Le calme est revenu sur le campus universitaire de Cocody ce lundi 18 juillet, après des violents affrontements qui ont opposé la police nationale et des étudiants au sein de l’Université Félix-Houphouët-Boigny en début de journée.
A notre arrivée sur les lieux à la mi-journée, le calme était revenu. le campus déserté. La présence policière renforcée et les dégâts palpables. La présidence de l’université et l’administration du département d’anglais ont été vandalisées. Des douilles de gaz lacrymogènes et des pierres jonchent le sol, plusieurs véhicules calcinés au sein de l’université, des vitres de certains bureaux brisées. Les professeurs et les étudiants que nous avons retrouvé sur place étaient visiblement choqués par cette violence estudiantine.
Selon les informations recueillies, les étudiants se réclamant de la la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) ont délogé leurs camarades du campus, avant d’affronter les forces de l’ordre et de fermer la voie Riviera-Cocody à la circulation pendant quelques heures. "Je dénonce la passivité de la police face aux membres de la FESCI" s’est insurgé un enseignant qui a requis l’anonymat. Nous avons tenté de joindre en vain, la présidence de l’université et le Secrétaire Général de la FESCI pour avoir leurs versions des faits.
Depuis mercredi dernier, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) avait initié une grévé baptisée "marrée rouge " pour réclamer notamment des meilleurs conditions de vie d’études et exiger le départ des policiers déployés à l’université.
DA
A notre arrivée sur les lieux à la mi-journée, le calme était revenu. le campus déserté. La présence policière renforcée et les dégâts palpables. La présidence de l’université et l’administration du département d’anglais ont été vandalisées. Des douilles de gaz lacrymogènes et des pierres jonchent le sol, plusieurs véhicules calcinés au sein de l’université, des vitres de certains bureaux brisées. Les professeurs et les étudiants que nous avons retrouvé sur place étaient visiblement choqués par cette violence estudiantine.
Selon les informations recueillies, les étudiants se réclamant de la la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) ont délogé leurs camarades du campus, avant d’affronter les forces de l’ordre et de fermer la voie Riviera-Cocody à la circulation pendant quelques heures. "Je dénonce la passivité de la police face aux membres de la FESCI" s’est insurgé un enseignant qui a requis l’anonymat. Nous avons tenté de joindre en vain, la présidence de l’université et le Secrétaire Général de la FESCI pour avoir leurs versions des faits.
Depuis mercredi dernier, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) avait initié une grévé baptisée "marrée rouge " pour réclamer notamment des meilleurs conditions de vie d’études et exiger le départ des policiers déployés à l’université.
DA