Les activités économiques ont partiellement repris, timidement, samedi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) au lendemain de violentes manifestations contre le coût élevé de l’électricité, ayant fait au moins un mort et plusieurs blessés, a constaté, un journaliste de APA, sur place dans la métropole du Centre-Nord.
Malgré le bruit assourdissant d’un hélicoptère de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) qui sillonne le ciel depuis 6h00 (Gmt et heure locale), les rues de Bouaké, théâtre de violentes manifestations la veille ont retrouvé leur ambiance des jours ordinaires, colorée par les pétarades de motos et les klaxons des voitures.
Du grand marché à Dougouba en passant par les grandes surfaces au quartier commercial de Bouaké, les échoppes et autres grilles des commerces ont ouvert.‘’C’était vraiment inimaginable ce qui s’est passé ici hier mais que vous-voulez ?, il faut que la ville continue de vivre. C’est pour cette raison que j’ai ouvert ce matin’’ , explique Mohamed Diallo, tenant une boutique au quartier Koko.
Au quartier Commerce, le centre des affaires de Bouaké, la quasi-totalité des supers marchés ont ouvert leur porte. Il en est de même pour les établissements financiers, à l’exception d’une banque, toutes les autres ont gardé le pavillon fermé.
Du côté de la sous-préfecture, épargnée par les manifestants, une longue file de pétitionnaires attend l’ouverture officielle de l’audience foraine prévue ce jour dans la ville.
L’émission de deux factures dans le même mois a suscité le mécontentement des abonnés de la CIE (Compagnie ivoirienne de l’électricité) qui dénoncent une augmentation "abusive’’ des tarifs. Cette colère a été violemment exprimée, vendredi, à Bouaké où une personne est décédée dans des affrontements avec des forces de l’ordre.
Auparavant, les abonnés de la ville de Daloa (Centre-Ouest) et de la capitale politique et administrative, Yamoussoukro (Centre) se sont soulevés contre cette ’’hausse injustifiée’’, selon eux, du coût de l’électricité, saccageant et incendiant les locaux de l’unique compagnie de distribution et de commercialisation de l’électricité en Côte d’Ivoire.
CK/hs/ls/APA
Malgré le bruit assourdissant d’un hélicoptère de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) qui sillonne le ciel depuis 6h00 (Gmt et heure locale), les rues de Bouaké, théâtre de violentes manifestations la veille ont retrouvé leur ambiance des jours ordinaires, colorée par les pétarades de motos et les klaxons des voitures.
Du grand marché à Dougouba en passant par les grandes surfaces au quartier commercial de Bouaké, les échoppes et autres grilles des commerces ont ouvert.‘’C’était vraiment inimaginable ce qui s’est passé ici hier mais que vous-voulez ?, il faut que la ville continue de vivre. C’est pour cette raison que j’ai ouvert ce matin’’ , explique Mohamed Diallo, tenant une boutique au quartier Koko.
Au quartier Commerce, le centre des affaires de Bouaké, la quasi-totalité des supers marchés ont ouvert leur porte. Il en est de même pour les établissements financiers, à l’exception d’une banque, toutes les autres ont gardé le pavillon fermé.
Du côté de la sous-préfecture, épargnée par les manifestants, une longue file de pétitionnaires attend l’ouverture officielle de l’audience foraine prévue ce jour dans la ville.
L’émission de deux factures dans le même mois a suscité le mécontentement des abonnés de la CIE (Compagnie ivoirienne de l’électricité) qui dénoncent une augmentation "abusive’’ des tarifs. Cette colère a été violemment exprimée, vendredi, à Bouaké où une personne est décédée dans des affrontements avec des forces de l’ordre.
Auparavant, les abonnés de la ville de Daloa (Centre-Ouest) et de la capitale politique et administrative, Yamoussoukro (Centre) se sont soulevés contre cette ’’hausse injustifiée’’, selon eux, du coût de l’électricité, saccageant et incendiant les locaux de l’unique compagnie de distribution et de commercialisation de l’électricité en Côte d’Ivoire.
CK/hs/ls/APA