Bouaké (Côte d’Ivoire) - Quelque 2507 cas d’accidents de la voie publique ayant fait 140 morts ont été enregistrés de 2013 à 2015 à Bouaké (Centre-Nord), révèle un rapport de police, qui a été rendu public, mercredi, dans ladite ville, lors d’un séminaire de réflexion portant sur la problématique de la fluidité routière.
Selon ce rapport produit par le service des constats de la préfecture de police de Bouaké, 747 accidents de la voie publique ont été enregistrés en 2013 dans la commune de Bouaké, contre 784 cas pour l’année 2014, tandis qu’en 2015, 976 cas d’accidents ont été répertoriés.
En trois ans, explique rapport, il y a eu au total 2507 cas d’accidents qui ont fait 140 morts. Ces chiffres ne prennent pas en compte les accidents produits dans les zones rurales, qui sont du ressort de la gendarmerie nationale.
Cette année 2016, en 7 mois, soit de janvier à juillet, ce sont 503 accidents qui ont déjà été traités, dont 31 cas mortels, ajoute le rapport de la police de Bouaké qui indique que de nombreuses causes sont à la base de ces accidents, dont entre autres, l’insuffisance des contrôles des forces de l’ordre, le manque d’éducation civique et morale des détenteurs d’engins roulants, le non-respect des règles de conduite et du code de la route.
L’indiscipline notoire des conducteurs, surtout les mototaxis et le non-respect de l’autorité de l’Etat sont également des causes fréquentes d’accidents énumérées dans ce rapport.
Règlementer le secteur des mototaxis, faciliter le processus d’immatriculation des véhicules, créer une antenne régionale de l’Office de sécurité routière (OSER) à Bouaké, revoir le processus d’obtention des permis de conduire, identifier les mototaxis sont entre autres quelques propositions faites par les forces de l’ordre pour assainir de manière générale le secteur du transport à Bouaké.
CK/ls/APA
Selon ce rapport produit par le service des constats de la préfecture de police de Bouaké, 747 accidents de la voie publique ont été enregistrés en 2013 dans la commune de Bouaké, contre 784 cas pour l’année 2014, tandis qu’en 2015, 976 cas d’accidents ont été répertoriés.
En trois ans, explique rapport, il y a eu au total 2507 cas d’accidents qui ont fait 140 morts. Ces chiffres ne prennent pas en compte les accidents produits dans les zones rurales, qui sont du ressort de la gendarmerie nationale.
Cette année 2016, en 7 mois, soit de janvier à juillet, ce sont 503 accidents qui ont déjà été traités, dont 31 cas mortels, ajoute le rapport de la police de Bouaké qui indique que de nombreuses causes sont à la base de ces accidents, dont entre autres, l’insuffisance des contrôles des forces de l’ordre, le manque d’éducation civique et morale des détenteurs d’engins roulants, le non-respect des règles de conduite et du code de la route.
L’indiscipline notoire des conducteurs, surtout les mototaxis et le non-respect de l’autorité de l’Etat sont également des causes fréquentes d’accidents énumérées dans ce rapport.
Règlementer le secteur des mototaxis, faciliter le processus d’immatriculation des véhicules, créer une antenne régionale de l’Office de sécurité routière (OSER) à Bouaké, revoir le processus d’obtention des permis de conduire, identifier les mototaxis sont entre autres quelques propositions faites par les forces de l’ordre pour assainir de manière générale le secteur du transport à Bouaké.
CK/ls/APA