Abidjan (Côte d'Ivoire) - Amnesty International a demandé, vendredi, aux autorités ivoiriennes d’abandonner toutes les poursuites engagées contre trois militants de l’opposition arrêtés le 15 juillet dernier dans la commune de Yopougon à Abidjan, alors qu’ils recueillaient des signatures pour la libération de l’ancien président Laurent Gbagbo, en jugement, à La Haye.
‘’Des poursuites pénales pour de tels faits constituent un nouveau coup dur porté contre la liberté d'expression en Côte d’Ivoire où des membres de l’opposition sont fréquemment harcelés et leurs droits constamment bafoués’’, lit -on dans le communiqué transmis à APA.
‘’Continuer à cibler des opposants avec de flagrantes violations des droits humains ne peut pas servir la justice et la réconciliation nationale tant prônées par les autorités en Côte d’Ivoire’’, poursuit le texte.
‘’Etant donné la nature arbitraire de ces arrestations et des charges portées à leur encontre, les autorités doivent abandonner les poursuites contre ces trois personnes. Agir autrement risque par ailleurs de nourrir les craintes selon lesquelles il s'agit d'une nouvelle tentative pour intimider les dissidents et réprimer l’opposition ‘’, prévient Amnesty International.
Amnesty International ‘’considère Djandou Prospère, Messihi Jean Léopold et Djoman Gbata Ange Patrick comme des prisonniers d’opinion simplement détenus pour avoir pacifiquement exercé leurs droits humains’’, dont ceux ayant trait à la ‘’liberté d’expression et de réunion’’.
Djandou Prospère, Messihi Jean Léopold et Djoman Gbata Ange Patrick, des militants du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) ont été arrêtés le 15 juillet et inculpés ‘’d’attroupement non armé qui pourrait troubler la tranquillité publique ‘’, selon les autorités ivoiriennes.
MC/hs/ls/APA
‘’Des poursuites pénales pour de tels faits constituent un nouveau coup dur porté contre la liberté d'expression en Côte d’Ivoire où des membres de l’opposition sont fréquemment harcelés et leurs droits constamment bafoués’’, lit -on dans le communiqué transmis à APA.
‘’Continuer à cibler des opposants avec de flagrantes violations des droits humains ne peut pas servir la justice et la réconciliation nationale tant prônées par les autorités en Côte d’Ivoire’’, poursuit le texte.
‘’Etant donné la nature arbitraire de ces arrestations et des charges portées à leur encontre, les autorités doivent abandonner les poursuites contre ces trois personnes. Agir autrement risque par ailleurs de nourrir les craintes selon lesquelles il s'agit d'une nouvelle tentative pour intimider les dissidents et réprimer l’opposition ‘’, prévient Amnesty International.
Amnesty International ‘’considère Djandou Prospère, Messihi Jean Léopold et Djoman Gbata Ange Patrick comme des prisonniers d’opinion simplement détenus pour avoir pacifiquement exercé leurs droits humains’’, dont ceux ayant trait à la ‘’liberté d’expression et de réunion’’.
Djandou Prospère, Messihi Jean Léopold et Djoman Gbata Ange Patrick, des militants du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) ont été arrêtés le 15 juillet et inculpés ‘’d’attroupement non armé qui pourrait troubler la tranquillité publique ‘’, selon les autorités ivoiriennes.
MC/hs/ls/APA