personnes qui appellent au boycott, j’estime que ces leaders se braquent contre le développement du pays.
Avez-vous des ambitions politiques, si oui lesquelles ?
Oui, comme tout jeune il faut se donner des ambitions. Nous faisons la politique pour soutenir les actions du président Alassane Ouattara. On apprend auprès de nos aînés afin de pouvoir s’inscrire dans la mouvance politique. C’est aussi notre ambition de devenir pourquoi pas un Alassane Ouattara qui est en train d’écrire les belles pages de l’histoire de la Côte d’Ivoire mais il faudrait que l’ambiance soit noble et réaliste. Pour le moment, nous attendons notre heure.
Nous demandons à nos autorités de s’ouvrir à la jeunesse, parce que la jeunesse représente près de 50% de l’électorat en Côte d’Ivoire. Si tu es jeune que tu ne veux plus te faire manipuler, tu ne veux plus suivre quelqu’un dans le vide, c’est l’occasion d’aller te faire enrôler.
Interview réalisée par GK