Gagnoa (Côte d’Ivoire) - Des chefs traditionnels du département de Gagnoa (278 km au Centre-ouest), région d’origine de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, se sont ‘’engagés’’, ce week-end, pour sa libération en signant la pétition internationale, initiée, à cet effet par l’écrivain Bernard Dadié et l’ex-Premier ministre togolais, Joseph Koffigoh.
C’est le chef la tribu Djérégoué, Boga Dago dit Boga Sivori qui, au nom des têtes couronnées de la région, a lu la déclaration d’engagement, en présence de l’ex-ministre Sébastien Dano Djédjé, l’ex-gouverneur Philippe Henri Dacoury-Tabley (parrain) de la cérémonie, de plusieurs cadres et surtout des représentants des familles de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
‘’ La question de la libération de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé n’a rien de politique, c’est plutôt une question d’intérêt national. Car leur libération pourrait conduire notre pays à une réconciliation véritable qu’attendent les Ivoiriens’’, a déclaré le chef Boga Sivori.
C’est pourquoi, selon lui, l’ensemble des gardiens des us et coutumes du département ‘’salue et s’approprie cette initiative’’ car, a-t-il expliqué, ’’la libération de ces deux personnalités détenues à la Haye peut ramener la paix et renforcer l’unité nationale’’.
Pour l’ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Dacoury-Tabley, ‘’la libération est une nécessité car c’est lui seul qui peut demander aux ivoiriens d’accepter l’inacceptable’’, a-t-il dit, décochant quelques flèches au pouvoir qui a ‘’échoué sur toute la ligne’’. ‘’Il faut donner le volant de la voiture à celui qui sait conduire’’, a-t-il imagé.
Quant à Maurice Lohourignon, membre du comité de coordination de la pétition internationale pour la libération de Gbagbo, il a appelé à la mobilisation générale comme ‘’le font nos amis de l’ANC en Afrique du Sud, du Cameroun et un parti politique russe qui a même demandé la traduction du texte de la pétition’’.
Après Gagnoa, la caravane pour la libération de Laurent Gbagbo mettra le cap, le samedi 23 juillet, sur Bonoua, la région natale de Simone Ehivet Gbagbo, l’épouse de l’ancien chef de l’Etat ivoirien.
HS/ls/APA
C’est le chef la tribu Djérégoué, Boga Dago dit Boga Sivori qui, au nom des têtes couronnées de la région, a lu la déclaration d’engagement, en présence de l’ex-ministre Sébastien Dano Djédjé, l’ex-gouverneur Philippe Henri Dacoury-Tabley (parrain) de la cérémonie, de plusieurs cadres et surtout des représentants des familles de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
‘’ La question de la libération de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé n’a rien de politique, c’est plutôt une question d’intérêt national. Car leur libération pourrait conduire notre pays à une réconciliation véritable qu’attendent les Ivoiriens’’, a déclaré le chef Boga Sivori.
C’est pourquoi, selon lui, l’ensemble des gardiens des us et coutumes du département ‘’salue et s’approprie cette initiative’’ car, a-t-il expliqué, ’’la libération de ces deux personnalités détenues à la Haye peut ramener la paix et renforcer l’unité nationale’’.
Pour l’ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Dacoury-Tabley, ‘’la libération est une nécessité car c’est lui seul qui peut demander aux ivoiriens d’accepter l’inacceptable’’, a-t-il dit, décochant quelques flèches au pouvoir qui a ‘’échoué sur toute la ligne’’. ‘’Il faut donner le volant de la voiture à celui qui sait conduire’’, a-t-il imagé.
Quant à Maurice Lohourignon, membre du comité de coordination de la pétition internationale pour la libération de Gbagbo, il a appelé à la mobilisation générale comme ‘’le font nos amis de l’ANC en Afrique du Sud, du Cameroun et un parti politique russe qui a même demandé la traduction du texte de la pétition’’.
Après Gagnoa, la caravane pour la libération de Laurent Gbagbo mettra le cap, le samedi 23 juillet, sur Bonoua, la région natale de Simone Ehivet Gbagbo, l’épouse de l’ancien chef de l’Etat ivoirien.
HS/ls/APA